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La FADOQ et la RIPTB unissent leurs forces

La FADOQ et la RIPTB unissent leurs forces

Publié le 04/02/2019

Les 17 et 28 janvier, Éric Huard-Legault, policier à la Régie intermunicipale de police Thérèse-De Blainville (RIPTB), a offert une conférence au Club FADOQ des Retraités de la section locale 698 de Boisbriand afin de les sensibiliser à être vigilants et à devenir des «Aînés-Avisés», le nom du programme préventif mis sur pied, en collaboration avec le Centre d’action bénévole Solange-Beauchamp.

Lors de ces deux conférences, l’agent Huard-Legault a bien évidemment parlé des fraudes dont sont trop souvent victimes les personnes âgées et donné des trucs pour éviter de se faire piéger par «un supposé petit-fils» , par exemple.

Le policier a aussi abordé les cas de maltraitance, rappelant qu’ils sont encore trop fréquents.

«C’est une réalité qui est assez sournoise, dit-il. Les aînés veulent des services, de l’aide, mais quelquefois, des gens entrent dans leur vie et adoptent des comportements inappropriés. Il faut être certain que ces gens comprennent si c’est bien ou pas ce qui est en train de se produire.»

C’est justement à quoi s’attarde l’agent Huard-Legault dans ses conférences. Il le fait en rappelant notamment à son auditoire leurs droits comme individus et l’importance de savoir dire non lorsqu’il le faut. Après leur avoir donné des trucs pour sortir de leur isolement, il les dirige ensuite vers des ressources qui peuvent leur venir en aide s’ils se sentent lésés, tels le 811, le CAB Solange-Beauchamp ou encore la Ligne Aide Abus Aîné (1 888 489-2287). L’an dernier, cette dernière a reçu en moyenne 430 appels par mois. Plus de 30 % de ceux-ci étaient liés à des situations de maltraitance.

«Souvent, les aînés ont peur de dénoncer de l’abus, car cela vient de quelqu’un de proche de la famille, comme un frère, une sœur, un enfant, mais ils doivent comprendre que l’avenue de porter des accusations n’est pas la seule» , d’insister Éric Huard-Legault qui pourrait, par exemple, rencontrer le ou les fautifs en compagnie de la personne lésée pour tenter de trouver un terrain d’entente.

«Nous, ce qu’on veut, c’est que la maltraitance arrête! De dire que ça suffit afin que la personne se sente à nouveau en sécurité.»

AQDR

L’Association québécoise des droits des retraités (AQDR) a récemment rédigé un guide, accessible par le biais du [http://aqdr.org], pour outiller les aînés à reconnaître la maltraitance et à la prévenir.

Ceux et celles qui souhaiteraient par ailleurs inviter une activité de sensibilisation Aîné-Avisé dans leur organisme, résidence ou municipalité, peuvent le faire en communiquant avec la FADOQ des Laurentides au 1 877 429-5858.