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Journée nationale des patriotes: une longue fin de semaine de découvertes

Un cri à la mémoire des patriotes qui ont combattu dans le Vieux-Saint-Eustache en 1837.

Journée nationale des patriotes: une longue fin de semaine de découvertes

Publié le 22/05/2015

Lors de la longue fin de semaine du congé de la Journée nationale des patriotes, ça grouillait de partout dans le Vieux-Saint-Eustache.

En effet, 1 900 personnes ont pris part aux activités qui ont eu lieu du 16 au 18 mai. Celles-ci, organisées par la Corporation du moulin Légaré, la Ville de Saint-Eustache et par plusieurs organismes, ont profité tant aux citoyens qu’aux touristes. Avec le chaud soleil, les amateurs d’histoire, d’architecture et de photographie ont pu découvrir à pied les attraits de chez nous.

Plus particulièrement, vers 10 h 30, le lundi 18 mai dernier, une centaine de personnes étaient réunies sur le site de la Maison de la culture et du patrimoine pour les discours de la cérémonie commémorative des patriotes. Le maire suppléant de la Ville de Saint-Eustache, Raymond Tessier, s’est dit très émotif d’en être. «Je suis fier de ma ville. C’est ici que ça s’est passé, ces événements qui ont marqué le Québec et le Canada. Je peux vous dire une chose: les patriotes n’ont pas fait ça pour rien. Ils ont fait avec des canons ce que nous, nous avons pu faire à deux reprises avec un crayon», a-t-il déclaré.

Les 23 choristes du Chœur des Îles de Saint-Eustache, parés de costumes d’époque, ont entonné des chants de leur répertoire. Les salves de fusils ont retenti et le drapeau vert-blanc-rouge des patriotes a été hissé au sommet du mât devant la Maison de la culture et du patrimoine.

Parmi les gens présents se trouvaient Marie-Josée Vincent et Patrick Boivin. Ces résidants de Mascouche ont parcouru des kilomètres pour assister aux célébrations avec leurs trois filles. «Je trouve important de montrer à nos filles d’où l’on vient et que la démocratie et le fait français ne se sont pas faits dans la facilité», a expliqué Marie-Josée Vincent.

Quant à l’Eustachoise Isabelle Vallée, c’est la visite du moulin Légaré qui l’a attirée. «C’est la première fois que je voyais le film qui a été fait sur le moulin et je le trouve très réussi. J’ai apprécié ma visite et je compte continuer ma promenade pour croquer avec ma caméra quelques images du Vieux-Saint-Eustache», a précisé cette dernière.

Même son de cloche chez les Eustachois Nathalie Lévesque et François Doyon qui partageaient un audioguide. Ils en ont profité pour découvrir l’exposition Colle, papier, ciseaux de Claude Lafortune.

Ils ont aussi apprécié l’exposition permanente sur la Rébellion des patriotes de 1837 présentée à la Maison de la culture et du patrimoine. «La guide était très intéressante. Elle nous a d’ailleurs appris ce qu’était le charivari, ce tapage collectif que faisaient les citoyens d’autrefois lors de la nuit de noces de deux personnes avec une grande différence d’âge. Et ce, jusqu’à ce qu’ils paient une somme d’argent!» a dit en riant François Boivin.

Pour Nathalie Lévesque, c’est la découverte de la maison Gratton-Chesser qui l’a frappée. «Elle fait partie du décor du Vieux-Saint-Eustache, mais je ne l’avais jamais remarquée. C’est la plus vieille maison de la ville, avec une belle architecture», a-t-elle confié.

Pour le président de la Corporation du moulin Légaré, Michel Goyer, l’événement a été une réussite. «Nous sommes heureux et satisfaits de l’événement qui revêt un caractère encore plus festif cette année. L’an prochain, les visiteurs pourront aussi vivre le Symposium des Patriotes», de conclure ce dernier.