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Deux nouveaux certificats en toxicomanie et ressources humaines

(Photo Michel Chartrand)

Deux nouveaux certificats en toxicomanie et ressources humaines

Publié le 07/09/2010

La nouvelle année scolaire démarre en force pour le Pôle universitaire des Basses-Laurentides. Après une année sous le signe de l’inquiétude et des revirements, l’organisme pousse un soupir de soulagement.

En ce début du mois de septembre, le Pôle universitaire est fier d’annoncer la mise en route de deux nouveaux certificats, l’un en toxicomanie, donné par l’Université de Sherbrooke, l’autre en ressources humaines, chapeauté par l’Université Laval, de Québec.

«Nous avons des cohortes qui démarrent tout le long de l’année scolaire. Ce n’est pas comme dans les universités régulières qui ont une date fixe pour l’ensemble des programmes», fait valoir Nadine Le Gal, directrice générale, visiblement heureuse d’annoncer ces bonnes nouvelles de la rentrée.

À peine les deux nouveaux programmes sont-ils lancés que déjà le Pôle universitaire des Basses-Laurentides a été dans l’obligation d’ouvrir une liste d’attente en vue de la prochaine année scolaire afin de répondre à la demande. «Le nouveau certificat en toxicomanie sera donné à Saint-Eustache et l’autre, en ressources humaines, à Sainte-Thérèse. Toutefois, pour les inscriptions, on ne fait pas de distinction quant à la région où est donné le cours», ajoute la directrice générale.

En cinq ans, le Pôle universitaire des Basses-Laurentides a réussi à prendre sa place de façon considérable dans le paysage de la formation au sein des MRC de Deux-Montagnes, Thérèse-De Blainville et de Mirabel. «Nous avons 750 étudiants diplômés et nous sommes sur le point de dépasser les 1 000 étudiants inscrits en cinq ans», se réjouit Nadine Le Gal.

Au chapitre des difficultés financières que le Pôle universitaire a connues l’an dernier, notamment par le retrait d’une aide financière gouvernementale, la directrice générale se dit optimiste pour la suite des choses. «Nous avons eu une très belle collaboration des trois centres locaux de développement du secteur. Ils ont été rapides à répondre aux besoins du Pôle», dit-elle, confiant que les acteurs économiques, la communauté des gens d’affaires et de la classe politique des Basses-Laurentides tiennent à la survie du Pôle. L’organisme vient de déménager dans de nouveaux locaux qui seront inaugurés sous peu.