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La forêt du Grand Coteau demeure la priorité

La forêt du Grand Coteau demeure la priorité

Publié le 16/09/2020

Le maire de Westram, Éric Westram, respecte l’opinion des citoyens qui se sont déplacés vers l’hôtel de ville, lundi soir (voir autre texte). Il encourage d’ailleurs les citoyens à se prononcer lorsqu’ils en sentent le besoin. Toutefois, a-t-il indiqué, la Ville n’a pas l’intention de changer son fusil d’épaule.

D’ailleurs, lors de la séance du conseil municipal qui a suivi la manifestation, trois résolutions ont été adoptées. L’une d’elles est de demander à la CMM la subvention de la Trame verte et bleue, non pas pour l’ancien golf, mais pour la forêt du Grand Coteau, un terrain de quelque 20 hectares, évidemment situé à Rosemère.

La forêt du Grand Coteau fait partie de la trame verte de la Communauté métropolitaine de Montréal. Elle se développe sur une superficie total de 45 hectares et a des frontières limitrophes avec les villes de Blainville et Rosemère. La partie de cette forêt qui borde Lorraine est déjà protégée en vertu d’une subvention de la CMM qui lui a été octroyée.

«Cet espace, de dire le maire Westram, a vraiment tous les éléments pour être considéré à valeur écologique, avec sa faune, sa flore, etc. alors que pour l’ancien golf, la teneur environnementale, elle est minime. D’ailleurs, la CMM nous a dit que le terrain du golf n’était pas éligible à la subvention de la trame verte et bleue».

«Renaturaliser» le golf

En ajoutant ces 20 hectares de terres aux 30 que l’on souhaite protéger sur le site de l’ancien golf (qui en compte un total de 60), c’est donc un total de 50 hectares de terres à valeur écologique élevée que souhaitent préserver la Ville de Rosemère.

Une demande de subvention a en outre été placée à la CMM pour la renaturalisation et la reforestation de 50% de l’ancien golf.

«Dans la mesure où on obtiendrait 50% du terrain, on demande donc à la CMM une subvention pour le renaturaliser car pour l’instant, c’est un terrain vague, à l’abandon», de dire Éric Westram, rappelant qu’une demande a été placée au propriétaire du terrain afin qu’il cède gratuitement 50% du terrain à la Ville.

Dans le cas où ce dernier refuserait, si la Ville voulait éventuellement en devenir propriétaire, il serait alors dans ces droits d’exproprier le propriétaire actuel, mais cela lui coûterait au bas mot 120 M$, soutient le maire de Rosemère.

«Avec la meilleure volonté du monde, de conclure Éric Westram, Rosemère n’en a pas les moyens. Alors, le compromis de 50% à coûts nuls, à l’exception des frais d’entretien qui suivront, nous pensons que c’est la direction où il faut aller. Et je le redis : il n’y a aucun projet sur la table. Aucune demande de changement de zonage n’a été faite. La journée où on en arrivera là, la population sera consultée.»