Celui-ci portera les idées d’InnovAction Plus, le parti d’Éric Westram, le maire actuel de Rosemère.  



C’est à la suite d’une rencontre avec Éric Westram qu’il s’est décidé à s’impliquer en politique active. Les objectifs du chef d’InnovAction + l’ont convaincu de se rallier à ses côtés.



&nbsp;« J’ai immédiatement reconnu chez Eric une ouverture d’esprit de sa part. Le bilan de l’équipe est impressionnant, notamment en environnement. Je partage avec lui cette même préoccupation de gérer les finances de la ville de façon responsable », affirme M. Raymond.&nbsp;



Implication diversifiée



Pourvu d’un baccalauréat en relations industrielles de l’Université de Montréal et membre de l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés (CRHA), il agit à titre de chef de pratique en recherche de cadres depuis 16 ans.&nbsp;



En parallèle à ses occupations professionnelles, il s’est notamment impliqué dans différentes organisations. Il a présidé la Jeune Chambre de commerce de Montréal en 2012-2013, en plus d’agir comme membre du comité-conseil de la campagne de Moisson Laurentides en 2019-2020 et à la Fondation canadienne du rein, de 2013 à 2016.&nbsp;



Père de deux jeunes garçons et Rosemèrois depuis 2015, Il est actuellement président de la Fondation du Collège Montmorency et entraîneur à l’Association de Hockey Mineur de Lorraine-Rosemère.&nbsp;&nbsp;



« Pour moi, l’implication citoyenne en politique municipale est une suite logique de mon engagement envers ma communauté,&nbsp;une occasion idéale de pouvoir m’impliquer directement dans le processus décisionnel de la ville et d’y créer un réel impact&nbsp;», déclare le candidat.



Optimisme du parti



M. Westram se montre enthousiasme face à la candidature d’Alexandre Raymond. « Il vient compléter l’équipe en apportant une expertise reconnue en tant qu’entrepreneur spécialisé en ressources humaines, ce qui est l’enjeu de l’heure au niveau économique. »



L’équipe InnovAction Plus est actuellement composée du maire Eric Westram, des conseillères Stéphanie Nantel, Marie-Élaine Pitre, RoseAnna Cirino et du conseiller René Villeneuve.

La jeune fille de Pointe-Calumet n’était pas seule à présenter un sujet de recherche aussi pointu et osé. Pas moins de 34 jeunes ont répondu avec une fierté non dissimulée aux questions des visiteurs, souvent étonnés par l’audace et la pertinence des projets étudiants.



Soutenu par Hydro-Québec et d’autres partenaires, cette finale régionale de la Rive-Nord était organisé par Technoscience Région métropolitaine et a été clôturé par une cérémonie de remise de prix, décernés à plusieurs exposants, sous forme de prix et de bourses, totalisant une somme de 10&nbsp;000 $.&nbsp;



« Pendant trois jours, nous avons accueilli un grand nombre de visiteurs qui ont découvert les projets scientifiques des jeunes issus de plusieurs écoles de la région. Le public a eu la chance de rencontrer&nbsp;34 exposant.e.s&nbsp;particulièrement fiers de leur présenter leur projet », a indiqué le comité organisateur au lendemain de l’événement.&nbsp;



Un cœur en 3D



Content de la surprise des visiteurs face au cœur qu’il a imaginé pouvoir imprimer en 3D, Fouad Aimen Ounis s’est lancé dans des explications sur la pertinence et l’utilité d’un tel procédé.&nbsp;



« Cela permettra aux étudiants de mieux visualiser l’anatomie du cœur. Ce sera plus écologique et éthique que d’utiliser un cœur animal, ce qui n’est pas économique et pas éthique du tout. Ensuite, l’autre objectif serait d’aider les chirurgiens qui pourraient prendre une échographie en 3D d’un patient avec une malformation du cœur qu’il imprime. Et les chirurgiens vont mieux visualiser et voir et analyser quelle opération faire et la montrer au patient. Et ce sera utile aux étudiants au doctorant pour mieux étudier les maladies cardio-vasculaires », a expliqué sur un ton bien articulé l’élève du collège Saint-Sacrement.



Représentants à la Finale québécoise



La compétition se poursuit. Huit exposants représentant la Rive-Nord exposeront leur projet lors de la Super Expo-Sciences Hydro-Québec, soit la 45e&nbsp;finale québécoise, qui se tiendra du 19 au 21 avril, à Montréal.&nbsp;



Liste des élèves retenus pour participer à la finale provinciale d’avril prochain&nbsp;: Rosalie Cyr, Externat Sacré-Cœur, cinquième secondaire, projet: La physique quantique ; Fouad Aimen Ounis, Collège Saint-Sacrement, quatrième secondaire, projet: Imprimer la vie de demain! ; Xin Yuan Zhang, Collège Saint-Sacrement, deuxième secondaire, projet: Préserver la vie&nbsp;; Delphine Bellemare, Ecole secondaire Le Prélude, deuxième secondaire, projet: Les effets des écrans sur le cerveau ; Édouard Thouin, École secondaire Le Prélude, troisième secondaire, projet: De déchets à électricité: Le biogaz ;&nbsp;&nbsp;Malyka Lirette-Hamel, École polyvalente Lavigne, deuxième secondaire, projet: Le stress et l&#8217;anxiété ; Emma Thibault-Pelletier et Élisa Boulay, Collège Saint-Sacrement, première secondaire, projet: Un animal dur à cuir.



Mais la compétition ne s’arrête pas là : les projets qui se démarqueront lors de la finale québécoise pourront être sélectionnés pour l’Expo-sciences pancanadienne qui aura lieu du 16 au 20 mai 2024 à Ottawa.

Plein de jeunes scientifiques créatifs au CLG 

Sept regroupements ont uni leurs voix en conférence de presse le 1er mars pour demander de protéger les femmes locataires en mettant en place, au plus vite, les mesures structurantes qui s’imposent.&nbsp;&nbsp;



« Les hausses de loyers incontrôlées participent&nbsp;à&nbsp;l’appauvrissement et&nbsp;à&nbsp;la précarité&nbsp;économique des femmes locataires », soutient Cassandra Desnoyers du Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec.



« Les problèmes de logement ont des conséquences directes sur leur santé&nbsp;physique et mentale, plusieurs n’ayant d’autres choix que de résider dans un logement insalubre, trop petit,&nbsp;éloigné&nbsp;de leur travail et de leur réseau, ou encore de subir du harcèlement et de la violence de la part de leurs propriétaire, concierge, voisin ou partenaire »,&nbsp;ajoute-t-elle.



En réponse à ces défis, Madame Desnoyers préconise des mesures telles qu’un gel des loyers, accompagné de mécanismes de contrôle, notamment un plafonnement des hausses, la création d’un registre universel des loyers, ainsi que des garanties renforcées contre les évictions frauduleuses.



De son côté, Céline Magontier, du Front d’action populaire en réaménagement urbain, révèle des chiffres alarmants&nbsp;:&nbsp;



« 206 000 femmes au Québec vivent dans un logis ne répondant pas&nbsp;à&nbsp;leur capacité&nbsp;de payer, avec un maigre revenu médian de 24 000&nbsp;$ par an. »



« Le logement social, sous forme de HLM, de coopérative ou d’OSBL d’habitations, permet d’offrir durablement un toit qui correspond tant&nbsp;à&nbsp;leurs contraintes&nbsp;économiques, qu’à&nbsp;leurs impératifs. Or, non seulement il en manque cruellement depuis des années, mais les gouvernements le sous-financent. »



Elle a ensuite insisté sur la nécessité impérieuse d’actions concrètes&nbsp;: « Les budgets à venir de Québec et d’Ottawa doivent prévoir des investissements permettant la construction d’au moins 50 000&nbsp;logements sociaux au Québec au cours des cinq prochaines années. »



Une crise qui amplifie les inégalités



La crise actuelle du logement n’épargne pas non plus les femmes immigrées et racisées. Comme le mentionne le réseau d’action qui les représente, elles font face à une discrimination prononcée lors de la recherche d’un logement et elles ne connaissent pas toujours leurs droits et les recours disponibles. De plus, elles se trouvent souvent sans références, historique de crédit ou preuves de revenus.&nbsp;



De même, pour le Réseau des Tables régionales de groupes de femmes du Québec, la crise actuelle augmente le pouvoir des propriétaires et la compétition entre locataires. Ceci a pour conséquence d’amplifier les inégalités entre hommes et femmes, mais aussi entre différentes catégories de femmes.&nbsp;



« Nous appelons le gouvernement Legault&nbsp;à&nbsp;mettre en place des unités universellement accessibles, adaptables et sécuritaires ; et incluant un financement pour du soutien communautaire. Les fonds alloués au logement social doivent&nbsp;être suffisants et modulés pour tenir compte des coûts réels selon les régions », a indiqué Marie-Ève Desroches, la porte-parole, ajoutant que cette&nbsp;compétition désavantage particulièrement les femmes âgées, autochtones, monoparentales, en situation de handicap et racisées.



Les femmes victimes de violence sont prises au piège



Parallèlement, la Fédération des maisons d’hébergement pour femmes fait mention de l’impact de la crise sur la sécurité et la dignité des femmes victimes de violences&nbsp;:&nbsp;



« Souvent isolées de leur réseau et dans une situation financière précaire en raison de la violence, plusieurs hésitent ou renoncent à quitter leur conjoint violent, faute de logements accessibles. D’autres vivent de l’itinérance ou sont contraintes de vivre dans des logements précaires ou qui ne répondent pas à leurs besoins. Pour celles qui trouvent refuge en maison d’hébergement, leur durée de séjour s’allonge, limitant les places disponibles pour d’autres femmes. »



Ces organisations sont unanimes&nbsp;: elles insistent sur la nécessité de considérer le logement comme un droit fondamental plutôt que comme une simple marchandise. Elles appellent les gouvernements à agir pour éviter que le marché locatif privé, orienté vers le profit, ne continue d’aggraver les inégalités.

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