Ceci s’expliquerait par l’absence de symptômes, sauf lorsque le foie est très endommagé. Le virus se transmet d’une personne à l’autre par voie sanguine ou par facteurs sanguins (comme le plasma) infectés par le virus.
Ainsi, toutes personnes à risque, soit des consommateurs réguliers, occasionnels, ou ayant pris ne fut‑ce qu’une fois de la drogue par injection ou par inhalation, puisque l’hépatite C se propage principalement par le biais de seringues contaminées au Canada, devrait se faire dépister.
«Les gens qui prennent ou ont déjà pris de la drogue par injection ou inhalation, même s’il y a plusieurs années, peuvent avoir l’hépatite C. Comme il existe un traitement pour en guérir, il est important de faire un dépistage, si l’on se croit à risque», a souligné le Dr Éric Goyer, directeur de santé publique des Laurentides, par voie de communiqué.
Il faut savoir que l’hépatite C peut également se transmettre par le tatouage ou le perçage effectué dans des conditions non stériles. Notons qu’entre 1999 et 2006, l’incidence de l’hépatite C était plus élevée chez les hommes. Les adultes âgés de 40 à 59 ans en étaient les plus atteints.
Si les symptômes peuvent prendre jusqu’à 10 ans avant d’apparaître, on note la fièvre, les nausées et les vomissements, une perte d’appétit, des maux d’estomac, une grande fatigue et une coloration jaune de la peau et des yeux (jaunisse) lorsque l’hépatite C se manifeste.
L’administration d’une combinaison d’antiviraux fait partie des traitements disponibles. La guérison est possible dans plus de 90 % des cas.
Où se faire dépister?
Cliniques de dépistage des infections transmissibles sexuellement et par le sang des Laurentides: [www.santelaurentides.qc.ca], section Soins et services.
Clinique santé amitié: 450‑432‑9444.
Médecin de famille ou clinique médicale.