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J’apprends et je retiens l’orthographe des mots

J’apprends et je retiens l’orthographe des mots

Publié le 03/12/2015

Le 26 novembre dernier avait lieu le lancement du livre «J’apprends et je retiens l’orthographe des mots» à la bibliothèque de Rosemère. Un ouvrage pédagogique, écrit par deux auteures des Laurentides, qui pourrait simplifier la vie de plusieurs parents qui ont des enfants ayant des troubles d’apprentissage.

En effet, ce livre explique l’une des méthodes du Programme neurolinguistique (PNL), une approche que les deux auteures jugent efficace pour aider les élèves à mémoriser les mots et leur orthographe. Une méthode qui se caractérise « grosso modo » par le fait de faire copier le mot à retenir à l’enfant, à créer une image (visualisation), à encadrer le mot à l’aide d’un crayon et à coller ce mot sur un mur (en haut et à gauche) à la vue de l’enfant.

«La PNL a été élaboré par deux chercheurs qui ont étudié les chemins qu’empruntent les informations dans notre cerveau chez des élèves qui apprenaient rapidement. Pour notre part, Josée Préfontaine et moi avons vulgarisé une des notions de la PNL pour qu’elle soit plus facilement compréhensible par les élèves, les parents et les enseignants. Même les adultes en apprentissage du français peuvent l’adopter!», explique l’orthopédagogue et co-auteure du livre, France Aylwin.

Loin de faire une critique sévère du système actuel d’éducation, France Aylwin indique que tous les élèves ne cadrent pas toujours dans le moule appliqué par le Ministère de l’Éducation, Enseignement supérieur et Recherche du Québec. Elle explique avoir pu observer tout au long de sa carrière que les élèves qu’elles rencontraient en consultation n’assimilaient pas toujours bien les matières scolaires avec les méthodes traditionnelles d’enseignement.

Parmi la vingtaine de jeunes avec qui France Aylwin a expérimenté la méthode PNL se trouvait le fils de la Lachutoise Josée Préfontaine, la seconde auteur de l’ouvrage. «France a grandement aidé mon fils Antoine et j’ai été étonné de la rapidité avec laquelle mon fils a intégré les notions qu’elle lui a appris. Cela lui a donné beaucoup de confiance en lui et a augmenté son estime de lui. C’est par la suite que nous avons décidé d’écrire ce livre ensemble», explique cette dernière.

Et lors du lancement du livre, le Thérésien et parent Martin Laporte était de ceux qui ont fait dédicacer leur livre par les auteures. «Mon fils a été dans l’un des groupes qui ont testé le livre avant sa sortie. Je peux vous dire que c’est une technique rapide et que mon fils y a bien réagi. Pas plus tard que la semaine dernière, je l’ai vu faire les formules, dans une autre matière que le français», a-t-il confié à la dizaine de personnes venues assister à l’événement.

Soulignons que l’ouvrage utilise un langage simple et des illustrations qui accompagnent pas à pas le lecteur. C’est l’illustrateur Mathieu Falardeau qui a permis au personnage principal, Cortex, de prendre forme sous l’apparence d’un extraterrestre vert souriant. Les auteures ont également profité de l’occasion pour annoncer qu’elles ont créé leur propre maison d’édition nommée La boîte à outils et qu’elles projettent déjà l’écriture de nouvelles histoires pour aider les jeunes dans leurs apprentissages scolaire.