«Les gens feront des économies en raison de la meilleure couverture de la Ville au niveau de son service incendie», avait-il alors déclaré. «Faux», a aussitôt rétorqué le Bureau d’assurance du Canada (BAC). «C’est assez populaire en campagne électorale, ce genre de déclaration. C’est important pour nous de réagir et de rectifier les faits», a tenu à clarifier Julie Bellemare, conseillère aux affaires publiques au BAC.
Rien, selon elle, ne permet à M. Gravel d’affirmer qu’une réduction des primes d’assurance habitation pourrait être envisagée par les Blainvillois, advenant une garde en caserne complète, pour la simple raison que ces primes ne sont pas établies qu’en fonction du risque d’incendie mais d’un ensemble de facteurs, et ce, indépendamment d’une garde complète ou d’une caserne moderne.
«Même que les incendies sont en baisse, au Québec, depuis les dernières années. C’est l’eau qui cause le plus de dégât : 500 millions de dollars par année au Québec», a-t-elle fait savoir.