C’est avec l’appui unanime de l’exécutif du Parti québécois (PQ) de cette circonscription que Jean Philippe Meloche présente sa candidature à l’investiture qui aura lieu le mercredi 27 juin prochain dans Groulx. Cet économiste et spécialiste des questions de finances municipales et de transports urbains souhaite y porter les couleurs du Parti québécois aux élections provinciales du 1er octobre prochain. 
«Le PQ est le parti qui a le plus contribué à l’émancipation du Québec au cours des 40 dernières années. Il a toujours formé de bons gouvernements. Et si on veut un jour réaliser l’indépendance, il faudrait peut-être éviter de porter au pouvoir des partis fédéralistes, libéraux ou caquistes. On s’est éloigné de notre objectif au cours des dernières années. J’aimerais contribuer à rattraper le terrain perdu» , d’affirmer, par voie de communiqué de presse, ce militant de longue date dans l’organisation péquiste de la région des Laurentides pendant plusieurs années. 
<h3>La congestion, un enjeu</h3>
Jean-Philippe Meloche est professeur d’économie urbaine à l’École d’urbanisme et d’architecture de paysage de l’Université de Montréal, de même que chercheur «fellow» au Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations (le CIRANO). Il a publié plusieurs ouvrages sur des questions économiques liées aux transports urbains, aux taxes municipales et au développement immobilier. Il intervient régulièrement dans les médias nationaux pour commenter les politiques publiques dans ces domaines. 
Sur le plan professionnel, il a aussi travaillé plusieurs années dans la région des Laurentides, notamment comme conseiller en développement régional à la Conférence régionale des élus des Laurentides. 
«La congestion devient un enjeu majeur pour les résidents de Groulx. Les options de transport en commun sont limitées. Avec le Grand déblocage que propose le Parti québécois, on réduira de 10 % le nombre de voitures sur les routes. La baisse de congestion conséquente permettra aux citoyens du comté de passer plus d’heures en famille à pratiquer les loisirs qu’ils aiment. Avoir un économiste spécialiste de ces questions dans l’équipe du Parti québécois est certainement un atout» , de soutenir M. Meloche. 
Enfin, selon Yannick Gagnon, président de l’exécutif local, «Jean-Philippe Meloche représente une très bonne candidature pour la circonscription. Il a grandi ici et connaît bien les enjeux. Le fait qu’il soit économiste lui permettra, en plus, de donner la réplique à son vis-à-vis durant la campagne électorale. Ce sera un atout indéniable pour l’équipe économique du Parti québécois.»

Jean-Philippe Meloche, candidat à l’investiture péquiste dans Groulx

Il semble que le retour du beau temps a pour conséquence d’inciter les automobilistes à appuyer sur le champignon! En mai dernier, le radar fixe situé sur l’autoroute de Laurentides, en direction sud, à la hauteur du kilomètre 24, a rapporté 162 212 $ au gouvernement du Québec. 
Pas moins de 825 constats d’infraction ont été émis au cours du mois de mai 2018 en raison de la présence de ce radar, soit près d’une trentaine par jour. 
Le mois précédent, quatre fois moins de contraventions (239) avaient été expédiées par la poste aux conducteurs fautifs, comme en font foi les statistiques recueillies sur le site Internet du ministère de la Justice. L’État avait alors mis la main sur 66 472 $ de recettes. 
Depuis la mise en service des radars fixes au Québec, en août 2009, c’est une somme impressionnante de 68 M$ qu’a collectés Québec grâce aux quelque 545 000 contraventions émises. 
Le radar de la 15 Sud, mis en service le 14 juillet 2016, est une vraie petite mine d’or pour Québec. La signification de 17 733 constats d’infraction lui a permis de récolter quelque 3,2 M$.

Le radar de la 15 a été gourmand en mai

Elles ne seront opérationnelles qu’au début de la prochaine année scolaire (il faut bien les configurer comme il se doit), mais les enfants n’étaient pas moins heureux de les recevoir, d’autant plus qu’on leur a présenté la chose comme un outil qui donne le goût d’apprendre et qui permet aussi de s’amuser.
«Cette année, grâce à nos donateurs, nous aurons pu distribuer environ 80 tablettes» , de préciser M. Sagi. Mise sur pied en 2013 par Catherine Chevrette et Nancy Ménard-Cheng, la Fondation Justine et Florence se donne pour objectif de faire une différence dans la vie et le développement des enfants autistes. L’idée de distribuer des tablettes électroniques émane de rencontres et de discussions avec le personnel spécialisé de maintes écoles québécoises. Depuis deux ans, environ 250 tablettes, avec des cartes et des applications spécifiques aux besoins exprimés, ont alors pu transiter vers les écoles, via la Fondation.
<h3>Favoriser les apprentissages</h3>
«Nous estimons que c’est l’outil le plus performant, d’exprimer Alain Sagi. Ça permet aux enfants d’être dans leur bulle et de demeurer concentrés plus longtemps. Avec une tablette, le niveau d’attention est énorme. Ça permet à ces enfants, qui sont tous très intelligents, de développer leurs habiletés en lecture et en mathématiques, par exemple. Ça peut aussi aider à calmer des crises, parfois.» 
À la lumière de ces constats, M. Sagi ajoute que les membres de la Fondation qu’il représente s’étonnent du fait qu’on en retrouve si peu dans les classes spécialisées, chose à laquelle l’organisme tente de remédier.
<h3>Un outil de plus</h3>
«Les enfants pourront les utiliser pour leurs différents apprentissages, pour travailler la communication et la motricité fine, entres autres» , d’énumérer Isabelle Charbonneau, éducatrice spécialisée au Tandem, laquelle a monté le dossier et acheminé la demande auprès de la Fondation. Le tout profitera à quelque 28 enfants, dès le début de la prochaine année scolaire, a-t-on appris.
«C’est un outil interactif qui est simple et facile à utiliser pour nos élèves. C’est un outil de plus, en fait, pour travailler les matières académiques. Elles aideront aussi les plus vieux qui participent au projet théâtral de l’école à apprendre leurs textes. Mais c’est un outil parmi tous les autres. On ne délaissera pas les crayons et on continuera de manipuler des objets» , précise Mme Charbonneau.
Pour obtenir ces tablettes, il suffit de présenter un dossier à la Fondation Justine et Florence qui, après analyse des besoins, entame les procédures de cueillette de fonds, d’achat et de distribution.