De plus, sur sept municipalités en élection, deux affichent la parité quant au nombre de candidats qui se présentent au poste de conseiller municipal.
Selon les données provenant du ministère des Affaires municipales, Régions et Occupation du territoire, 18 candidats se font actuellement la lutte pour obtenir le siège de maire dans les cinq villes en élection de la MRC. De ce nombre, on compte 13 hommes et cinq femmes.
Pour ce qui est du poste de conseiller municipal, 117 personnes ont déposé leur candidature. 81 hommes et 56 femmes veulent occuper cette fonction.
Les villes de Sainte-Thérèse, Rosemère et Lorraine récolent le plus de candidatures au poste de conseiller. Dans chacune des villes de Rosemère, Lorraine, Boisbriand et Sainte-Thérèse, quatre candidats aspirent à devenir maire.
Fait intéressant, il y a parité entre les hommes et les femmes en lice pour le poste de conseiller municipal dans les villes de Lorraine et de Rosemère. Autre point, c’est aussi à Lorraine où, dans l’Équipe Ayoub, il y a moins d’hommes qui se présentent comparativement au nombre de femmes.

Le point de presse avait la congestion routière pour objet et la sécurité dans les rues comme préoccupation. «Il faut régler, de concert avec le ministère des Transports du Québec et dans la foulée de l’autoroute 19, les problèmes récurrents de congestion sur le boulevard Chapleau», rappelait le maire.
Et c’est dans cette optique que Paul Larocque faisait valoir les compétences de Gilbert Guérette qui a été policier pendant 30 ans, mais aussi commissaire scolaire et donc au fait du transport des écoliers.
Ce sont pas moins de 37 engagements regroupés en cinq thèmes que l’Équipe Larocque continuera de promouvoir de porte-à-porte, dont les arts et la culture, où le conseiller en élection fait montre d’un grand intérêt, puisque Gilbert Guérette siège bénévolement depuis des années à la Société des arts et de la culture de Bois-des-Filion.
«Notre médiathèque/bibliothèque deviendra la locomotive de notre développement culturel», d’annoncer le maire qui prévoit des événements culturels accentués alors qu’une place accrue sera faite à l’intention des artistes et des artisans locaux de la culture, d’expliquer le premier magistrat qui voit aux destinées de Bois-des-Filion depuis une vingtaine d’années et qui recevait le mandat de poursuivre.
«Des mesures seront prises pour mettre davantage en évidence notre patrimoine et notre histoire», terminait Paul Larocque au chapitre des arts et de la culture.
C’est un rappel sur la gestion des finances publiques qui concluait la rencontre avec les six candidats réélus et Gilbert Guérette, qui devra disputer le siège no. 4 au candidat indépendant Janick Fortin, et Paul Larocque d’alléguer que la réputation de Bois-des-Filion est impeccable à ce niveau.
La campagne se poursuit donc sur tout le territoire de Bois-des-Filion, mais l’élection ne concerne plus que le siège no. 4.

Bois-des-Filion: l’Équipe Larocque et Gilbert Guérette

«Je demande à Pierre Roussel et à son équipe de cesser immédiatement leur opération de dénigrement contre ma personne dans le porte-à-porte, qui frise l’atteinte à ma réputation et à mon intégrité physique», a dénoncé la mairesse sortante.
Pour l’heure, Madeleine Leduc, qui est par ailleurs avocate, rejette l’idée d’envoyer une mise en demeure à l’Équipe Roussel afin de sommer ses membres de cesser les attaques. Elle se limite à une première sortie publique, prétextant au passage que «c’est du jamais vu à Rosemère.»
«Pourtant, Pierre Roussel a dit, le 15 juin dernier, vouloir mener une campagne d’idées avec peu de pancartes. Une autre incohérence», a-t-elle accusé d’un ton ferme.
Questionnée sur la nature des attaques, Madeleine Leduc a indiqué que des candidats de l’Équipe Roussel auraient laissé entendre qu’elle était une mairesse dure (elle utilise le mot rough), ce qu’elle rejette catégoriquement, évoquant au passage les résultats du sondage Léger Marketing, où la Ville a obtenu 8,2 sur 10 pour la qualité de ses communications avec les citoyens.
Équilibre budgétaire et gel des taxes 
Pour ce qui est des finances de la Ville, Madeleine Leduc accuse l’Équipe Roussel de faire preuve d’une «grave méconnaissance des enjeux budgétaires», notamment sur le dossier du Pacte fiscal entre Québec et les municipalités.
«Il faut d’abord dire que le gouvernement et les unions municipales se parlent et négocient. Rien n’est coulé dans le béton. M. Roussel est tout simplement alarmiste», dénonce-t-elle, en référence au 600 000 $ en moins dans le budget de la Ville, tel que soulevé par l’Équipe Roussel la semaine dernière.
Selon Madeleine Leduc, la Ville encaisserait suffisamment de revenus en 2004 pour promettre un gel du compte de taxes. De plus, elle a déclaré que la Ville encaisserait environ 200 000 $ grâce à de nouvelles constructions, et environ 185 000 $ liées à des projets d’amélioration d’immeubles.
«M. Roussel sait très bien que, grâce à notre gestion rigoureuse, nous dégageons, à la fin de chaque exercice financier, un excédent qui varie entre 800 000 $ dollars et 1,5 million $», affirme-e-t-elle.
Critiquée également par l’Équipe Roussel pour le manque de représentation des élus de son équipe aux tables économiques de la MRC de Thérèse-De Blainville, la mairesse rejette les accusations, estimant que Rosemère «est une force économique.»
«Pierre Roussel n’est pas fiable et n’a pas les qualités requises pour être maire de Rosemère, de renchérir la mairesse sortante. Comme je l’ai dit en juin dernier, il ne faut pas confier l’avenir de notre ville à des gens qui inventent des problèmes pour s’attirer du capital politique, quitte à nuire à la réputation de Rosemère.»

Élections municipales: 135 candidats en lice dans la MRC