logo journal nord-info
icon journal
Équipe Roussel: le débarcadère de l’École Alpha sera une priorité

L’Équipe Roussel veut régler le dossier de l’école Alpha

Équipe Roussel: le débarcadère de l’École Alpha sera une priorité

Publié le 16/10/2013

Afin de préserver et d’assurer la quiétude des parents, l’Équipe Roussel s’engage à faire de la sécurité, entre autres autour des zones scolaires, une priorité.

Le candidat à la mairie compte également mettre de la pression afin de trouver un terrain d’entente pour régler le dossier du débarcadère de l’École Alpha, miné par «un gonflement des coûts», dénonce Pierre Roussel.

Pour son point de presse hebdomadaire, Pierre Roussel est revenu à la charge sur le dossier de l’école primaire Alpha, un dossier épineux qui, selon le candidat et conseiller municipal, a suscité de vives réactions tant chez les parents concernés qu’auprès des conseillers municipaux.

«Nous sommes d’accord avec les parents et la commission scolaire de la Seigneurie des Mille-Îles (CSSMI) pour aménager un débarcadère à l’école Alpha. Mais, il faut le faire à un prix acceptable. La proposition mise sur la table par la CSSMI impliquait un coût énorme. Les gens à la Ville ont démontré qu’il était possible de faire le projet pour quatre fois moins cher», dénonce Robert Depelteau, candidat au poste de conseiller municipal.

Un prix trop élevé

D’après les explications du candidat à la mairie, la CSSMI aurait approché la Ville de Rosemère, à la fin de l’année 2012. À l’époque, la Commission scolaire avait fait une étude pour évaluer les coûts d’aménagement d’un débarcadère à l’école Alpha. Selon Pierre Roussel, la facture se chiffrait aux alentours de 300 000 $. De plus, la CSSMI voulait que la Ville paye la moitié de la somme, une proposition qui n’a pas été refusée au départ par les membres du conseil, dit-il.

Toutefois, quand même surprise par le prix avancé, entre autres, la Ville aurait demandé à ses fonctionnaires de faire une étude en parallèle. C’est alors que la démonstration aurait été faite qu’il était possible de réaliser le projet à moindre coût, soit au prix avoisinant les 70 000 $, explique Pierre Roussel.

Pour ce dernier, l’actuelle mairesse de Rosemère, Madeleine Leduc, aurait d’ailleurs «reconnu que la commission scolaire avait gonflé les coûts du projet», accuse-t-il.

«Comble d’ironie, après avoir affirmé que la commission scolaire avait gonflé les coûts, elle recrutait (l’Équipe Leduc) sa commissaire scolaire et présidente du comité exécutif de la CSSMI, Guylaine Richer, pour être candidate dans son équipe», de commenter Robert Depelteau, candidat au poste de conseiller municipal.

Préserver le statut linguistique

Afin de donner un coup de pouce aux commerçants municipaux, l’Équipe Roussel veut également créer un comité qui aurait pour mandat d’élaborer une «véritable politique de soutien.»  Ce comité pourrait être composé d’élus, de gens de la Ville et de citoyens, décrit-il.

Concernant le statut bilingue et le côté champêtre de Rosemère, l’Équipe Roussel entend «respecter l’historique de la vie communautaire et respecter les acquis», a déclaré le chef de l’Équipe Roussel.