La Régie intermunicipale de police Thérèse-De Blainville (RIPTB) a récemment procédé à l’arrestation de Christos Avgoulas, 53 ans de Laval. Il a comparu au Palais de justice de Saint-Jérôme le 22 février dernier sous 4 chefs d’accusation (2 en matière de fraude et 2 en matière d’arme à feu). L’enquête a démontré que le suspect aurait, entre le mois de mai et novembre 2016, fraudé une dame âgée de 72 ans, pour un montant de plus 40 000 $.
Modus operandi : Le prévenu a rencontré la victime il y a environ 2 ans dans un centre de protection pour les animaux à Montréal et ils sont devenus des amis, partageant leurs intérêts communs pour les animaux. Elle lui confie avoir eu des problèmes contractuels avec des fournisseurs de services dans le passé et avoir perdu une somme d’argent. Il lui propose alors d’entreprendre des procédures judiciaires en son nom et lui demande de se faire payer en retour. Il explique faire ça pour le compte d’une organisation supervisé par un ancien juge de la cour suprême du Canada. Il se dit être un expert en informatique et serait capable de retrouver les gens partout sur la planète.
La dame débute les paiements en échange des services offerts en mai 2016, services qui ne seront jamais réalisés.
À noter que lors d’une des nombreuses rencontres entre les deux, Avgoulas aurait montré une arme à feu à la victime dans l’intention de lui partager son besoin de se protéger car il transportait des sommes d’argent importantes pour la présumée organisation.
Le bureau des enquêtes criminelles de la RIPTB a des raisons de croire que le prévenu aurait fait d’autres victimes dans la grande région de Montréal au cours des dernières années.
Toutes informations relatives à ce dossier peuvent-être transmises de façon confidentielle à l’enquêteur Éric Guindon au 450 435-2421 poste 3427

Le budget provincial déposé hier par le gouvernement libéral n’a rien d’un budget de l’espoir pour les organismes communautaires et pour les services publics. Linda Déry, coordonnatrice du ROCL, affirme que les 4 milliards de coupures et de mesures d’austérité depuis 3 ans ont laissé des traces, des plaies profondes dans le terreau de la solidarité et de la justice sociale. Pour le Regroupement des organismes communautaires des Laurentides (ROCL),  ces plaies se manifestent par des pertes et des diminutions d’accès de services directs pour la population des Laurentides. On parle de suivis interrompus, de critères d’accès plus étroits qui laissent beaucoup de personnes de côté, de l’accueil psychosocial du CLSC qui n’est plus accessible pour des personnes qui font une première demande, de la réduction du personnel dans les CLSC pour répondre aux demandes d’aide, du remplacement de l’accueil psychosocial par une ligne 811 qui se tourne vers des organismes communautaires et plus encore. «Alors que les organismes communautaires sont de plus en plus débordés, que leurs ressources humaines sont à bout de souffle, on voit sur le terrain de plus en plus de références et même du dumping de la part du réseau. On assiste particulièrement à un effritement tranquille de nos services sociaux alors que la détresse psychologique est en de plus en plus visible dans nos organismes» souligne Mme Déry. Pour le ROCL et ses 145 membres, ce budget ne représente rien de significatif. «Disons qu’avec ce budget, les saignées à répétition sont terminées mais ce n’est pas avec les investissements annoncés que l’hémorragie va cesser, la plaie est trop grande, le pansement est beaucoup trop petit, l’infection nous guette» poursuit-elle. En ce qui concerne le rehaussement du financement à la mission des organismes communautaires, le ROCL s&#8217;attend tout au plus à une indexation de 0,7 %, alors que les coûts de système seront à la hauteur de 4% pour le réseau de la santé et des services sociaux.
Pour ce qui est des investissements annoncés (argent neuf) dans le programme de soutien aux organismes communautaires (PSOC), ils sont prévus sur 5 ans pour un total de 80 M$ dont 10 M$ pour l&#8217;année 17-18 pour l&#8217;ensemble du Québec. «C&#8217;est trop peu quand on sait que les besoins estimés pour la seule région des Laurentides sont de 17,5 M$ ! On est très loin des 375 millions réclamés pour les 3 000 organismes communautaires en santé et services sociaux du Québec» de conclure Linda Déry.

Réaction du ROCL: le budget provincial, un bien petit pansement sur une grande plaie!

Le Centre Marie Ève est fier d’annoncer la nomination d’Isabelle Thibault en tant que nouvelle directrice générale. Impliquée auprès des enfants et des femmes depuis près de 15 ans, Mme Thibault oeuvrait jusqu’à tout récemment au <a href="http://www.femmeslaurentides.org/">Réseau des femmes des Laurentides</a>. Son expérience au sein d’organismes d’employabilité, centres de la petite enfance et milieu scolaire lui donne tout le bagage pour prendre le relais et poursuivre le développement du Centre Marie Eve. Elle succède à Carmen-Gloria Sanchez qui prendra la direction générale de la<a href="https://www.ccisj.qc.ca/"> Chambre de commerce et d’industrie de St-Jérôme</a> Métropolitain dès le mois d’avril.
«Je suis très enthousiaste à l’idée de me joindre au <a href="http://www.centremarieeve.ca/">Centre Marie Eve</a>. Sa mission est importante et essentielle pour les femmes de la région.», mentionne Mme Thibault. «Son approche humaine, son intérêt marqué pour la petite enfance et les femmes font d’elle la personne toute désignée pour continuer les projets que nous avons mis sur pied au cours des dernières années. Nous avons confiance que nous avons trouvé la personne idéale pour poursuivre le rayonnement du Centre Marie Eve dans la communauté», poursuit Mme Chantal Morin, administratrice au conseil d’administration.
Le Centre Marie Ève est un organisme communautaire des Basses-Laurentides qui œuvre gratuitement auprès des femmes enceintes et des mères en difficulté. Depuis 35 ans, il offre des cours prénataux, des ateliers, ainsi que des visites à domicile aux jeunes familles dans le besoin. Ces services sont offerts en tout ou en partie dans trois points de services: Saint-Eustache, Saint-Jérôme et Sainte-Thérèse.
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La RIPTB recherche des victimes potentielles de fraude