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Des questions sur… la période de questions

Des questions sur… la période de questions

Publié le 19/02/2021

Une citoyenne de Rosemère, Martine Gingras, a profité de la période réservée aux questions des citoyens, lors de la séance régulière du 8 février, afin d’émettre des réserves quant à la méthode mise de l’avant depuis le début de la pandémie.

Rappelons que, partout au Québec, et jusqu’à nouvel ordre, les conseils municipaux tiennent leurs séances de façon virtuelle, en direct ou en différé, un exercice que les citoyens peuvent suivre à distance via Internet. À Rosemère, comme dans bien d’autres villes, les citoyens doivent adresser leurs questions par écrit, avant la tenue de l’assemblée, et non plus en direct comme c’est le cas en temps normal, alors qu’ils ont physiquement accès à la salle de réunion.

Ces questions sont lues (parfois même condensées) par la greffière, avant qu’un temps de réponse soit accordée au maire Éric Westram. En certaines occasion, comme ce fut le cas le 8 février, elle peuvent être réduites à leur plus simple expression et livrées en grappe, si elles touchent un même sujet (l’avenir de l’ancien golf, pour ne pas le nommer).

D’avis que le fait de les résumer en supprime toutes le nuances, Mme Gingras émet le souhait que la Ville utilise à l’avenir une plateforme qui permettrait aux citoyens de poser leurs questions en direct. De cette façon, dit-elle, les citoyens pourraient aussi relancer les élus afin d’obtenir des réponses davantage approfondies. Sinon, Mme Gingras aimerait que toutes les questions adressées au conseil soient consignées et que les réponses deviennent accessible à l’ensemble des citoyens.

Quand on se compare…

Dans sa réponse, le maire Westram s’est dit ouvert à de possibles améliorations, tout en se disant satisfait de la façon de faire roseméroise qui semble être pratique courante, d’ailleurs, dans maintes municipalités. Le maire ajoutait que les citoyens peuvent aussi poser des questions en dehors du cadre de la séance publique. «Nous (le maire comme les élus) répondons à tous les courriels qui nous sont adressés; nous tenons le déjeuner du maire une fois par mois, a-t-il énuméré. La pandémie nous a forcé à modifier nos façons de faire, mais je pense que vous avez encore la possibilité d’adresser vos questions.»

Poursuivant, le maire Westram arguait que, par rapport aux règles qui encadrent la période de questions (une seule question, pas de long préambule ni de sous-question, limite de temps, entre autres) et qui ont force de loi partout au Québec, Rosemère faisait même preuve de souplesse. «Je ne nommerai pas les villes, mais allez voir les séances des autres conseils. Vous allez voir que c’est en se comparant qu’on se console. Notre formule n’est peut-être pas parfaite, mais elle est pas mal du tout», affirme le maire Westram.