Alors que deux jeunes enfants et  leur père reposaient entre la vie et la mort samedi dernier à la suite de l’incendie qui avait éclaté dans leur domicile de la rue Saint-Charles à Sainte-Thérèse, ces derniers sont désormais hors de danger.    
Si les deux garçons âgés de 7 et 10 ans sont toujours aux soins intensifs du CHU Saint-Justine, ils sont capables de respirer par eux-mêmes. Pour ce qui est de la plus jeune des enfants, soit une petite fille de trois ans et demi, cette dernière est maintenant dans un état stable. Pour le père qui souffre de brûlures internes et externes, il est aussi dans un état stable au Centre des grands brûlés de l’Hôtel-Dieu.
La mère, quant à elle, pourrait obtenir son congé de l’hôpital au cours des prochains jours.
(Source : TVA Nouvelles)

«Je vous aurais rencontré plus tôt, mais je devais d’abord rencontrer Jean-Guy Chartrand, ce que j’ai fait ce matin (jeudi)», a-t-elle débuté. Jean-Guy Chartrand, c’est celui que Roger Desbois a identifié comme l’organisateur politique à qui il aurait remis 5 000 $ lors de la campagne électorale de Mme Surprenant, en 2005.
Or, pointe-t-elle, non seulement Jean-Guy Chartrand n’a jamais été membre de son équipe, mais elle ne l’avait jamais rencontré avant ce jeudi matin. «M. Chartrand a téléphoné à l’hôtel de ville, un peu paniqué et nous nous sommes rencontrés pour la première fois, ce matin. Autrement, je n’ai jamais fait de politique avec M. Chartrand, je ne le connais pas et je ne l’avais jamais vu», a-t-elle affirmé. Résidant de Blainville, M. Chartrand est un constructeur. Son entreprise, Habitations Chartrand, est située à Mirabel.
Lors de son témoignage, M. Desbois a aussi affirmé avoir contribué à la campagne 2009 de Mme Surprenant, en remettant un autre 5 000 $ à Louis Desjardins. «M. Desjardins faisait bien partie des membres de mon équipe, mais à titre d’organisateur responsable de la formation et de l’encadrement des bénévoles», précise-t-elle. M. Desjardins a de plus certifié à la mairesse qu’il n’avait jamais rencontré M. Desbois, ni reçu quelque somme que ce soit de sa part.
Enfin, à propos des travaux effectués à la station de purification de l’eau par le Consortium Tecsult/Dessau-Soprin, la mairesse soutient que le contrat, octroyé le 14 mars 2005, l’a été selon les règles établies par le gouvernement du Québec et balaie du revers de la main les allégations à l’effet que les exigences requises auraient favorisé une firme aux dépens d’une autre.
«La grille de pondération a été approuvée par les membres du comité de gestion, lui-même constitué de sept représentants des Villes de Sainte-Thérèse, Blainville, Boisbriand et Mirabel. Aucun élu ne siège sur ce comité», a-t-elle pointé.
Si Mme Surprenant admet connaître M. Desbois pour l’avoir rencontré à maintes reprises lors d’évènements communautaires, elle s’explique mal son témoignage. «C’est à lui qu’il faudrait le demander. Pour ma part, j’estime que ces faits sont inexacts. Nous allons maintenant regarder les options qui s’offrent à nous», a-t-elle conclu.

Commission Charbonneau:«J’estime que ces faits sont inexacts»—Sylvie Surprenant

Commission Charbonneau:«J’estime que ces faits sont inexacts»—Sylvie Surprenant, mairesse

Ancien conseiller municipal, de 2001 à 2005, M. Cayer est par la suite demeuré impliqué auprès du maire François Cantin et de son parti, le Vrai Blainville. Il est aussi devenu un homme d’affaires prospère, notamment grâce à ses entreprises Groupe Domco et Tapage Communication, toutes deux sises à Blainville.
Or, selon le témoignage de M. Desbois, au moment de l’élection de 2009, une somme de 12 000 $ en argent comptant a été remise à Dominic Cayer. «Le premier 10 000 $, c’était pour l’élection de Blainville. M. Cayer s’occupait d’autres municipalités : pour des travaux potentiels en arpentage dans la Ville d’Oka, je lui avais remis 2 000 $», a-t-il déclaré. Il a aussi ajouté que cet argent provenait de sa «caisse personnelle», dans l’espoir que sa firme, Tecsult (aujourd’hui Aecom) obtienne des contrats à Blainville.
Rencontré le jour même de cette déclaration, François Cantin a réagi promptement, d’abord en affirmant n’avoir jamais été impliqué dans ce type de transaction, ni même d’en avoir eu vent, ensuite en suspendant le contrat qui lie la Ville de Blainville à la firme Tapage Communication de Dominic Cayer depuis de nombreuses années.
«M. Cayer a deux contrats importants avec la Ville, soit l’impression du Blainville en couleur et celui des communications stratégiques avec le cabinet du maire et la direction générale», a indiqué le maire. C’est ce dernier contrat qui est suspendu.
«On veut attendre la réaction officielle de Dominic Cayer», a-t-il lâché. Mentionnons que ce contrat de services de consultation en communication est renouvelé sur une base annuelle au coût de quelque 200 000 $. M. Cantin a aussi assuré ne plus être en contact avec Dominic Cayer autrement que par ces deux contrats.
À savoir si M. Cantin connait M. Desbois, le maire a répondu l’avoir rencontré à deux reprises seulement, lors d’un tournoi de golf et lors du 40e anniversaire de la Ville de Blainville. «Et il ne m’a jamais rien demandé. De toute façon, en tant que maire, je ne rencontre jamais les promoteurs, ni les entrepreneurs. On a des gens qui le font à la municipalité, mais pas le maire. Les règles sont claires à Blainville», a-t-il conclu, visiblement ébranlé.
Sainte-Thérèse et Lorraine
Par ailleurs, dans la foulée du témoignage de M. Desbois, les Villes de Sainte-Thérèse et Lorraine ont également été éclaboussées.
M. Desbois a, de fait, affirmé avoir contribué à la campagne de Sylvie Surprenant, élue mairesse de Sainte-Thérèse, en 2005 et en 2009, à hauteur de 10 000 $ au total. Il affirme avoir remis, en 2005, une somme de 5 000 $ à Jean-Guy Chartrand («C’était la personne qui s’occupait du financement pour elle», a-t-il déclaré) et une seconde somme de 5 000 $, en 2009, à un dénommé Desjardins, également de l’équipe Surprenant.
Quant à la Ville de Lorraine, M. Desbois a affirmé avoir été actif au niveau du financement du parti de l’ancien maire, Boniface Dalle-Vedove, d’abord en 2005, à hauteur de 10 000 $, en argent comptant, sur demande de Mario  Proulx («Le collecteur pour ce parti-là», a-t-il précisé), et de nouveau en 2009, à hauteur de 12 000 $, à la demande cette fois du maire. Cette somme aurait toutefois été remise à Mario Proulx. L’élection de 2009 à Lorraine a été remportée par Ramez Ayoub, le maire actuel.
Enfin, M. Desbois a affirmé n’avoir jamais reçu aucune demande de financement de la Ville de Bois-des-Filion. «C’était le choix de Paul Larocque, le maire», a-t-il soutenu.

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