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«Je trouve le silence de M. Cantin très inquiétant»– Louis Lamarre

«Je trouve le silence de M. Cantin très inquiétant»– Louis Lamarre

Publié le 15/03/2011

Tant que le ministère des Affaires municipales n’encadrera pas le processus d’adjudication des contrats municipaux par le moyen de sanctions plus sévères pour les contrevenants, tout restera au beau fixe.

C’est ce qu’a voulu rappeler Louis Lamarre, conseiller municipal à l’opposition, lorsque interrogé au sujet des répercussions que peut avoir la diffusion de reportages tels que celui de l’émission Enquête du 10 mars dernier, à Radio-Canada, sur le phénomène du trafic d’influence dans le monde municipal et dont il a été l’un des intervenants.

Il espère maintenant que faire la lumière de la sorte sur les évènements aidera les citoyens à avoir une meilleure compréhension et les incitera à se mobiliser davantage et à demander des comptes au maire François Cantin lors de la prochaine séance du conseil municipal de Blainville, prévue le 22 mars prochain.

«Je trouve le silence de M. Cantin très inquiétant à mon point de vue. C’est préoccupant que le maire ait refusé de répondre aux questions des journalistes dans le reportage d’Enquête de jeudi dernier. Est-ce que M. Cantin est fatigué d’avoir à répondre des gestes de son administration? Peut-être», déclare Louis Lamarre.

Avertir le plus de citoyens possible

Un autre citoyen blainvillois très actif à Blainville, John W. Babiak, était également l’une des personnes interrogées dans le cadre du reportage radio-canadien. Le créateur du site Blainville.org, qui suit et commente l’actualité municipale blainvilloise depuis plusieurs années déjà, considère que le reportage influera sur l’opinion publique et la mobilisation citoyenne.

«Ce ne sont pas tous les citoyens qui sont au courant de ce qui se passe. Il faut les alerter. Des contribuables qui n’arrivent même pas à payer leur compte de taxes doivent savoir que leur ville dépense six fois plus de leur argent en contrats de communication qu’une ville de taille et de population semblables comme Saint-Eustache et donne des contrats sans appel d’offres à des amis», proclame M. Babiak.