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«Nous incarnons le féminisme», dit Danielle Bellange

, Dit Danielle Bellange

«Nous incarnons le féminisme», dit Danielle Bellange

Publié le 11/03/2018

Le Centre Rayon de femmes Thérèse-De Blainville est un organisme créé pour les femmes et dirigé par des femmes, des militantes féministes qui ne se gênent pas pour l’affirmer haut et fort, mais surtout pour agir afin que leurs droits soient respectés.

Le Centre Rayon de femmes Thérèse-De Blainville est un organisme créé pour les femmes et dirigé par des femmes, des militantes féministes qui ne se gênent pas pour l’affirmer haut et fort, mais surtout pour agir afin que leurs droits soient respectés.

«Nous incarnons le féminisme! Nous sommes des militantes féministes. Absolument! Ça je peux vous le dire» , lance d’emblée Danielle Bellange, intervenante au Centre Rayon de femmes.

Elle poursuit en ajoutant que le féminisme, en 2018, est beaucoup plus qu’un simple terme que l’on peut utiliser à outrance sans en connaître la véritable signification.

«Le féminisme n’est pas qu’une théorie, c’est le vécu de tous les jours. C’est la manière dont nous travaillons avec les femmes lorsqu’elles viennent chercher de l’aide, par exemple. C’est une vocation!»

Chaque semaine, elles sont des dizaines à s’arrêter au Centre Rayon de femmes Thérèse-De Blainville pour participer à des rencontres ou des ateliers au cours desquels elles sont notamment sensibilisées aux réalités sociales, politiques et économiques qui influencent leurs conditions de vie. Des centres comme celui de Thérèse-De Blainville, il en existe 126 au Québec.

La place des «trans»

Depuis quelques années, on a constaté, au Québec, une recrudescence du nombre de personnes transgenres qui visitent les centres de femmes. Comprenons donc que des hommes, devenus femmes, opérés ou non, viennent y demander des services, créant ainsi un certain malaise au sein du personnel.

«Nous sommes mal prises! Et nous ne pouvons les refuser, et ce, même si, selon la loi, ils n’ont plus besoin d’avoir subi une intervention chirurgicale pour être reconnus comme femmes» , affirme Mme Bellange qui, à l’image de ses consœurs féministes, milite donc pour que le sexe, et non l’identité de genre, détermine si une personne est homme ou femme.

«Qu’il y ait des droits qui protègent les transgenres, nous ne sommes pas contre, mais que ce soit fait à l’encontre des droits des femmes par rapport à leur identité de sexe, ça c’est une méchante surprise!»

Le dimanche 11 mars, Diane Guilbault, présidente de l’organisme Pour les droits des femmes du Québec, sera de passage au Centre culturel et communautaire Thérèse de Blainville pour aborder cette question (voir autre texte). Toute la population est invitée à assister à cet événement.

Pour en apprendre davantage au sujet du Centre Rayon de femmes Thérèse-De Blainville, il suffit