Or, un an plus tard, basé sur les résultats de ce portrait dont les données remontaient à 2006, la difficulté pour les femmes de s’intégrer dans les métiers traditionnellement masculins, de se trouver un emploi et, défi encore plus grand, de le conserver (pour près de la moitié d’entre elles), demeure toujours aussi difficile.
Alors qu’une phase II à l’étude portant sur l’intégration des femmes dans les MTM vient tout juste d’être remise à l’organisme La porte de l’emploi Thérèse-De Blainville pour son expertise auprès des femmes, notamment en regard avec son projet Femmes et Métiers gagnants, la question demeure entière: l’intégration des femmes dans les métiers traditionnellement masculins, mission possible?
Série de conférences
C’est dans cette foulée qu’au cours des prochaines semaines, des rencontres interactives seront organisées, «afin de faire connaître les résultats du portrait auprès des différents partenaires de la région et recueillir les commentaires et suggestions», indique Josée Aubin, conseillère en emploi et chargée du projet Mission possible: MTM.
En outre, des activités de réseautage du style 5 à 7 ont aussi été ajoutées au calendrier. Leur but? Permettre aux femmes qui ont étudié dans les MTM de briser l’isolement et d’échanger entre elles des difficultés qu’elles vivent. Pour animer le tout, trois conférences ont été retenues, à commencer par la comédienne et humoriste Marie‑Lise Pilote, le jeudi 12 décembre, à compter de 17 h (inscription gratuite obligatoire avant le 10 décembre au 450-623‑9723). Suivront Stéphanie Léonard, psychologue à l’émission Deux filles le matin, le 16 janvier, et Marilou Coursol, jeune entrepreneure propriétaire de son garage Mécanique au féminin, situé à Blainville. Ces activités se dérouleront à la Maison de l’emploi et du développement humain, au 100, boulevard Ducharme, 2e étage (salle Harmonie), à Sainte‑Thérèse.
Soulignons en terminant que l’un des mandats du Comité consultatif pour les femmes au travail des Laurentides est de susciter et de connaître l’opinion et les préoccupations de la main-d’œuvre féminine dans la région des Laurentides.
Une troisième phase se greffera au projet au cours des prochains mois.

Intégration des femmes dans les métiers traditionnellement masculins: mission possible?

C’est ce qu’ont annoncé, jeudi dernier, la directrice générale et le président du CSSS de Thérèse-De Blainville, Diane Filiatrault et Robert Dean, en compagnie de la directrice des services professionnels, Odile Chevalier, du directeur des services aux adultes et des services généraux, Jacques Bérubé, et de la directrice des services aux personnes âgées, Mariette Robert.
Pour combler les lacunes en matière d’équité régionale, le gouvernement Marois a octroyé, plus tôt cette année, un budget de 2 M$ au CSSS de Thérèse-De Blainville, somme que la direction n’a pas tardé à investir dans les services où des besoins pressants se font sentir.
Tout d’abord, dans les services de soutien à domicile. Dix professionnels de plus feront la route jusqu’au domicile de personnes ayant besoin d’une aide d’appoint, une mesure attendue, compte tenu des nombreuses demandes. «Nos besoins sont très grands, car la population est vieillissante», affirme Mme Filiatrault.
Selon ce qu’elle affirme, 60 % des citoyens de la région seront âgés de 75 ans et plus d’ici dix ans, comparativement à 40 % dans le reste du Québec. «La pression sur les services est constante, alors c’est un défi de tous les instants», indique‑t‑elle.
La direction du CSSS de Thérèse-De Blainville prévoit ainsi développer ultérieurement des soins palliatifs pour les personnes souhaitant demeurer dans leur foyer.
En partenariat avec les établissements pour personnes âgées de la région, le CSSS s’est également assuré d’offrir de nouvelles places en transformant 10 lits pouvant recevoir des pensionnaires pour un séjour de longue durée, au Centre d’hébergement Drapeau-Deschambault, et en achetant 15 places au Boisé Ste‑Thérèse.
Mme Filiatrault et les directeurs présents ont également annoncé la venue de médecins spécialistes au CLSC de la rue Duquet deux demi‑journées par semaine.
Six cardiologues des hôpitaux de Saint-Eustache et de Saint-Jérôme viendront au CLSC pour recevoir des patients référés par un médecin généraliste, dans l’une des salles disposant de l’équipement nécessaire à un examen poussé, comme l’électrocardiogramme.
Au retour de la période des Fêtes, d’autres spécialistes s’ajouteront à la liste. La directrice des services professionnels, Odile Chevalier, ne sait pas encore combien, mais elle est certaine que la formule aura du succès, les hôpitaux voisins s’étant montrés fort collaborateurs, souligne‑t‑elle. «L’idée, c’est d’augmenter progressivement, assure‑t‑elle. Ce qui est intéressant, c’est que ça nous permet d’offrir des services de proximité et ça va aussi servir aux autres CSSS, en diminuant l’achalandage.»
«C’est assez novateur, fait remarquer Mme Filiatrault. À ma connaissance, il n’y a pas d’autres CLSC offrant des visites de médecins spécialistes.»
Enfin, le CSSS a réaménagé son site Web. Au [www.cssstheresedeblainville.qc.ca], on retrouve désormais les informations classées en fonction des services et de la clientèle, des rapports financiers et le fonctionnement des services.

Le CSSS de Thérèse-De-Blainville annonce l’ajout de services

Déjà, Sylvie D’Amours a été candidate pour la CAQ dans la circonscription de Mirabel lors des élections provinciales de 2012. Deuxième dans une lutte à six, elle avait alors été battue par la péquiste Denise Beaudoin, actuelle députée de Mirabel, par une majorité de 3 300 voix.
Sylvie D&#8217;Amours est une femme d’affaires engagée dans sa communauté. Élue conseillère municipale de Saint-Joseph-du-Lac en 2009, elle s’est occupée notamment des dossiers de transport en commun, d’agriculture, de développement économique régional, d’environnement et d’urbanisme, tant au plan local que régional. Elle a également siégé à titre de présidente au comité agroalimentaire de la Conférence régionale des élus (CRÉ).
Mère de deux filles, la Joséphoise est vice-présidente des Gestions Choubec, une entreprise agricole spécialisée en agrotourisme qui dispose de deux divisions: le Centre d’interprétation de la courge du Québec et le Vignoble Les Vents d’Ange.
En 2003, Mme D’Amours a reçu le prix Femme d’affaires de l’année, secteur des Mille‑Îles, du Réseau des femmes d’affaires du Québec. En 2007, Gestions Choubec a été récipiendaire des Grands Prix du tourisme québécois – Prix de l&#8217;Union des producteurs agricoles: Agrotourisme et produits régionaux pour le Centre d’interprétation de la courge du Québec.
Pour sa part, François Legault s’est dit ravi de présenter à nouveau la candidature de Sylvie D’Amours sous la bannière de la CAQ: «Sylvie D’Amours est une candidate très prometteuse à la CAQ. C’est une femme d’affaires accomplie qui a le courage de ses idées, une ardente défenseure de ses concitoyens et qui est grandement impliquée dans sa communauté agricole.»
Le chef Legault a ajouté: «Elle a également su relever plusieurs défis, dont celui de rallier les ressources de sa région. D’ici la prochaine campagne électorale, je suis très content de pouvoir compter sur la présence de Sylvie à mes côtés. De plus, je saurai écouter ses bons conseils en ce qui concerne les enjeux locaux de sa région.»
Abolition de taxes 
Dans la foulée des engagements pris par son chef François Legault, lors du récent Conseil général de la CAQ, la candidate Sylvie D&#8217;Amours a rappelé que son parti abolirait la taxe santé pour tous les Québécois et éliminerait aussi la taxe scolaire pour les familles dans les cinq premières années d’un gouvernement formé par la CAQ. «L’élimination de ces taxes permettrait aux familles québécoises de disposer d’environ 1 000 $ de plus par année dans leurs poches», a‑t‑elle déclaré.
Cet engagement de la CAQ découle des travaux effectués par le député de Lévis, Christian Dubé, et son équipe, qui ont déposé lors de ce Conseil général un rapport d’étape sur des travaux accomplis jusqu’à présent par son groupe de travail sur la réduction du fardeau fiscal des familles et de la classe moyenne.
Après avoir scruté à la loupe toutes les dépenses du gouvernement et à l’issue d’une tournée dans les régions du Québec, M. Dubé s’est dit convaincu qu’il existait une marge de manœuvre financière au gouvernement pour que ces taxes soient complètement éliminées sur cinq ans et que l’argent soit redonné aux citoyens.