Lucie Lecours, candidate de la CAQ dans Les Plaines, joint sa voix à celle de son chef, François Legault, pour proposer un vaste chantier d’agrandissement, de rénovation et de construction d’écoles. 
«Un gouvernement de la CAQ va offrir ce qu’il y a de mieux à nos enfants, en commençant par de belles écoles. On veut offrir à nos enfants les plus belles écoles au monde, rien de moins» , a déclaré le chef caquiste. 
«Mère de deux jeunes adultes, la persévérance scolaire est au cœur de mes préoccupations. Pour contrer le décrochage scolaire et donner le goût aux enfants d’aller à l’école, on doit leur offrir un environnement attrayant. Encore aujourd’hui, une école sur deux est en mauvais état. Nos jeunes méritent mieux et nous avons le devoir, comme société, de valoriser l’éducation» , fait valoir pour sa part la candidate Lucie Lecours, par voie de communiqué acheminé au journal. 
Après 15 ans de régime libéral, seulement 45 % des écoles primaires et 53 % des écoles secondaires seraient dans un état dit «satisfaisant» . En somme, une école sur deux au Québec serait considérée comme en mauvais ou très mauvais état. 
Or, si le bilan libéral constitue «un énorme problème» , aux dires des caquistes, il représente aussi une opportunité, selon le chef de la CAQ; une opportunité «de faire plus et de faire mieux» pour les enfants. 
Un gouvernement caquiste mettrait donc en œuvre un grand chantier d’agrandissement, de rénovation et de construction d’écoles, en y consacrant des moyens considérables, et dont la planification serait désormais prévue sur un horizon pluriannuel de cinq ans. 
La CAQ promet également un concours d’architecture pour chaque nouvelle école bâtie. Selon l’avis des candidats, il faut placer la beauté et l’attractivité au cœur de nos priorités en matière de construction ou d’agrandissement d’écoles.

La CAQ souhaite offrir «les plus belles écoles au monde» 

Âgé de 22 ans, Gabriel Gousse, candidat du parti québécois dans Blainville, est l’un des plus jeunes candidats à se présenter aux élections du 1er octobre. Qu’à cela ne tienne, il compte bien devenir le député «le plus présent, accessible et ouvert que Blainville a connu» . 
Celui qui a interrompu ses études universitaires pour entrer dans cette course aux suffrages est fier de répondre qu’il n’a que 22 ans lorsqu’on lui pose la question. Et on lui pose souvent, admet-il. Il insiste toutefois sur le fait que l’âge a peu d’importance. S’il a choisi de s’impliquer, c’est pour donner une voix plus forte aux Blainvilloises et aux Blainvillois. 
«Je veux faire bénéficier les citoyens de l’avantage “jeunesse”; être la voix de tous ceux que l’on n’entend jamais, être accessible et ouvert aux suggestions de tous» , affirme M. Gousse, avant d’ajouter vouloir travailler au bénéfice des familles et des jeunes, tout en redonnant respect et dignité aux aînés et aux proches aidants. 
«C’est ça s’occuper de notre monde, sérieusement! lance-t-il. Je regarde vers l’avenir et je sais que j’ai l’énergie et la détermination pour être un représentant disponible, et surtout dévoué au bien commun de la communauté.» 
<h3>Enjeux locaux</h3>
Au-delà de ses responsabilités parlementaires, Gabriel Gousse, s’il est élu, entend bien se consacrer aux enjeux locaux et régionaux. Plus précisément, il souhaite faire de la protection de l’environnement sa priorité. À cet effet, l’un des projets qu’il voit pour le Québec de demain est la modernisation du système de transport. 
«Mon objectif est l’électrification de tous les transports scolaires et publics d’ici 2030. Nous avons les acquis et l’ingénierie pour le faire ici même dans la région des Laurentides, il ne s’agit que d’en faire notre priorité. Après son élection, le Parti québécois prend l’engagement formel que tous les autobus scolaires nouvellement acquis seront 100 % électriques et fabriqués au Québec. Les citoyens savent qu’au Québec, l’avenir des transports se trouve dans l’électricité et non dans les hydrocarbures.» 
Le candidat péquiste veut aussi travailler à intensifier le covoiturage dans le transport privé, un secteur reconnu pour émettre le plus d’émission de gaz à effet de serre (GES) au Québec, dit-il. 
«Nous avons un plan et des mesures concrètes pour protéger notre environnement tout en développant des transports propres et plus efficaces.» 
Il parle notamment du Grand Déblocage du Parti québécois, soit une kyrielle de mesures immédiates comme des voies réservées sur les autoroutes 13, 15 et 19, plus de wagons et plus de fréquences sur les trains de banlieue. Toutes des mesures qui, soutient M. Gousse, permettront de réduire considérablement le nombre de voitures sur nos routes, et cela, à très court terme. 
«Nous avons plusieurs autres mesures telles que le Tinder du covoiturage, où le conducteur ainsi que le passager recevront chacun 4 $ par voyage pour les inciter à partager leur transport. On parle également d’incitatifs au télétravail» , ajoute le candidat né à Rosemère, mais qui habite aujourd’hui à Blainville. Il s’engage en outre à porter personnellement le dossier du parachèvement de l’autoroute 19. 
«Ce dossier poireaute depuis trop longtemps, il est temps qu’il aboutisse et je vais m’en occuper!» a-t-il conclu.

À 22 ans, il est l’un des plus jeunes candidats

Marc-Olivier Leblanc, candidat péquiste dans Les Plaines, appuie les propositions du Parti québécois en matière de langue et d’immigration, notamment quant à l’assujettissement des entreprises fédérales à la Charte de la langue française, à sa bonification (loi 202) et à l’exigence d’une connaissance minimale du français pour les immigrants économiques. 
<h3>«des lois à la hauteur de nos objectifs» </h3>
Depuis son adoption en 1977, la Charte de la langue française de Camille Laurin a vu son impact considérablement réduit à coups d’amendements et de renvois de la Cour suprême du Canada, aux dires du candidat. Le Parti québécois compte renverser la tendance en mettant en place la loi 202, qui, comme une suite de la loi 101, ratisserait plus large, touchant entre autres les entreprises fédérales. 
«Les habitants de Les Plaines ont à cœur leur langue et leur culture, et je sais qu’ils sont troublés par le recul du français au Québec. Dans les années qui ont suivi l’adoption de la loi 101, le français n’était non seulement plus en perte de vitesse, il gagnait du terrain! C’est ce que j’espère voir au Québec dans les années qui suivront l’adoption de la loi 202 et c’est un espoir que je partage avec mes collègues candidats.» 
<h3>Faciliter l’intégration </h3>
Trop souvent, des gens nouvellement arrivés peinent à se trouver du travail ou quittent le Québec à cause d’une «trop faible connaissance du français» . Afin de pallier cette problématique et de faciliter l’intégration des nouveaux arrivants, un gouvernement du Parti québécois demanderait avant l’arrivée une connaissance minimale du français. 
«À travers mon expérience avec la population immigrante des Basses-Laurentides en tant qu’agent de projet chez ABL Immigration, j’ai pu voir comment, une fois levée, la barrière de la langue se transforme en un formidable pont entre Québécois, nouveaux et moins nouveaux. C’est pourquoi je pense que mieux préparer les gens qui souhaitent venir au Québec en encourageant l’apprentissage du français rendra leur intégration plus facile à l’arrivée.» 
<h3>le nombre d’immigrants </h3>
Le Parti québécois propose de donner le mandat à la vérificatrice générale de recommander au gouvernement du Québec un nombre d’immigrants à accueillir par année en fonction de sa capacité à les intégrer. 
«En ce moment, le Québec accueille environ 50 000 immigrants par année. De ce nombre, 15 000 quittent le Québec chaque année. Manifestement, nous ne pouvons en intégrer autant. C’est pourquoi nous voulons demander à la vérificatrice générale de nous conseiller un nombre raisonnable pour éviter de gaspiller de l’argent et de l’énergie pour générer des échecs d’intégration» , conclut Marc-Olivier Leblanc, via communiqué de presse.