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Faute de preuve, le DGEQ ferme le dossier

(Photo Michel Chartrand)

Faute de preuve, le DGEQ ferme le dossier

Publié le 13/01/2011

Au lendemain de l’élection municipale du 1er novembre 2009, à Sainte-Thérèse, une plainte avait été logée auprès du Directeur général des élections du Québec (DGEQ).

Parmi les allégations avancées, quatre sujets avaient alors retenu l’attention de ce dernier, à savoir l’achat de votes, la publicité sur les lieux d’un bureau de vote, le travail partisan par un membre du personnel électoral et le financement illégal du parti municipal énergie avec Sylvie Surprenant.

Il faut savoir que cette enquête menée par le DGEQ découlait directement d’une plainte logée par Annick Hupperetez, candidate défaite lors de ces mêmes élections.

Or, 13 mois plus tard, dans une lettre datée du 6 décembre 2010 et adressée au greffier de la Ville, Jean-Luc Berthiaume, le DGEQ informait ce dernier que faute de preuve, les procédures de fermeture du dossier avaient été enclenchées. «Toutes les allégations se sont avérées nulles et par conséquent, le dossier est bel et bien fermé», a précisé M. Berthiaume.

Plusieurs étapes ont dû être franchies pour arriver à la présente conclusion, entre autres des rencontres entre le greffier et l’enquêteur attitré et la remise, par la Ville, de plusieurs documents pour fins de vérification, ce qui a été fait en début d’année 2010. Le 31 mai dernier, après quelques mois de silence, M. Berthiaume sommait, par lettre, le DGEQ de rendre ses conclusions, ce qu’il a fait, en date du 6 décembre dernier, également par lettre.

Invitée à commenter la décision de clore le dossier du DGEQ, la plaignante, Mme Hupperetez a préféré s’abstenir, n’ayant encore reçu aucune communication à cet effet.

Vérification toujours en cours du MAMROT

Une seconde plainte également initiée par Mme Hupperetz, logée cette fois auprès de ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du Territoire (MAMROT), donne présentement lieu à une vérification du processus d’octroi des contrats de la Ville de Sainte-Thérèse. Informée de la plainte au printemps 2010, la Ville a dès lors dû rassembler les documents requis par le ministère. «Nous avons remis au-delà de 70 000 documents, ce qui représente une masse assez importante de dossiers», a commenté le greffier.

À l’heure actuelle, il semble que la vérification soit à toute fin pratique terminée et que seul le rapport final demeure à être complété. Aucune précision n’a cependant été apportée quant à un quelconque échéancier. «Nous avons pleinement collaboré aux demandes du ministère et nous demeurons confiants des résultats», a toutefois tenu à mentionner la mairesse Sylvie Surprenant.

Deux départs chez Vision Action

Par ailleurs, en date du 12 janvier, le site Web du parti de Mme Hupperetz, le www.visionactionsaibntetherese.org, annonçait le retrait de deux membres de son équipe, nommément Yvon Labrie, membre de la première heure, et Christian Charron, nouvelle recrue depuis l’automne dernier.

Si le premier évoque des raisons personnelles pour expliquer sa décision, le second, en l’occurrence M. Charron, dans un bref communiqué envoyé à nos bureaux, mentionne que sa décision a pour but de faciliter ses interventions lors des séances du conseil municipal.

«On ne pourra donc plus refuser de répondre à mes questions pour des raisons autres que le contenu de mes interventions. Je me prononcerai donc à l’avenir en tant que simple citoyen soucieux du bon développement de la ville dans laquelle il vit», a-t-il écrit.

Malgré ces départs, Mme Hupperetez assure que son parti ne s’en trouve nullement fragilisé et que les postes seront comblés le moment venu. Dans l’immédiat, elle compte canaliser ses énergies sur l’élaboration du programme de son parti en vue des prochaines élections municipales de 2013.