Celles-ci seront diffusées à travers les médias sociaux dans les prochaines semaines et s’inscrivent dans une campagne de sensibilisation et de démystification du logement social et communautaire.
Avec ces capsules, le comité espère que les citoyens seront mieux informés et plus favorable à l’arrivée de projets de logements abordables et ainsi contrer le «syndrome» du «pas dans ma cour».
Selon la Direction de la santé publique des Laurentides (2015), 36,3 % des ménages locataires consacraient 30 % ou plus de leur revenu aux dépenses liées au logement. Sainte-Thérèse compte par ailleurs un des taux les plus élevés de locataires consacrant plus de la moitié de ses revenus en loyer, soit 21 %. (FRAPPRU, 2014).
Le logement abordable, plus particulièrement le logement social et communautaire, permet de lutter contre la pauvreté, d’aider à l’intégration sociale et d’améliorer la santé publique. Le logement abordable stabilise la qualité de vie des personnes et permet de revitaliser et de développer des communautés» (CRDSL, 2018. Viser la santé et la qualité de vie dans nos milieux).
Rappelons que le comité logement de la MRC de Thérèse-De Blainville souhaite contribuer à diminuer de façon significative le nombre de ménages locataires qui consacrent 30 % ou plus de ses revenus pour se loger. Les capsules seront déposées sur la chaîne YouTube, du Centre Marie Eve [www.youtube.com/centremarieeve], partenaire du projet, et partagées sur Facebook. Pour plus d’informations ou pour vous impliquer dans la cause du logement, vous pouvez communiquer avec Sonia Charbonneau ou Étienne Simard, au 450 433-2777, poste 65601.
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Le lancement de la campagne aura lieu le 13 juin lors d’un 5@7-bénéfice au Fogo Euro-Lounge de Boisbriand. Lors de cette soirée, les convives auront l’opportunité de découvrir les talents de traiteur de l’organisme grâce à un cocktail dînatoire préparé par l’équipe du Resto Pop. Les invités auront également l’occasion de profiter d’une dégustation de bière et vins ainsi que de participer à un encan silencieux où plusieurs prix attrayants seront mis à l’enchère. Le coût du billet est de 50 $.
Cette année, le comité organisateur innove pour la deuxième édition du Mangeons Don, en ajoutant deux autres activités de financement: une campagne de collecte de fonds auprès des commerçants de la région se tiendra du 13 au 30 juin. Ainsi, la population aura l’occasion de contribuer à la mission du Resto Pop en ajoutant un don sur sa facture d’achat. Enfin, un dîner de rue, présenté par le Nord Info, se tiendra le 27 juin de 11 h 30 à 13 h 30 à l’angle des rues Blainville et Saint-Jean, à Sainte-Thérèse. Toute la population est invitée à participer à ce dîner festif.
Les profits du Mangeons Don permettront au Resto Pop de poursuivre sa mission: Aider, soutenir et nourrir, pour que la faim ait une fin. «Le Resto Pop Thérèse-De Blainville est un organisme à but non lucratif ayant pour mission de soulager la pauvreté en offrant des repas complets et équilibrés à prix modique à la communauté vivant une situation financière difficile et en permettant à des enfants démunis ciblés par le milieu scolaire de recevoir gratuitement un dîner à tous les jours de classe. De plus, des programmes de réinsertion sociale permettent à des gens des tous âges de développer des compétences et d’acquérir de l’autonomie menant vers l’employabilité, la réhabilitation ou le retour aux études. Depuis sa création en 2001, le Resto Pop a servi plus de 700 000 repas, dont 150 000 gratuitement pour des gens et des enfants défavorisés.»
Pour avoir des renseignements, acheter vos billets ou faire un don [info@restopop.org] ou 450 434-0101, poste 101.
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Le Resto Pop Thérèse-De Blainville lance sa campagne Mangeons Don

Pour une 2e année consécutive, l’événement se déroulait au restaurant Chez Milot. Son propriétaire, Claude Descôteaux, lui-même Lion, était particulièrement heureux d’accueillir tout ce beau monde à Boisbriand, et de leur servir le dîner ou le souper. 
«Des organismes comme la Maison des mots vivent de subventions et ont de la difficulté à boucler leur budget. Nous avons donc choisi de leur donner un coup de pouce», de mentionner M. Descôteaux, homme d’affaires bien impliqué dans son milieu, et ce, depuis de nombreuses années. 
«Je fais aussi un spaghetti-thon pour l’organisme Le Relais. Nous en serons à notre 4e édition cette année», d’ajouter le propriétaire du restaurant Chez Milot. 
Besoins criants 
Pas plus tard qu’au début d’avril dernier, en marge de la 3e semaine de l’alphabétisation Alpha pop, des représentants de nombreux groupes d’alphabétisation populaire de la région s’étaient déplacés à la Maison des mots des Basses-Laurentides, à Sainte-Thérèse, pour échanger sur l’importance d’investir dans l’éducation de ceux et celles qui ont de la difficulté à lire et à écrire. Ils sont près de 40 000 dans les Laurentides. 
«Plus d’un million d’adultes au Québec, de dire Ilham Gaudreau, directrice de l’organisme, ont de la difficulté avec la lecture et l’écriture et bon nombre d’entre eux entreprennent une démarche offerte par les groupes populaires. Ceux-ci offrent une réponse alternative pour renouer avec l’écrit, améliorer leur condition de vie et celle de leur famille en plus de leur permettre d’exercer leurs droits». 
Pour remplir leur mandat, ces organismes ont évidemment besoin de sous. Les besoins à ce niveau sont toujours bien présents. 
«Nous sommes inquiets de l’avenir de la subvention que nous octroie le ministère de l’Éducation. Malgré les gains des derniers mois, l’avenir des organismes n’est toujours pas assuré. Force est donc de constater que la lutte doit se poursuivre», a dit Ilham Gaudreau, reconnaissante envers les Lions de Sainte-Thérèse, pour leur contribution.

Des capsules pour parler du logement social et communautaire