En tout, une cinquantaine de sympathisants caquistes se sont donc réunis dans un restaurant de Blainville, sur l’heure du dîner, pour rencontrer et échanger avec M. Legault. Chacun avait déboursé un montant de 100 $ pour ce faire, somme qui correspond au maximum qu’une personne peut verser comme contribution autorisée à un parti, à un député indépendant ou à un candidat indépendant autorisé, selon la nouvelle réforme du financement politique provincial entrée en vigueur le 1er janvier 2013. La visite de M. Legault aura donc permis à la CAQ d’ajouter autour de 5 000 $ dans ses coffres.
Faire mieux sur le plan économique
Présenté par le député caquiste Mario Laframboise, qui représente la circonscription de Blainville, comme le «futur premier ministre du Québec» et le chef populaire «le plus populaire» au Québec actuellement, M. Legault a insisté sur le fait que le Québec a, plus que jamais, d’un besoin changement, et que celui-ci passe nécessairement par la CAQ qu’il a fondée avec d’autres militants il y a un peu plus de quatre ans.
Seule sa formation, a-t-il dit, peut faire mieux sur le plan économique, surtout en regard des plus récentes statistiques qui montrent qu’il y a eu perte de 9 500 emplois en un an au Québec, alors qu’il s’est créé plus de 150 000 emplois dans les autres provinces canadiennes, dont 95 000 en Ontario. «Depuis 40 ans, les campagnes électorales, au provincial, se déroulent sur fond de constitution. Il y a urgence de sortir du débat fédéraliste-souverainiste. Je suis convaincu, quand on regarde l’économie du Québec, que la CAQ peut faire mieux que ce que l’on fait maintenant», a lancé M. Legault.
Valoriser les entrepreneurs
Celui-ci a dit rêver que la prochaine campagne électorale, qui aura lieu dans deux ans, se déroule autour d’un seul sujet: l’économie. «Il faut se demander qui a le meilleur programme économique pour relancer le Québec. Nous avons la responsabilité de laisser à la prochaine génération un Québec en meilleure santé financière. Si les choses continuent de la façon actuelle, nous serons la première génération à ne pas avoir livrer cette marchandise là», a prévenu M. Legault.
Pour le chef de la CAQ, cette relance de l’économie passe obligatoirement par les entrepreneurs, que celui-ci souhaite voir plus nombreux, mieux soutenus par l’État et, surtout, davantage valorisés. Cette relance passe également, par un investissement dans l’éducation. «Les enfants à la prématernelle dès l’âge de 4 ans, c’est important, car tout se joue avant l’âge de 6 ans», de soutenir le député le député de L’Assomption.
Surtout, François Legault rêve d’un Québec à la fois ambitieux et fier. «Nous avons besoin de l’être et nous avons le droit de l’être. Nous devons aussi être fiers de nos valeurs, de notre identité, sans nécessairement être souverainistes. Il faut laisser à nos enfants un Québec ambitieux et fier», de conclure celui-ci.