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« oui » au projet de piscine

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La maquette présentée pour le plan de la piscine.

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Quelques dizaines de personnes ont assisté, le 15 juin, à la séance d’information organisée au sujet de la piscine.

La faible majorité l’emporte, une piscine sera construite à Sainte-Anne-des-Plaines

Publié le 21/07/2022

C’est 24,3 % des propriétaires qui ont voté pour la décision de la construction d’un complexe aquatique intérieur pour la ville de Sainte-Anne-des-Plaines. 51,4 % positivement, 47,6 % négativement et le reste s’est abstenu de prendre position face à l’étude qui se terminait le 27 juin à minuit.

Le sondage fut prolongé pour permettre à l’ensemble des citoyens de participer, dû aux retards de Postes Canada. En tout, la ville a reçu 1139 réponses valides sur 4683 groupes. « On en voulait au moins 1000 pour bien représenter la population et la majorité y est », mentionne Émilie Lepage, directrice des communications et de l’expérience citoyenne. « Même si c’est faible, les pourcentages sont là. C’est sûr que j’aurais préféré un nombre plus marquant, mais on doit assumer les résultats », nous explique la mairesse, Julie Boivin, lors de notre entrevue téléphonique le lendemain de l’annonce.

Pourquoi un complexe aquatique

Il semble que cette construction était le projet le plus demandé par la communauté. « On est géographiquement isolé avec notre immense territoire. Le village représente 7-8 % du terrain. Nous sommes à plus d’une vingtaine de minutes des autres municipalités. On m’a dit qu’on était tanné de faire le déplacement pour des activités comme ça », renchérit-elle 

Caractéristiques

Le complexe aquatique sera situé entre l’aréna et l’école Le Harfang. Il comportera six corridors, une patinoire, des vestiaires, une terrasse, un espace bistro, un deuxième étage pour des événements et de l’accès pour les gens à mobilité réduite.

L’emprunt se chiffrera à 12 M$, sur une durée de 20 ans tandis que le coût annuel de gestion est évalué à 250 000$. « On va tout faire pour trouver du financement et des subventions et ainsi diminuer le montant de construction. Plusieurs m’ont dit que le contexte faisait peur, mais nous allons travailler fort pour débourser le moins possible », expliquent la mairesse et son comité. L’augmentation des taxes est estimée en moyenne de 189 $ pour une propriété estimée à 250 000 $ jusqu’à 454 $ pour une résidence évaluée à 600 000 $.  

Prochaine étape

La prochaine étape sera de régler le dossier du terrain qui appartient en partie à la CSSMI. Ensuite, il faudra développer les plans, faire des appels d’offres et des devis. « On estime faire la caution du prêt en janvier ou février. Il y aura donc un registre ouvert. Si les citoyens veulent s’opposer, ce sera à ce moment. Ils pourront demander un référendum, ce qui coûte autour de 90 000 $. Nous, ce qu’on vise, c’est une première pelletée de terre au printemps 2023 », renchérit Julie Boivin.

Réponses sur les réseaux sociaux

Alors que le résultat des votes était positif, la réponse sur les réseaux sociaux le fut beaucoup moins. La page Facebook de la ville est actuellement remplie de commentaires négatifs. Une bonne partie se plaignant que certains problèmes sont beaucoup plus urgents que la construction d’une piscine.

« Nous sommes conscients des questionnements. L’usine d’eau potable est déjà enclenchée. L’emprunt est officialisé depuis février. L’eau est potable, mais elle a beaucoup de calcaire. Ça représente un gros investissement. Pour la rapidité sur les routes, c’est un phénomène partout au Québec. On a discuté avec la SAAQ pour une campagne de sensibilisation à la vitesse et on travaille avec le service de police », explique la mairesse.

Finalement, celle-ci a voulu rassurer la population que la compilation a été vérifiée plusieurs fois et triée avec le code et l’adresse IP pour garantir une rigueur dans les résultats.