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Échanges de mots à Sainte-Thérèse

Échanges De Mots à Sainte Thérèse

Échanges de mots à Sainte-Thérèse

Publié le 31/10/2017

La campagne qui s’achève à Sainte-Thérèse suscite certains échanges (de mots et de chiffres) entre les deux formations en lice et un conseiller sortant.

La campagne qui s’achève à Sainte-Thérèse suscite certains échanges (de mots et de chiffres) entre les deux formations en lice et un conseiller sortant.

Domaine-Vert

Ce dernier, Patrick Kearney, qui se retire de la vie politique après un mandat auprès de l’équipe PME Surprenant, a convoqué la presse afin de réagir à des propos qu’auraient tenus, il y a presque deux mois, le conseiller Michel Milette, à propos d’un projet de centre récréotouristique au Parc du Domaine-Vert (M. Kearney siège au conseil d’administration de cette infrastructure intermunicipale jusqu’au 5 novembre).

Puisque M. Milette semblait en faveur d’un tel projet, la chose avait suscité une vive discussion à la séance publique de septembre. Au lendemain de cette séance, le parti Vision Sainte-Thérèse – Équipe Gauvreau, auquel adhère M. Milette, avait pris position sur cette question, affirmant qu’il n’approuverait aucun projet lié à la destruction partielle ou complète du Parc du Domaine-Vert.

Peu rassuré, M. Kearney signale que les promoteurs font pratiquement la queue devant le parc. Aussi, il se demande comment Vision Sainte-Thérèse peut garder dans ses rangs «un candidat qui prône la coupe d’arbres et l’implantation d’un projet récréotouristique sur ce site» , ce que réfute René Gauvreau.

«Si M. Kearney avait fait un peu de recherche, il aurait compris que le terrain en question (où serait implanté le projet dont il parle) ne se trouve pas au Domaine Vert, mais de l’autre côté de la rue. Donc, il n’y aura pas un seul brin d’herbe qui sera coupé au Parc du Domaine-Vert. M. Milette n’a jamais proposé l’achat d’un terrain au Domaine Vert. On a voulu créer une tempête dans un verre d’eau. Le problème, c’est qu’il n’y a ni tempête ni verre d’eau» , de dire le candidat à la mairie.

Pompiers

Sur la question de la garde en caserne 24 heures, l’engagement de Vision Sainte-Thérèse – Équipe Gauvreau a fait dire à la partie adverse, PME Surprenant, que le seul fait d’ajouter un sixième pompier permanent sur les quatre équipes en caserne, incluant les charges sociales, se chiffrerait à 321 000 $, par année. «Si on ajoute, comme M. Milette le suggère, le service de premiers répondants, c’est à une autre facture de 300 000 $ que nous devrons faire face» , a fait savoir la mairesse sortante Sylvie Surprenant, par voie de communiqué.

«Nous avons fait nos devoirs, a répliqué René Gauvreau. Un service de premiers répondants coûterait 36 000 $ dans sa première année d’implantation et 23 000 $ pour le maintenir les années subséquentes. Nous avons un camion flambant neuf en caserne, équipé pour ce genre de service et acheté en 2015 au coût de 270 000 $. Il ne sert pratiquement pas.»

Éthique

La mairesse Surprenant a aussi questionné l’éthique de René Gauvreau dont l’une des candidates, Sophie Bastien, fait son porte-à-porte dans le district Lonergan accompagnée de son conjoint, qui est aussi le vice-président de l’exécutif du Syndicat des pompiers de la Ville de Sainte-Thérèse. Tout en reconnaissant à chacun sa liberté d’action politique, Mme Surprenant soumet que, dans le contexte où la Ville est actuellement en négociations avec ses pompiers, une question d’éthique se pose. «Si elle est élue, comment Mme Bastien pourra-t-elle jouer correctement son rôle de conseillère municipale lorsque la Ville négociera avec le Syndicat des pompiers? » questionne Sylvie Surprenant.

«Avant que le conjoint de Sophie s’intègre, à la hauteur de ses moyens, à la campagne de sa conjointe, il a obtenu une opinion juridique positive de la firme montréalaise Roy Bélanger avocats, un bureau spécialisé en droit du travail, qui confirme que le conjoint de Sophie est autorisé et encouragé à faire le type d’action qu’il fait, dans les limites prévues par la loi et la jurisprudence» , a répliqué René Gauvreau sur ce point.