Le comité responsable du projet est composé de Alexanne Lizotte, Kassandra Ladouceur-Germain, Marylou Dorion, Patricia Metcalfe et Edith Vachon.
«Dans le cadre d’un cours, nous nous impliquons au sein d’un organisme communautaire ayant une approche alternative en santé mentale. Cet organisme, le Groupe La Licorne, dessert la MRC Thérèse-De Blainville et s’adresse aux adultes ayant ou ayant eu un problème de santé mentale. Notre implication consiste à amasser des fonds qui permettront aux participants de l’organisme de s’offrir un temps d’arrêt de leur quotidien afin de prendre soin de leur santé physique et mentale», de dire Alexanne Lizotte.
Le problème de la santé mentale est la mise en veilleuse des capacités de la personne à rechercher et rétablir son équilibre. Les conditions socioéconomiques difficiles, le stress et l’isolement sont des facteurs contribuant souvent à la détérioration de la santé mentale. Ces problèmes touchent une grande majorité de personnes et il est important de comprendre que personne n’y est à l’abri.
Groupe La Licorne
C’est pourquoi le Groupe La Licorne accueille les personnes dans leur souffrance et leur détresse en créant des conditions et en développant des moyens qui permettent aux personnes d’améliorer leur qualité de vie.
Le Groupe La Licorne est membre du Regroupement des Ressources alternatives en Santé mentale du Québec. Leur mission est d’offrir à des adultes aux prises avec des problèmes de santé mentale sévères et récurrents ou transitoires, un lieu de support, d’écoute et d’échanges par le biais des activités de groupe, d’entraide et de soutien individualisé dans la communauté.
«C’est à travers ce projet d’action communautaire que nous tentons de démontrer l’importance que nous devrions accorder à la santé mentale. Malheureusement, la maladie mentale est perçue, encore aujourd’hui, d’un point de vue négatif et cela constitue un réel défi. En ce sens, l’importance d’organismes tels que le Groupe La Licorne est primordiale dans la communauté», a ajouté Alexanne.
Humoristes
Tous les dons récoltés lors de cette soirée seront remis à l’organisme le Groupe La Licorne qui en fera bénéficier les participants par la suite. Plus de 325 personnes sont attendus. Humoristes, tirages de prix de présence, et plaisir seront au rendez-vous.
Les humoristes présents lors de la soirée seront Christophe Dupéré (animateur), Alexandre Bisaillon, Francis Rivest, Antoine Veronneau, Jacob Ospian Echeverria. De plus, il y aura également deux numéros supplémentaires créés par les participants de l’organisme.
Pour se procurer les billets au coût de 30 $, les gens peuvent contacter le 514 929-8353 (par message texte ou téléphone).

Des organismes du genre, il y en a 75 au Québec et quatre d’entre eux (la Maison des mots des Basses-Laurentides, la Maison populaire d’Argenteuil, le Groupe Alpha Laval et le Coin Alpha Saint-Jérôme) se réunissaient à Sainte-Thérèse, le mardi 2 avril, afin de se donner une visibilité et mieux faire connaître leur action auprès du public et des personnes qui peuvent bénéficier de leurs services.
<h3>Renouer avec l’écrit… et l’autonomie</h3>
Leur hôtesse et tout à la fois coordonnatrice de la Maison des mots, Ilham Gaudreau, rappelait qu’au Québec, environ 1,3 million d’adultes âgés entre 16 et 65 ans éprouvent, sur une base quotidienne, des difficultés avec la lecture, l’écriture et le calcul. Malheureusement, a-t-elle ajouté, un très faible pourcentage d’entre eux (moins de 5 %) demandent de l’aide. «Cette semaine existe pour leur donner envie de venir frapper à notre porte» , d’exprimer Mme Gaudreau.
Il serait somme toute laborieux de faire la nomenclature de tous les services offerts par les organismes en alphabétisation, sachez tout de même que le fondement de leur mission est d’accompagner les adultes qui désirent renouer avec l’écrit et, de ce fait, gagner davantage d’autonomie.
On l’a d’ailleurs bien illustré, dans le cadre d’un match d’improvisation impliquant des usagers des organismes représentés ce jour-là, le simple exercice de s’orienter dans les transports en commun ou de lire une prescription devient rudement compliqué quand on éprouve des difficultés de lecture.
«Les organismes d’alphabétisation offrent aux participants une démarche adaptée à leur réalité et leurs besoins, dans le respect de leur rythme d’apprentissage» , soulignait Ilham Gaudreau, tout en signalant que les bénéficiaires y trouvaient également un milieu de vie, puisqu’on les encourage à s’engager dans les réalisations de l’organisme. On y gagne en confiance et en autonomie, fait-on valoir.
<h3>Le PACTE</h3>
Bien entendu, pour assurer la pérennité de leurs actions, les organismes réunis sous la bannière du Regroupement des groupes populaires en alphabétisation du Québec (RGPAQ) ont besoin du soutien de l’État et ont salué unanimement l’annonce récente du ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES) du Québec, Jean-François Roberge, de bonifier de 1,1 million de dollars l’enveloppe budgétaire du Programme d’action communautaire sur le terrain de l’éducation (PACTE), une mesure qui profitera à quelque 201 organismes communautaires, dont ceux qui font partie du RGPAQ.
«Nous nous réjouissons de la hausse de nos subventions de base et nous réclamons maintenant que soit assurée leur indexation annuelle» , de poursuivre la coordonnatrice de la Maison des mots, indiquant du même souffle que les organismes sont confiants d’obtenir gain de cause, dans la mesure où le ministre Roberge s’y était déjà montré favorable. Comme le MEES procède actuellement à la révision du cadre normatif du PACTE (un programme créé en 2003-2004), on s’attend à être fixé avant le 1er juillet de cette année.

Mettre des mots sur l’autonomie

Le cinéma Guzzo de la Plaza Ste-Thérèse a récemment fermé ses portes et ne rouvrira pas, tel qu’annoncé en 2017, dans une toute nouvelle bâtisse adjacente au centre commercial. Les deux parties impliquées n’ont pas été en mesure d’en arriver à une entente.
Selon Cédric Constantin, porte-parole du Groupe Mach, propriétaire de la Plaza Ste-Thérèse, les négociations entre les parties étaient déjà au point mort depuis un bon bout de temps.
«Votre information est vraie. Nous n’avons effectivement pas été en mesure de nous entendre sur les termes d’une nouvelle entente. Les contacts ont cessé depuis l’automne dernier» , a-t-il mentionné avant d’ajouter que, sans vouloir en dire trop, l’emplacement du nouveau cinéma était au cœur des discussions.
«Nous allons garder le contenu de nos discussions privées. Cependant je peux préciser qu’une nouvelle entente de location était à faire afin de le relocaliser sur le site et construire le nouveau cinéma et c’est sur cette entente que nous n’avons pas été en mesure de trouver un terrain d’entente» .
Aux dires du porte-parole de Mach, il ne serait toutefois pas impossible de voir une autre entreprise d’exploitation de salles de cinéma s’installer en lieu du cinéma Guzzo dans un avenir rapproché.
«Nous sommes déjà en discussion avec d’autre joueurs du milieu du divertissement afin de remplacer le cinéma Guzzo et conserver cette vocation au sein du projet» , a-t-il indiqué.
Au moment d’aller sous presse, Vincent Guzzo n’avait toujours pas répondu à notre demande d’entrevue. Dans la porte du cinéma de Sainte-Thérèse toutefois, on invite les cinéphiles qui s’y pointent à se rendre au cinéma Guzzo de Deux-Montagnes. On leur indique en outre que cette fermeture est permanente.
<h3>Un projet de 18 M$</h3>
Annoncé en août 2016, le projet de rafraîchir la Plaza Ste-Thérèse comprenait une tout nouveau cinéma Guzzo. Vincent Guzzo, son propriétaire, avait par ailleurs indiqué qu’il profiterait de cette reconstruction pour établir son cinéma sur le terrain sud de la Plaza Sainte-Thérèse, un projet de 18 millions de dollars. Selon les plans proposés, le cinéma devait passer de 8 à 12 salles, dont deux salles IMAX, et être aménagé avec des équipements à la fine pointe de la technologie.
Rappelons qu’ en marge des travaux qui ont actuellement cours à la Plaza Sainte-Thérèse, la démolition de la partie sud de la Plaza devait faire place au nouveau cinéma Mega Plex Guzzo.
Cette annonce n’empêche en rien la poursuite des travaux amorcés. Les commerces, qui auront dorénavant pignons sur rue, seront complètement reconstruits comme prévu tandis que le Super C demeurera tel quel, nous dit-on.
La Plaza Sainte-Thérèse a une superficie de 30 830 pieds carrés. Elle a été bâtie il y a près de 50 ans.

Des étudiantes organisent un spectacle-bénéfice au profit du Groupe La Licorne