logo journal nord-info
icon journal
La CAQ et le PQ émettent plusieurs réserves

La Caq Et Le Pq émettent Plusieurs Réserves

La CAQ et le PQ émettent plusieurs réserves

Publié le 13/03/2018

Si les municipalités des Basses-Laurentides se disent satisfaites dans l’ensemble du Plan d’action en matière de sécurité civile relatif aux inondations qu’a déposé le ministre Martin Coiteux, ce n’est pas le cas pour la Coalition Avenir Québec (CAQ) et le Parti québécois (PQ) qui, tous deux, accueillent le document en question avec plusieurs réserves.

Si les municipalités des Basses-Laurentides se disent satisfaites dans l’ensemble du Plan d’action en matière de sécurité civile relatif aux inondations qu’a déposé le ministre Martin Coiteux, ce n’est pas le cas pour la Coalition Avenir Québec (CAQ) et le Parti québécois (PQ) qui, tous deux, accueillent le document en question avec plusieurs réserves.

Rappelons que ce plan d’action du ministre de la Sécurité publique du Québec a été déposé le 1er mars dernier. Le document comporte 24 mesures, dont l’obligation pour les municipalités de se doter d’un plan d’urgence, et un investissement immédiat de près de 50 M$.

Il fait suite aux inondations du printemps 2017 qui ont touché plus de 5 300 résidences réparties dans 291 municipalités, et ce, dans 15 régions du Québec, dont celles des Basses-Laurentides situées en bordure du lac des Deux Montagnes et de la rivière des Mille Îles. Elles ont également forcé l’évacuation de plus de 4 000 personnes, ainsi que la fermeture de plusieurs routes.

Les réserves de la CAQ

Pour une, la députée provinciale de Mirabel pour la CAQ, Sylvie D’Amours, estime que ce plan d’action arrive bien tard et ne vient surtout pas régler la «gestion catastrophique» menée par le ministre Coiteux, pendant et après les inondations.

Faisant remarque qu’il aura fallu 11 mois à Martin Coiteux pour se doter d’un plan d’action, qui constitue tout de même, dit-elle, un «pas dans la bonne direction» , Mme D’Amours se désole du fait qu’il évite de toucher à la bureaucratie libérale et à la lenteur au ministère de la Sécurité publique, qui ont été, à son avis, les sources de nombreux problèmes.

«Je suis d’accord avec l’objectif de doter les municipalités d’un plan d’urgence, mais le ministre aurait mieux fait de regarder dans sa propre cour en expliquant comment il mobiliserait plus d’effectifs de son propre ministère lors d’un désastre. En effet, l’incapacité du ministère de la Sécurité publique à venir en aide rapidement aux citoyens touchés le printemps dernier a été largement démontrée par des sinistrés» , d’indiquer la députée caquiste.

Les réserves du PQ

Du côté du PQ, les députés Sylvain Gaudreault, Stéphane Bergeron et Martin Ouellet, porte-paroles de la première opposition concernés par ce dossier, déplorent, eux, «la vision à court terme» dont fait preuve le gouvernement libéral.

«Ce que le gouvernement a présenté aujourd’hui, c’est un saupoudrage de mesures, en silos, sans réelle vision d’avenir. Ce plan d’action vise à réagir aux événements, alors que le travail doit se faire en amont» , ont commenté les trois députés péquistes.

Ceux-ci font aussi remarquer que le gouvernement a complètement oublié les sinistrés du printemps dernier dans son plan. «Les gens touchés par les crues printanières de 2017 réclamaient de l’aide psychologique; soit le ministre ne les a pas entendus, soit il ne les a pas écoutés. Quoi qu’il en soit, il a failli à la tâche» , de conclure ceux-ci.