logo journal nord-info
icon journal
La PST rend hommage à son personnel d’encadrement

Photo Claude Desjardins – Line Cotton, intervenante en toxicomanie, Isabelle Giguère, policière-éducatrice, Marie-Claude Rivard, technicienne en éducation spécialisée, Sylvain Bruneau, directeur général adjoint à la CSSMI, le sergent Martin Charron, de la Régie de police Thérèse-De Blainville, et Geneviève Bourdeau, directrice de la PST.

La PST rend hommage à son personnel d’encadrement

Publié le 10/04/2018

La Semaine québécoise des éducatrices et éducateurs spécialisés est sur le point de s’achever, mais tout juste avant qu’elle ne s’amorce, la directrice de la polyvalente Sainte-Thérèse, Geneviève Bourdeau, avait organisé une cérémonie afin de rendre hommage à son personnel d’encadrement «élargi».

«Quand on parle des principaux acteurs de la réussite scolaire, on pense tout de suite aux enseignants qui sont au cœur du service éducatif», de souligner à juste titre Mme Bourdeau, avant de saluer le travail du personnel administratif et surtout la contribution (puisque nous étions là pour ça) de ceux et celle qui gravitent autour de la classe en dispensant des services qui ont un impact direct sur ce grand objectif global de la réussite scolaire.

Une équipe tissée serré

On parle de 52 professionnels assignés seulement à la PST et qui forment ce que la directrice appelle «une équipe tissée serré, presque indivisible et qui œuvre en cohérence» , pour le bien des 2 000 adolescents qui fréquentent cette institution.

«Ces jeunes sont dans une phase de leur développement où ils s’opposent, où ils cherchent à démontrer qu’ils ont raison, ils sont à développer leur personnalité et ils veulent souvent nous démontrer que nous ne sommes pas toujours cohérents. Ils doivent apprendre à œuvrer dans un milieu où il y a des règles et c’est notre travail de leur montrer ça. Plus tard, quand ils seront sur le marché du travail, ils seront davantage habiles pour s’adapter» , de suggérer la directrice en parlant de l’impact des dix surveillant(e)s qui travaillent à la PST.

Mme Bourdeau a aussi parlé des cinq préposées aux élèves handicapés, qui assistent ces derniers dans leurs déplacements, voient à leur bien-être, leur hygiène et leur sécurité. Elle a parlé des six professionnelles (deux conseillères en orientation, deux psycho-éducatrices, une animatrice à la vie étudiante et une policière-éducatrice), toutes agissant dans une multitude de situations, dans des sphères aussi significatives que la connaissance de soi et l’établissement d’objectifs personnels et professionnels, le dépistage et l’intervention auprès des élèves vivant des difficultés personnelles, le développement d’activités favorisant le sentiment d’appartenance à l’école et, dans le cas de la policière, la prévention et le développement de la responsabilité personnelle et citoyenne.

Un phare pour les élèves

Les 31 techniciens et techniciennes en éducation spécialisée, qu’on appelle familièrement les TES, travaillent à outiller les élèves dans le développement de leurs habiletés sociales, cognitives et psychomotrices. Ils appuient l’élève dans ses apprentissages, lui procurent une relation d’aide, ils apportent leur soutien à l’enseignant afin de procurer à tous un environnement propice à l’apprentissage, d’énumérer la directrice. «Ils sont un phare pour nos élèves» , d’exprimer Mme Bourdeau.

Cette année, une nouvelle ressource est venue s’ajouter grâce à la mesure gouvernementale Accroche-toi au secondaire, qui a permis l’embauche d’une intervenante dont le mandat consiste à tisser des liens afin de prévenir le décrochage, l’intimidation et la toxicomanie. Cette dernière, Line Cotton, précisait que le terme «toxicomanie» englobe ici toutes les formes de dépendance (jeu vidéo, alcoolisme, dépendance affective, etc.). Issue des maisons de thérapies pour adultes, cette dernière a pu observer que les problèmes de dépendance originent bien souvent de l’adolescence, d’où l’importance, a-t-elle souligné, d’agir en amont. «Je me suis souvent fait dire: Line, ça m’aurait pris une personne comme toi dans ma polyvalente. Ça m’a donné une idée» . Heureusement pour elle (et pour les élèves qu’elle peut aider) son offre de service est arrivée en même temps qu’on cherchait une personne à embaucher dans le cadre du programme cité plus haut.

«Ces 52 personnes agissent au quotidien avec leur plus grand sourire. Elles ont l’élève au cœur de leurs actions et la bienveillance en tête. Elles jouent tous les rôles en harmonie, selon le besoin qui se fait sentir. Elles dansent autour de l’élève» , de dire la directrice, qui a complété son hommage en lisant le témoignage d’un parent qui désirait aussi exprimer sa reconnaissance: «Je vous écris pour vous remercier de l’intervention menée auprès de mon enfant. […] Notre enfant est maintenant allumé souriant et enthousiaste. Nous ne pourrons jamais vous rembourser le privilège, la chance et le travail exceptionnel que vous nous avez offerts afin d’aider notre enfant à reprendre sa vie en main et peut-être même la lui sauver.»