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Gestion en Construction D.C.M<strong>.:</strong> <em>«Un contrat octroyé selon les règles»</em><em>—</em> Marlene Cordato

Marlene Cordato affirme que des mécanismes ont été mis en place depuis 2010 pour assurer l’octroi des contrats dans les règles et que les employés sont maintenant mieux outillés pour faire ce travail.

Gestion en Construction D.C.M.: «Un contrat octroyé selon les règles» Marlene Cordato

Publié le 21/11/2012

Blâmée par l’opposition pour un soi-disant manque de transparence dans l’attribution du contrat à Gestion en construction D.C.M., pour la réfection de l’hôtel de ville, la mairesse de Boisbriand, Marlene Cordato, assure que l’entreprise choisie n’a pas fait preuve d’irrégularité majeure.

«Il ne s’agit pas de plusieurs irrégularités dans un dossier de soumission, mais bien d’une irrégularité mineure, rectifiée de surcroît, et acceptée sous la recommandation d’un avis juridique que nous avons demandé. De plus, cette erreur n’affectait en rien l’ordre des soumissionnaires. Tout a été fait selon les règles», a indiqué Mme Cordato, lors d’un point de presse tenu mardi dernier.

Si celle-ci tenait à rectifier le tir, c’est que l’opposition a demandé à l’UPAC, au cours des derniers jours, d’enquêter sur le contrat octroyé à Gestion en Construction D.C.M., une firme appartenant à Paolo Catania. Son offre de services a été retenue car elle proposait d’effectuer les travaux pour 1 099 001 $, tandis que les deux autres soumissionnaires exigeaient 1 215 000 $ pour l’un, et 1 261 588$ pour l’autre.

Mario Lavallée, conseiller dans l’opposition, a cependant affirmé à TVA, lundi, que l’entrepreneur ne détenait pas les cinq ans d’expérience requises au cahier des charges pour décrocher l’appel d’offres, mais seulement trois ans, lorsqu’il a déposé sa candidature, entre le 28 août et le 10 septembre dernier.

Lors de l’assemblée plénière tenue quelques jours avant la date limite de l’appel d’offres, les membres du Conseil municipal ont donc rejeté le contrat pour non conformité. Le jour suivant, la firme a renvoyé son dossier mis à jour, indiquant cette fois cinq années d’expérience.

Cette mise à jour chatouille les membres de l’opposition: Mario Lavallée, Lyne Levert, Gilles Sauriol et David McKinley. Ceux-ci soupçonnent que quelqu’un de l’hôtel de ville a prévenu l’entrepreneur pour qu’il modifie son dossier.

«Personne de l’hôtel de ville n’aurait fourni cette information au soumissionnaire. J’en suis totalement convaincue», a insisté Mme Cordato, en rappelant les 18 mois de fouille effectués par l’Escouade Marteau dans les dossiers de l’Hôtel de Ville, à la suite de l’arrestation de l’ancienne mairesse Sylvie St-Jean. «Avec tout ce que les membres de notre personnel ont vécu depuis 2009, ils sont extrêmement soucieux dans leur façon de faire

La mairesse insiste sur le fait qu’il s’agit d’une irrégularité mineure apportée par Construction DCM. «Selon les règles, à partir du moment où l’entrepreneur a fourni les renseignements confirmant sa conformité, nous avions l’obligation d’accepter son offre de services, a ajouté Mme Cordato. La loi ne nous permet pas de rejeter les soumissionnaires sous prétexte que leur nom a été mentionné lors de la Commission Charbonneau

«Quand on a vu qu’il avait trois ans d’expérience et non cinq ans, on a demandé un avis juridique. L’avis disait que c’était mineur selon le cahier de charges. On a vérifié au registre des entreprises non admissibles et cette entreprise n’y était pas inscrite. Elle était donc en règle

Quant à la dénonciation publique des membres de l’opposition, Mme Cordato la perçoit comme une manœuvre politique. «Les conseillers de l’équipe Sylvie-St-Jean tentent de discréditer l’organisation municipale dans son ensemble : élus et employés