logo journal nord-info
icon journal
Écoles en «mauvais état»: les Basses-Laurentides ne sont pas épargnées

Écoles en «mauvais état»: les Basses-Laurentides ne sont pas épargnées

Publié le 04/02/2016

Grâce à des données obtenues en mai dernier, en marge d’une demande d’accès à l’information présentée au ministère de l’Éducation, TVA Nouvelles a diffusé, mardi, un reportage au sujet de l’état physique dans lequel se trouve les écoles du Québec. Des 478 bâtiments scolaires identifiés comme étant dans un «mauvais état», une dizaine sont situés dans les Basses-Laurentides.

Au nombre de celles-ci, notons l’école secondaire des Patriotes de Saint-Eustache qui, selon les données obtenues auprès du ministère de l’Éducation, aurait besoin de 12,8 millions de dollars de rénovations alors que son indice de vétusté serait de 19%. Rien de comparable à l’école Curé-Paquin, également de Saint-Eustache, qui, avec son indice de vétusté de 50 %, remporte la palme haut la main dans la région à ce niveau.

Parmi les autres écoles qui auraient besoin d’une cure de rajeunissement, les écoles Horizon-Soleil (4,1 M$ en rénovations, 36,7 % de vétusté), Notre-Dame de l’Assomption de Blainville (2,2 M$ et 28,7%), du Harfang de Sainte-Anne-des-Plaines (1,6 M$ et 21,1%), Terre-Soleil de Sainte-Thérèse (3,2 M$ et 30,3%), Rosemère High School (7,7M$ et 20%), de même que l’école secondaire d’Oka. Cette dernière, toujours selon les chiffres analysés, n’aurait besoin que de 579 000 $ de rénovations.

Pas de surprise à la CSSMI

Depuis quelques années déjà que les commissions scolaires du Québec doivent entrer, dans un logiciel créé à cet effet, les données relatives à l’état de leurs bâtiments et les réparations qui sont nécessaires. À la CSSMI, on connaît donc déjà les bâtiments qui ont besoin d’amour.

«C’est en se basant sur ces données que Québec octroie aux commissions scolaires les budgets nécessaires pour procéder aux réparations», d’expliquer Anik Gagnon de la CSSMI.

Dans la région, aucune des écoles de la CSSMI n’a reçu de cotes «rouges», ce qui aurait alors indiqué qu’il serait préférable de les démolir plutôt que de les rénover. Les écoles n’ont obtenu que des cotes «jaunes», ce qui veut dire qu’elle se trouve dans un état «préoccupant».

«Nous avons investi depuis plusieurs années beaucoup, beaucoup d’argent dans nos écoles», a insisté Mme Gagnon pour expliquer qu’aucune école ne soit cotée «rouge».

Comme c’est le cas pour toutes les autres commissions scolaires de la province, le défi de la CSSMI est donc de prioriser les réparations à effectuer lorsqu’arrive l’enveloppe budgétaire réservé à cet effet.

Bien que des millions de dollars d’investissements seraient nécessaires pour procéder à la réfection des dix écoles identifiées, la CSSMI peut toutefois se consoler en se comparant à la Commission scolaire de Montréal qui compte 273 écoles en mauvais état.