La Ville est très étonnée de cette situation. Il va sans dire qu’il lui est impossible d’octroyer un contrat dans de telles conditions. Comme il est important pour les élus municipaux de procéder aux travaux de la rue Turgeon, ils ont convenu de les réaliser en octroyant plusieurs contrats regroupés par champs d’activités, diminuant ainsi la complexité du projet et permettant de susciter l’intérêt d’un plus grand nombre d’entrepreneurs généraux.
«Nous devons composer avec un inconvénient majeur hors de notre contrôle et nous adapter à une nouvelle situation. Depuis l’annonce publique de ce projet rassembleur, en juin 2018, nous respectons notre engagement de tenir les citoyens informés en toute transparence, et nous continuerons de le faire pour les étapes à venir», a déclaré la mairesse de Sainte-Thérèse, Sylvie Surprenant.
Comme prévu, les travaux de la rue Turgeon seront accompagnés d’une campagne de communication, et une agente de liaison communautaire et de communication demeurera disponible pour offrir du soutien sur le terrain. Le comité de bon voisinage mis sur pied pour suivre le déroulement des différentes phases restera également actif.
«Ce grand projet de renouveau urbain découle d’une volonté collective de bâtir un milieu et un avenir meilleur. Nous sommes convaincus qu’il sera porteur de vitalité économique et sociale pour l’ensemble de notre communauté», a ajouté la mairesse.
Début du chantier
Un nouvel appel d’offres pour la première partie des travaux sera lancé sous peu, permettant un début du chantier vers la fin mai 2019. Le nouvel échéancier global mènera à l&#8217;achèvement des travaux en 2022, soit un an plus tard que prévu. Dans l’ensemble, la zone visée et la nature des travaux demeurent inchangées. Toutefois, la séquence des différentes phases devra être révisée. La Ville diffusera tous les détails pertinents à la suite de l’octroi des contrats.
Pour toute question, les citoyens peuvent communiquer par courriel à (rueturgeon@sainte-therese.ca) ou par téléphone au 450 434-1440, poste 2800.

«La légalisation du cannabis a donné lieu à certaines pratiques qui sont mal encadrées sur le plan administratif. Santé Canada peut autoriser jusqu’à quatre détenteurs de certificat d’inscription à une même adresse, pour la production de cannabis à des fins médicales, ce qui peut représenter un nombre considérable de plants», a déclaré le maire Richard Perreault.
Il a poursuivi ainsi: «L’organisme émet des certificats sans tenir compte de la réglementation municipale d’urbanisme, et ce, sans nous consulter. Ces derniers mois, c’est par l’entremise de plaintes de citoyens que la Ville a appris l’existence de lieux de production sur le territoire blainvillois. Nous demandons donc au gouvernement du Canada de resserrer ses règles et de travailler avec les municipalités.»
La résolution 
En conséquence, le conseil municipal a adopté une résolution s’adressant à Santé Canada et qui sera acheminée aux autorités fédérales, provinciales et municipales compétentes.
Cette résolution fait état de cinq demandes spécifiques:
<ul>
<li>Que Santé Canada révise, dans les plus brefs délais, le processus d’examen des demandes de certificats d’inscription de production de cannabis à des fins médicales pour consommation personnelle de façon à assujettir la délivrance à l’obtention préalable d’une attestation de conformité à la réglementation municipale;</li>
<li>Que Santé Canada révise, dans les meilleurs délais, les conditions d’émission des certificats d’inscription de façon à distinguer par catégories les types de production en fonction de la quantité de plants et d’imposer des exigences corrélatives;</li>
<li>Que Santé Canada transmette à la Ville une copie de tous les certificats d’inscription déjà émis sur le territoire ainsi que ceux à venir;</li>
<li>Que Santé Canada revoit, dans les plus brefs délais, les critères pour l’octroi des certificats d’inscription afin que la Loi et sa réglementation ne soient pas détournées à mauvais escient;</li>
<li>Que Santé Canada considère les municipalités et les corps de police comme des partenaires privilégiés dans le traitement des demandes de certificats d’inscription et dans la transmission d’informations.</li>
</ul>
De son côté, le président de la commission de la sécurité, Guy Frigon, a renchéri: «La production de cannabis exige de grandes quantités d’eau, d’électricité et génère beaucoup d’humidité et d’odeurs nauséabondes. Certains bâtiments ne sont pas faits pour accueillir une telle production, ce qui contribue à accentuer les nuisances, les risques au niveau de la sécurité, sans parler de la détérioration rapide des immeubles qui, par conséquence, entraîne une perte de la valeur foncière. Ce type de production, à juste titre, inquiète et insécurise le voisinage. Il ne s’agit pas d’empêcher la production de cannabis à des fins médicales, mais de s’assurer qu’elle se fasse dans les règles, pour les bonnes raisons et en toute transparence en collaboration avec les autorités municipales.»

Production de cannabis: Blainville demande à Santé Canada de resserrer ses règles

Pour leur accomplissement exceptionnel, sept individus et un organisme d’entraide ont été récompensés le 16 mars dernier lors de la soirée Citoyen à l’honneur de la Ville de Rosemère, qui se tenait au Centre communautaire Rosemère.
D’entrée de jeu, le maire de Rosemère, Eric Westram, a souligné l’engagement, la persévérance et la générosité des citoyens ayant été choisis pour recevoir le certificat honorifique ainsi que le médaillon d’argent massif portant l’effigie de Rosemère – conçu par un artisan local –, et signer le livre d’or.
«Ces citoyens et cet organisme d’exception constituent des exemples inspirants pour tous les Rosemèrois et font de Rosemère une communauté vibrante» , a lancé le maire Westram en promettant une réédition biannuelle.
<h3>Des personnes d’exception</h3>
Sur la liste des récipiendaires figurait aussi Roger Daigle, cet octogénaire connu à Rosemère de tous ou presque comme le «héros discret du quotidien» , un homme à la disponibilité légendaire ayant toujours prêté main-forte à qui en exprimait le besoin pour de menus travaux et réparations.
La courtière immobilière Hélène Bergevin s’est également démarquée par son appui à de nombreuses causes caritatives. Elle a grimpé une partie de l’Everest, en 2017, au profit de la Fondation des CHSLD Drapeau-Deschambault-Maisonneuve en plus de signer Au sommet des papilles: un livre de restaurants coup-de-cœur et d’agir comme présidente d’honneur de la collecte de fonds de la Croix-Rouge canadienne en 2018.
René Poirier nourrit pour sa part une passion de l’horticulture qu’il a transmise à de nombreux élèves du primaire pendant 44 ans comme professeur d’écologie. Son propre jardin a été aménagé avec un tel soin qu’il est reconnu par ses pairs et ouvert au public.
La nageuse Miori Hénault s’est illustrée pour sa performance sportive, se démarquant lors de plusieurs compétitions de paranatation depuis 2009. Atteinte d’une légère déficience intellectuelle, Miori s’est pourtant rendue jusqu’à la Coupe du monde et a pris part au Marathon de la relève de 10 km lors de la Traversée internationale du lac St-Jean de 2018.
<h3>Tout pour la jeunesse</h3>
Eduardo Cary, l’ancien président du Club de soccer Lorraine-Rosemère, a été sélectionné car il a beaucoup œuvré au déploiement du soccer local, puis régional, à titre de président de l’Association régionale de soccer des Laurentides. Sous sa présidence, le club de Rosemère a été nommé «Club de l’année» en 2013 par la Fédération de soccer du Québec.
Nommé en l’honneur de l’ancien maire de Rosemère, le prix Yvan-Deschênes a été décerné à Gayle Lemm, dont l’implication bénévole n’a eu de cesse depuis son arrivée à Rosemère en 1970: scouts, Rosemere High School Library, The Children’s Wish Foundation, pour le service téléphonique anti-suicide, entre autres causes.
Enfin, l’organisme Jeunesse Action Rosemère s’est retrouvé dans les honneurs pour son apport à l’épanouissement sportif, culturel et communautaire des jeunes résidants. L’organisme caritatif compte aujourd’hui quelque 200 bénévoles s’investissant dans plusieurs activités, dont l’annuelle guignolée, pour recueillir des fonds destinés aux familles défavorisées.

État de situation des grands travaux de la rue Turgeon