La décision de Blainville saluée par la communauté laurentienne

La Ville de Sainte-Thérèse, par voie de communiqué, a tenu à féliciter le conseil municipal de Blainville pour sa décision de résilier l’entente de principe conclue en mars 2020 avec l’entreprise Stablex, qui aurait permis à cette dernière d’enfouir des déchets dangereux sur un terrain situé en plein cœur de tourbières à grande valeur environnementale.

« Ce geste courageux contribuera à préserver nos écosystèmes, y compris le bassin versant de la rivière aux Chiens dont le terrain ciblé faisait partie », déclare la Ville de Sainte-Thérèse.

« L’environnement est le fondement de la qualité de vie de nos citoyens et des générations futures. C’est pourquoi je félicite la Ville de Blainville pour cette décision sage et éclairée, qui nous encourage par la même occasion à se pencher sur l’enjeu de la disposition et de la réduction des matières produites par l’homme artificiellement et qui sont néfastes pour l’environnement », mentionne le maire de Sainte-Thérèse, Christian Charron.

La Fédération de l’Union des Producteurs Agricoles (UPA) de la région Outaouais-Laurentides, ainsi que son syndicat local des Basses-Laurentides, ont aussi accueilli favorablement le geste.

« En tant qu’organisation dédiée à l’agriculture durable, nous sommes conscients de l’impact que les choix environnementaux peuvent avoir sur nos terres et nos collectivités, écrit l’UPA dans un communiqué. La Ville de Blainville a pris une décision qui reflète la nécessité de préserver nos ressources naturelles et de protéger notre environnement. »

L’UPA croit que la protection des sols et de la biodiversité est primordiale pour garantir un avenir solide pour l’agriculture et les régions rurales, et que la résiliation de Blainville « témoigne de la prise en compte de ces enjeux cruciaux par la Ville. » Elle dit comprendre que ces décisions ne sont pas prises à la légère et qu’elles nécessitent des évaluations approfondies.

« Nous attendrons tout de même avec impatience la décision finale du bureau d’audiences publiques sur l’environnement », conclut l’UPA.