logo journal nord-info
icon journal
featuredImage

Pierre Leclerc pose devant l’oratoire Saint-Joseph, monument patrimonial qu’on voudrait bien préserver, restaurer et mettre en valeur. (Photo Claude Desjardins)

GalleryImage1

Bâtiment patrimonial érigé en 1886, en façade du Séminaire de Sainte-Thérèse (aujourd’hui le Collège Lionel-Groulx), le petit oratoire Saint-Joseph, se trouve actuellement dans un piteux état. (Photo Claude Desjardins)

La COVID-19 bouscule le calendrier

Publié le 27/05/2020

Dans le contexte de la pandémie de COVID-19 (refrain à la mode), la Société d’histoire et de généalogie des Mille-Îles (SHGMI) se voit forcée de revoir son calendrier quant au projet de restauration et de mise en valeur de l’oratoire Saint-Joseph, situé en façade du Collège Lionel-Groulx. Une première activité de concertation, qui devait se dérouler ces jours-ci, se voit donc reportée à l’automne.

Lancé en 2018 sous la responsabilité de Pierre Leclerc, féru d’histoire et citoyen de Sainte-Thérèse, le Projet Oratoire a traversé deux phases préliminaires, jusqu’ici, dont la tenue d’une conférence prononcée par le principal intéressé, lequel rappelait à nos mémoires les origines de ce petit bâtiment érigé en 1886, quelques années après la reconstruction du Séminaire de Sainte-Thérèse (aujourd’hui le Collège Lionel-Groulx) qui avait été la proie des flammes, en 1881. Une grande collecte populaire avait alors été lancée avec succès et, pour remercier la Providence, le supérieur de l’époque, Antonin Nantel, avait fait construire le petit oratoire qui est par la suite devenu un lieu de pèlerinage jusque dans les années 1960, avant de tomber en désuétude et de voir son état se détériorer, à tel point qu’on l’a entouré d’une clôture et que des câbles de métal ont dû être installés pour en contenir la structure.

D’abord, se voir et discuter

Dans une deuxième phase, un documentaire a été réalisé, l’an dernier, en collaboration avec la Télévision des Basses-Laurentides (TVBL), lequel servira de base de discussion lors d’une première activité de concertation (celle qui vient d’être reportée), et d’un exercice similaire prévu à l’hiver 2021. Ces deux activités constituent la troisième phase du Projet Oratoire. «Il s’agit de discussions entre différents acteurs, incluant principalement les ministères concernés par la restauration prévue et les institutions municipales et régionales qui ont le mandat ou qui montre de l’intérêt pour la mise en valeur du patrimoine bâti», de préciser Pierre Leclerc sans s’avancer quant à ceux et celles qui se retrouveront autour de la table de discussion. En fait, c’est là qu’on était rendu quand le virus est venu chambouler la vie du monde entier.

En amont, Pierre Leclerc et la SHGMI ont fait appel à la firme Patri-Arch, spécialisée en patrimoine et en architecture, à qui l’on a d’abord confié le mandat de produire un document de réflexion destiné à alimenter cette phase III du Projet Oratoire, puis d’organiser et d’animer les deux activités de concertation et de sensibilisation dont il est question plus haut. Une somme de 4 599 $, incluant les taxes, a été engagée dans le processus, fruit d’une subvention de 15 000 $ répartie sur trois ans et provenant de la Ville de Sainte-Thérèse et du ministère de la Culture et des Communications.

 «Ces discussions en deux étapes devraient faire aboutir le dossier et fournir des pistes pour une éventuelle mise en valeur», souhaite Pierre Leclerc.