On ne le dira pas assez, mais l’industrie du golf connaît des années difficiles et force est d’admettre que le terme «adaptation» fait désormais partie du langage de la plupart des dirigeants des clubs de golf. Et celui de Rosemère n’y échappe pas.
Pour assurer sa pérennité, on a misé sur un conseil d’administration fort et ouvert aux idées. Si quelques nouvelles têtes se sont greffées au conseil d’administration, la finalité demeure; assurer la survie du Club de golf de Rosemère.
À la suite de l’échec du projet Fleuron sur le Golf, le conseil d’administration s’est penché sur les options et alternatives qui s’offraient à lui.
«Oui, nous avons une dette, ce n’est pas une dette extraordinaire, mais il faut la payer, soutient le vice-président du conseil d’administration, Guy Bérard. Les banques ne prêtent plus systématiquement, mais on peut trouver des solutions différentes.» 
Du coup, l’équipe s’est rajeunie. On a aussi redynamisé l’endroit. Et des améliorations ont été amenées sur le terrain.
Du point de vue financier, on a élaboré de nouvelles stratégies misant sur des formules d’essai, des forfaits, bref, des prix que l’on assure être compétitifs sur le marché. Les règles ont été quelque peu assouplies également afin de permettre à tout le monde de jouer au golf.
Ces initiatives ont été saluées par 80 % des membres qui ont accepté de changer la base sur laquelle le Club de golf de Rosemère a construit sa structure au fil des décennies.
«Il faut avoir une vision globale de la modernité» , confirme M. Bérard.
<h3>Conseil d’administration</h3>
Les membres qui siègent au conseil d’administration sont les suivants: Marc Belliveau (président), Réjean Berthiaume (président sortant), Guy Bérard (vice-président), Robert Lalonde (secrétaire), André C. Vaillancourt (trésorier), et les administrateurs Serge A. Boileau, Louis Berger, Marcel Carrière, Gilles C. Messier, Jean Collin, Jules Gagné, Patrice Lemaire et Louis-Philippe Séguin.
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On peut certainement parler d’une tradition, puisque l’événement en est à sa 17e édition. C’est le vendredi 12 mai que se tiendra le Souper Neptune du Club Optimiste Sainte-Thérèse, une fête gourmande qui caresse toujours le même objectif: amasser des sous pour soutenir le bien-être et le développement de la jeunesse.
La présidente du Club, Sylvana Ross, et la mairesse de Sainte-Thérèse, Sylvie Surprenant, se partagent la présidence d’honneur de l’événement qui, cette année, revêt une thématique western. Vous voilà prévenus, ce qui vous donne le temps de penser à quelques éléments de costume qui vous permettraient de contribuer à l’ambiance qui règnera ce soir-là, au Centre culturel et communautaire Thérèse de Blainville.
<h3>Pour la jeunesse</h3>
Les fonds amassés permettront au Club de poursuivre sa mission auprès des jeunes, en soutenant des activités sportives, des camps de vacances, des concours, des galas scolaires, en distribuant des bourses d’études et en soutenant concrètement quatre organismes, à savoir la Maison des jeunes des Basses-Laurentides, le Camp Quatre Saisons, le Centre Regain de vie, le Café de la maison et l’Escadron 806 Optimiste Sainte-Thérèse.
<h3>Au menu</h3>
Pour le reste, et comme son nom l’indique, le Souper Neptune regorge de fruits de mer offerts en formule buffet: homards, pattes de crabes, pétoncles et crevettes, par exemple, ou encore, la fesse de bœuf, si vous n’êtes pas friand de la chose. Pour compléter le tout, on y ajoute les salades, fromages et pâtisseries, de même que le vin et l’alcool à volonté.
Durant la soirée, on procèdera à des tirages, on distribuera des prix de présence et l’on dansera. Le prix du billet est de 125 $. Pour être de la fête, vous devez communiquer avec le trésorier du Club, Daniel Côté, au 450 430-3467, ou par courriel, à l’adresse cotedjg@bellnet.net.

Souper Neptune, Club Optimiste, Sainte-Thérèse

Les optimistes vous convient à leur souper neptune

Dans un courriel qu’il a fait parvenir, mercredi, à la présidente de la Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles (CSSMI), Paule Fortier, le président de la Corporation de l’Abbaye d’Oka et maire d’Oka, Pascal Quevillon, l’invite à réfléchir à la possibilité d’y déménager les bureaux de la Commission scolaire.
Le bail qui lie la CSSMI à Beauward, propriétaire de l’immeuble qu’elle occupe présentement, boulevard Arthur-Sauvé, à Saint-Eustache, vient à échéance dans quelques années. Selon Pascal Quevillon, qui cherche depuis quelque temps déjà les appuis financiers nécessaires qui lui permettraient de rénover l’abbaye d’Oka, ce déménagement s’avérerait donc profitable pour les deux parties.
«Je vous réitère mon offre afin que la CSSMI vienne s’y installer à la fin de votre bail actuel, et ce, pour la moitié des coûts, écrit M. Quevillon dans sa missive à l’intention de Mme Fortier. Il nous ferait un grand plaisir de vous accueillir dans notre municipalité et ainsi faire sauver plusieurs millions de dollars aux contribuables, sur une période de 10 ou 20 ans, comme bon vous semble.» 
<h3>De 1,2 M$ à 600 000 $</h3>
Le montant actuel du bail de la CSSMI, qui occupe deux étages complets d’un immeuble qui en compte six, s’élèverait, selon nos sources, à près de 1,2 million de dollars par année. À l’Abbaye d’Oka, on serait prêt à leur offrir la même superficie pour quelque 600 000 $ annuellement.
«Dans l’éventualité où la CSSMI évoquerait les travaux importants à réaliser à l’abbaye pour justifier un refus de s’y installer, d’ajouter Pascal Quevillon, même si elle devait payer deux millions de dollars pour la réalisation des travaux, les contribuables économiseraient encore des millions de dollars sur un bail de 10 ou 20 ans!» 
À la CSSMI, mise au fait de cette proposition, on s’est contenté de répondre que «l’analyse pour le renouvellement du bail en 2021 sera amorcée l’an prochain» , avant d’ajouter que «aucun autre commentaire ne sera émis sur la proposition du président de l’Abbaye d’Oka.» 
<h3>L’UPAC s’y est intéressé</h3>
Rappelons que quelques semaines avant la fin de l’année 2016, l’UPAC (Unité permanente anticorruption) avait analysé le bail signé entre la CSSMI et Beauward, propriété de Marc Bibeau, après que Lino Zambito, vedette de la commission Charbonneau, eut fait état de son intervention dans ce dossier dans son livre Le Témoin, publié en novembre 2016.
Au chapitre 14 de ce bouquin, en page 211, M. Zambito parle d’un appel qu’il dit avoir reçu de Marc Bibeau, «un matin de juin 2009» pour l’inviter à luncher. Il décrit celui qu’il a finalement rejoint vers 12 h 30 au restaurant Calvi du Centropolis de Laval, comme «le grand responsable du financement du Parti libéral du Québec (PLQ)» et comme un homme d’affaires actif dans les Basses-Laurentides.
«En plus d’être le principal actionnaire d’une grande entreprise de fournitures de poutres de béton [Schokbéton], écrit Lino Zambito, il [Marc Bibeau] possède également d’importants actifs immobiliers dont il loue les espaces. Il est notamment propriétaire de l’immeuble où loge la CSSMI.» 
Plus loin, Lino Zambito raconte en détail cette rencontre avec Marc Bibeau, dont voici un extrait.
«Il [Bibeau] m’informe d’entrée de jeu qu’il a un service à me demander. Il m’explique que les dirigeants de la CSSMI, qu’il souhaite voir renouveler leur bail pour dix ans, hésitent à le faire et songent à acquérir leur propre édifice. […] Il aimerait que je fasse jouer mes contacts. […] L’assemblée générale de la Commission scolaire avait lieu le 23 juin en soirée. La décision fut prise par résolution de renouveler le bail avec Bibeau. Le lendemain, jour de la St-Jean, j’appelle Marc Bibeau pour l’informer du renouvellement du bail. Merci, me dit-il. Si jamais je peux faire quelque chose pour toi, n’hésite pas.» 
Questionné à ce sujet par Le Devoir, Marc Bibeau avait alors répondu, par le biais de ses avocats, que ces allégations étaient «dénuées de tout fondement» et que les événements décrits par Lino Zambito «n’avaient jamais eu lieu» . 
À la CSSMI, on s’était alors défendu qu’il y ait eu quelconques pressions politiques afin de demeurer dans l’immeuble du boulevard Arthur-Sauvé et qu’il était par ailleurs plus avantageux, financièrement, d’y rester (voir autre texte en page 5).
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Le Syndicat de la relève agricole Laurentides-Outaouais (SRALO) s’est réuni en avril dernier, pour fêter la 3e édition de la journée provinciale de la relève. Une trentaine de jeunes se sont donné rendez-vous en milieu de matinée, pour visiter l’entreprise agricole Les Serres Stéphane Bertrand, à Mirabel. Puis, direction la cabane à sucre Les Deux Têtes de Cochon, pour se sucrer le bec! En plus de cette belle journée, Laurence Archambault, membre du SRALO, a remporté le concours photo provincial de la journée de la relève, organisée en partenariat avec Desjardins Entreprise.

«Il faut avoir une vision globale de la modernité» — Guy Bérard

Conseil d’administration