Deux commerces de la région ont été la proie d’incendies suspects peu après minuit, dans la nuit de samedi à dimanche, à Sainte-Thérèse et Boisbriand. 
Le premier incendie s’est déclaré vers 00 h 30, dans la fruiterie Jardin Labelle, située près de l’intersection des boulevards Curé-Labelle et René-A.-Robert, à Sainte-Thérèse. 
Quelques minutes plus tard, vers 00 h 45, les autorités ont reçu un autre appel. Les flammes ravageaient une seconde fruiterie, nommée Frais de la ferme, située cette fois sur le chemin de la Grande-Côte, à Boisbriand. 
Les pompiers de Boisbriand et de Sainte-Thérèse ont maîtrisé les deux brasiers et, heureusement, personne n’a été blessé. Néanmoins, une centaine de locataires, voisins de la fruiterie de Boisbriand, ont été évacués, puis pris en charge par la Croix-Rouge. 
Ces derniers ont réintégré leur logement quelques heures plus tard, mais une fuite de gaz a causé une seconde évacuation. 
<h3>Perte totale </h3>
Le bâtiment de Boisbriand est une perte totale. En milieu d’avant-midi, dimanche, les véhicules d’urgence étaient toujours sur les lieux et la circulation était fermée, sur le chemin de la Grande-Côte, entre le boulevard Curé-Boivin et la 5e Avenue. De son côté, le commerce de Sainte-Thérèse a aussi subi de lourds dommages. La circulation n’était pas perturbée. 
Une enquête est en cours afin de déterminer les causes des deux incendies. Des témoins ont été rencontrés. Dans les deux cas, on rapporte qu’un véhicule de couleur foncée a été aperçu quittant rapidement les lieux. La Régie intermunicipale de police Thérèse-De Blainville (RIPTB) poursuit l’enquête.

Deux fruiteries sont ravagées par les flammes

L’Association Hebdos Québec s’inscrit en faux face à la recommandation de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) d’avoir recours à une «approche d’une distribution volontaire plutôt que systématique » des circulaires, reposant sur le principe de «l’opt-in» plutôt que de «l’opt-out» .
Or, la formule du «opt-in» ne permettrait plus la distribution des hebdos, à l’intérieur du Publisac, dans leurs communautés respectives, et ce, à la grandeur du Québec. 
«Il est vrai que la disparition du Publisac viendrait compliquer notre modèle d’affaires» , de commenter Serge Langlois, président éditeur du groupe JCL. «Toutefois, a-t-il ajouté, il existe d’autres options.» 
<h3>Liberté de presse</h3>
C’est aussi au nom de la liberté de presse qu’Hebdos Québec a lancé cette offensive, la semaine dernière, en s’insurgeant contre le scénario d’approche de distribution volontaire de la CMM, visant le Publisac, et ce, bien que cette dernière ait pris la peine de spécifier que «les journaux locaux, une importante source d’information locale, ne devraient pas être touchés par cette mesure.» 
Selon Benoit Chartier, président d’Hebdos Québec, le principe de «l’opt-in» , ou de permettre la distribution seulement aux citoyens qui en font la demande, n’est pas viable, a-t-il indiqué, dans un communiqué de presse acheminé aux médias, jeudi.
«Une telle mesure, insiste M. Chartier, priverait ultimement les citoyens d’une information locale et régionale nécessaire à la démocratie et les annonceurs de leur clientèle de proximité.» 
Pour le président d’Hebdos Québec, recommander un tel principe et ajouter du même souffle que les hebdos ne devraient pas en souffrir, «c’est complètement ignorer leur écosystème et leur modèle d’affaires. C’est une atteinte grave au droit du public à l’information et à la liberté de la presse.» 
Au Groupe JCL, Serge Langlois demeure positif et est confiant qu’on en arrivera à une solution durable. 
«Nous sommes conscients de l’enjeu environnemental. Nos journaux sont tous faits de papiers recyclables. La solution n’est pas simple et TC Transcontinental, notre distributeur, devra être créatifs, mais j’ai bon espoir qu’il y arrive. Cette entreprise ne voudra certainement pas se départir d’un marché aussi lucratif» , de conclure celui-ci.

Hebdos Québec prend position

L’Association Hebdos Québec s’inscrit en faux face à la recommandation de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) d’avoir recours à une «approche d’une distribution volontaire plutôt que systématique» , des circulaires, reposant sur le principe de «l’opt-in» plutôt que de «l’opt-out» .
Or, la formule du «opt-in» ne permettrait plus la distribution des hebdos, à l’intérieur du Publisac, dans leurs communautés respectives, et ce, à la grandeur du Québec. 
«Il est vrai que la disparition du Publisac viendrait compliquer notre modèle d’affaires, de commenter Serge Langlois, président éditeur du Groupe JCL. Toutefois, a-t-il ajouté, il existe d’autres options. L’avenir de nos journaux n’est pas du tout menacé.» 
Lorsqu’il parle «d’autres options» , M. Langlois pense, entre autres, à une distribution par Postes Canada, un modèle qui a fait ses preuves dans d’autres marchés.
«Cela nous obligerait par contre à augmenter légèrement nos tarifs» , a-t-il précisé.
<h3>Liberté de presse</h3>
C’est aussi au nom de la liberté de presse qu’Hebdos Québec a lancé cette offensive, la semaine dernière, en s’insurgeant contre le scénario d’approche de distribution volontaire de la CMM, visant le Publisac, et ce, bien que cette dernière ait pris la peine de spécifier que «les journaux locaux, une importante source d’information locale, ne devraient pas être touchés par cette mesure» . 
Selon Benoit Chartier, président d’Hebdos Québec, le principe de «l’opt-in» , ou de permettre la distribution seulement aux citoyens qui en font la demande, n’est pas viable, a-t-il indiqué, dans un communiqué de presse acheminé aux médias, jeudi.
«Une telle mesure, insiste M. Chartier, priverait ultimement les citoyens d’une information locale et régionale nécessaire à la démocratie et les annonceurs de leur clientèle de proximité» . 
Pour le président d’Hebdos Québec, de recommander un tel principe et ajouter du même souffle que les hebdos ne devraient pas en souffrir, «c’est complètement ignorer leur écosystème et leur modèle d’affaires» .
«C’est une atteinte grave au droit du public à l’information et à la liberté de la presse» .
Au Groupe JCL, Serge Langlois demeure positif et est confiant qu’on en arrivera à une solution durable. 
«Nous sommes conscients de l’enjeu environnemental. Nos journaux sont tous faits de papiers recyclables. La solution n’est pas simple et TC Transcontinental, notre distributeur, devra être créatif, mais j’ai bon espoir qu’il y arrive. Cette entreprise ne voudra certainement pas se départir d’un marché aussi lucratif» , a-t-il conclu.