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<em>«Je crois vraiment à notre centre-ville», </em>Anne-Marie Landry

Quand elle a décidé d’ouvrir son restaurant

«Je crois vraiment à notre centre-ville», Anne-Marie Landry

Publié le 02/09/2014

Quand elle a quitté le monde de la restauration au profit de celui de la comptabilité, il y a quelques années, Anne-Marie Landry savait déjà que c’était pour mieux y revenir. Elle savait aussi que son restaurant ne pouvait avoir pignon sur rue ailleurs qu’au centre-ville de Sainte-Thérèse. «J’habite Sainte-Thérèse depuis 23 ans et je crois vraiment à notre centre-ville», maintient‑elle.

Pour sa première rentrée scolaire, La Bagelière a plutôt choisi de miser sur sa clientèle existante. «Beaucoup de gens des bureaux et de travailleurs des alentours viennent manger ici. C’est important pour moi de garder ma clientèle toute l’année», note‑t‑elle. Ce qui n’exclut pas une éventuelle clientèle étudiante. «J’ai voulu offrir un rabais aux étudiants, mais je me suis prise trop tard pour afficher dans leur agenda scolaire.»

Jeune commerce (La Bagelière a ouvert ses portes en février) parmi une soixantaine d’autres, le restaurant se veut différent, unique. «Comme tous les autres restaurants du centre-ville. On a tous une offre différente», pointe-t-elle, en référence, notamment à ses voisins Pomme frite et Deux, des alliés plutôt que des concurrents.

Cette unicité, c’est aussi la force du centre-ville, croit‑elle. Unir ses efforts dans un but commun: celui d’amener les gens à découvrir le centre-ville et ses commerces. «Il faut que les gens passent devant nos commerces. Pour ça, il faut être invitants et entretenir l’apparence de nos commerces», croit celle qui ramasse régulièrement mégots de cigarette et autres détritus devant sa porte. «Peut-être que la Ville pourrait installer des cendriers?» suggère‑t‑elle.

Saveurs locales

Maintenir une offre unique implique nécessairement faire de bons choix. Celui d’Anne-Marie réside dans ses assiettes colorées, qu’elle garnit de saveurs… locales. «Ici, tout est fait maison, tout est frais. Mon café vient de chez Déli‑Caf, à Sainte-Thérèse, mon thé de chez Bonthé, à Blainville et mon fromage de la Fromagerie Mirabel», détaille‑t‑elle.

Même la musique qui sort des haut-parleurs est celle diffusée par la radio régionale CNV 24/7 Basses-Laurentides.

Déterminée à faire connaître l’âme qui se dégage du centre-ville de Sainte-Thérèse, Anne-Marie Landry croit que chaque petit geste posé peut faire une différence. Elle songe d’ailleurs à se joindre au GEST (Groupement des entreprises de Sainte-Thérèse) afin d’unir ses efforts à ceux des autres commerçants. «Je manque un peu de temps, mais ça fait partie de mes intentions.»