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Hopîtal régional de Saint-Jérôme: Une pierre temporelle de 1957 avec un contenu mystérieux

Rosemonde Landry, présidente-directrice générale du CISSS des Laurentides remet la pierre temporelle et son précieux contenu à Henri Provost, Suzanne Marcotte et Linda Rivest, respectivement président, 2e vice-présidente et directrice archiviste de la Société d’histoire de la Rivière-du-Nord.

Hopîtal régional de Saint-Jérôme: Une pierre temporelle de 1957 avec un contenu mystérieux

Publié le 29/01/2020

Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Laurentides a remis à la Société d’histoire de la Rivière-du-Nord (SHRN) une pierre temporelle qui avait été encastrée en 1957 dans un mur du Pavillon Jeanne-Mance de l’Hôpital régional de Saint-Jérôme, lors de sa construction.

Alors que le CISSS des Laurentides planifiait depuis quelques mois le remplacement de l’un de ses pavillons par un tout nouveau bâtiment, un appel inattendu de la Société d’histoire de la Rivière-du-Nord a permis d’identifier un élément historique qui se devait d’être préservé: une pierre temporelle qui consiste en un coffret de ciment scellé et dont le contenu demeure mystérieux à ce jour.

Rosemonde Landry, présidente-directrice générale du CISSS des Laurentides, a été ravie d’apprendre qu’un pan d’histoire subsistait dans les murs du Pavillon Jeanne-Mance. «Dès que nous avons appris l’existence de cette pierre, qui contient peut-être des objets déposés par notre personnel il y a plus de 60 ans, nous avons tout mis en oeuvre afin de la récupérer.»

Une fois la pierre extraite du bâtiment, le CISSS des Laurentides a convenu qu’elle serait mieux préservée par la Société d’histoire de la Rivière-du-Nord. «Nous voulions que la découverte des objets soit faite avec précaution, par des experts, afin d’éviter toute situation qui pourrait les endommager. Nous sommes vraiment très excités d’en connaître le contenu», de dire Rosemonde Landry.

En remettant cette pierre temporelle à la SHRN, le CISSS des Laurentides assure ainsi la préservation d’un élément du patrimoine de la région des Laurentides. Le boîtier sera conservé au centre d’archives de la SHRN, à la Maison de la culture Claude-Henri-Grignon de Saint-Jérôme.

Un dévoilement officiel de son contenu aura lieu le 12 février au local de l’organisme. D’ici là, afin de susciter l’intérêt face au caractère historique de l’événement, la SHRN invite les citoyens intéressés à deviner ce que contient cette pierre temporelle et à faire part de leurs idées à ce sujet sur sa page Facebook.

«Nous sommes très heureux que le CISSS des Laurentides ait pris en considération l’importance de préserver ce témoin du passé et de nous en confier la garde», souligne Henri Prévost, président de la Société d’histoire de la Rivière-du-Nord. «Comme toute personne, ajoute-t-il, qui s’intéresse à l’histoire locale, j’ai bien hâte de découvrir ce que les personnes présentes à l’époque y ont déposé pour marquer la construction de cet établissement en 1957.»

L’ancienne école des infirmières

Construit sept ans après l’ouverture de l’Hôpital régional de Saint-Jérôme, le Pavillon Jeanne-Mance était à l’origine une école destinée à la formation des infirmières, affiliée à l’Université de Montréal. Jusqu’en 1970, plus de 300 jeunes femmes y ont suivi le cours de soins infirmiers, qui s’échelonnait sur trois ans. À partir de 1968, le Collège Lionel-Groulx, à son campus de Saint-Jérôme, s’est vu confier cette formation avec le programme Soins infirmiers, encore offert aujourd’hui. Depuis 1973, le Pavillon Jeanne-Mance accueille les usagers ayant un trouble de santé mentale. Il sera remplacé prochainement par un nouveau bâtiment mieux adapté à cette clientèle et dont la construction s’achèvera à l’automne 2020.