«Ils ont été 400 à voter pour, 150 contre, alors que 2 se sont abstenus», de confirmer Yves Marcotte, porte-parole du Collège, au terme de l’assemblée.
De fait, une trentaine d’associations étudiantes auraient répondu à l’appel de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ). Au Collège Lionel-Groulx, l’appui s’est donc traduit par une levée de cours et par une ligne de piquetage, en matinée. En après-midi, quelques dizaines d’étudiants participaient à la manifestation nationale contre la marchandisation de l’éducation, à Montréal.
Mesures répressives
Outre leur appui, notamment en faveur de la présence de l’ASSÉ à la première rencontre préparatoire au Sommet de l’éducation et du mandat de grève accordé à leur association afin de participer à la manifestation internationale, les étudiants du Collège Lionel-Groulx se sont également positionnés contre les mesures répressives de l’administration du Collège envers les enseignants et étudiants qui, selon, ont pour but de censurer toutes discussions sur le printemps érable et le 15 mai (journée de l’intervention de la Sûreté du Québec). Du même souffle, ils demandent à l’administration de retirer dès lors toutes les mesures imposées, sans quoi l’AGEECLG continuera de faire pression.