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Des maux de tête qui ont duré 14 ans

Ce rideau est conçu pour bloquer les communications sans fil et les radiofréquences.

Des maux de tête qui ont duré 14 ans

Publié le 19/04/2013

(NDLR: nous poursuivons notre séries d'articles sur le phénomène de l'hypersensibilité environnementale)

Bien que les symptômes physiques peuvent se ressembler, ils diffèrent tout de même d’une personne à l’autre quand il est question d’hypersensibilité environnementale. Lucie Archambault a dû composer avec des maux de tête atroces à partir de 1995, année fatidique où ils ont commencé à apparaître.

Fourmillements dans les bras, sensation d’oppression, raideurs dans les mâchoires, tremblements, difficultés de concentration, désorientation dans les supermarchés, elle constate que ses maux ne se contrôlent pas. Pire encore, elle n’a aucune idée de ce dont elle souffre véritablement. Et le corps médical, non plus.

«Très difficile de savoir ce qui m’a causé cela. Je ne sais pas. La seule chose dont je me souvienne, c’est qu’à l’époque, je n’habitais pas très loin d’une caserne de pompiers et un mois avant le début de mes maux de tête, Hydro était venue installer un compteur sans fil dans mon sous-sol. Est-ce la cause? Aucune idée.»

Quoi qu’il en soit, la souffrance est réelle pour la jeune femme qui œuvre alors comme graphiste. Si, aujourd’hui, tout a changé pour Lucie, c’est en partie grâce à son conjoint, Stéphane Bélainski (voir autre texte), un expert en hygiène électromagnétique.

La maison où demeure le couple est blindée, c’est-à-dire exempte d’ondes électromagnétiques. De la peinture camouflante aux rideaux spéciaux qui atténuent les radiofréquences et micro-ondes, la maison est «saine». Ici, le WiFi est inexistant. On se branche autrement pour voguer sur la toile. Et surtout, Lucie n’a plus mal à la tête. «J’ai changé plusieurs habitudes, et je me suis mise à manger de la nourriture biologique», ajoute-t-elle.

Histoire de vérifier jusqu’où sa tolérance aux ondes électromagnétiques pouvait être handicapante pour elle, son compagnon a poussé le test en lui bandant les yeux en voiture. «Stéphane voulait savoir si j’étais capable de savoir où se trouvaient les antennes, et ce, en ne voyant rien. Nous nous sommes donc promenés en voiture, et chaque fois qu’il y avait une antenne à proximité, j’avais automatiquement des maux de tête.»

C’est en assainissant son environnement que Lucie a cessé de souffrir d’afflictions diverses.