Un homme dans la trentaine, alors immobilisé dans la voie de droite, dû à une crevaison, s’est fait percuter par une camionnette blanche, qui a ensuite pris la fuite. 



Le décès de la victime a été constaté sur place.



Pour faciliter l’enquête, deux voies sur trois ont été fermées plusieurs heures sur la 15, causant des maux de tête aux automobilistes entre la 50 et Montréal.&nbsp;&nbsp;



L’enquête de la Sûreté du Québec se poursuit actuellement et des témoins doivent être rencontrés.

Mme Poulin en a fait la présentation en survol lors de son dîner annuel du 25 avril dernier organisé par la CCITB et qui réunissait quelque 200 convives dont des membres de la communauté d’affaires, des élus provinciaux et fédéraux ainsi que plusieurs maires et mairesses des Basses-Laurentides et même de Lanaudière.&nbsp;



D’entrée de jeu, Mme Poulin a annoncé la création d’un canal de communication entre la Ville et la communauté d’affaires en vue d’agir sur des initiatives communes et de soutenir le développement et l’achat local.



Pour faire rayonner les entrepreneurs locaux, la Ville et la CCITB lanceront en septembre une campagne de stratégie marketing afin d’accentuer leur visibilité web et extérieure avec affichage.&nbsp;



« Blainville a connu une croissance importante et naturelle au cours des 15 dernières années. Notre population en pleine évolution. Il reste une quinzaine d’années de croissance soutenue pour notre ville où l’on a une opportunité de faire les choses autrement, de réfléchir aux enjeux sociaux, environnementaux et économiques », a indiqué Mme Poulin.



Au chapitre de l’environnement justement, Mme Poulin a souligné l’adoption récente d’un plan de lutte contre les îlots de chaleur, annexé au plan d’urbanisme, en vue d’améliorer la qualité de vie de ses concitoyens et des travailleurs.



On procédera aussi à l’achat de 18 nouvelles bornes électriques pour l’Hôtel de ville et la Maison des associations, grâce à une subvention accordée par Hydro-Québec, ainsi qu’à un inventaire des gaz à effet de serres.



Quartier Chambéry



Mme Poulin a également laissé savoir que la Ville a voté un règlement d’emprunt&nbsp;de 4,4 M$ pour&nbsp;l’aménagement du corridor écologique du quartier Chambéry, qui incluera sentiers, passerelles, trottoirs en bois et différentes plantations. La&nbsp;Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) couvrira les 2/3 du coût total des travaux&nbsp;dans le cadre du projet de Trame Verte et Bleue.



La Ville déploiera aussi une somme de 2,3 M$ pour les travaux du parc du quartier, qui viennent de débuter.



Toujours dans le quartier Chambéry, on prévoit l’aménagement de Place de la Savoie, dont la construction se déploiera en espaces publics, commerciaux et résidentiels de haute densité.&nbsp;



Ce quartier disposera sous peu d’une nouvelle école primaire qui pourra accueillir 600 élèves à l’automne 2025. Un investissement de 31 M $ pour cet établissement « nouvelle génération ».&nbsp;



Une ville proactive



La Ville met une enveloppe budgétaire de 25 000 $ à la disposition des commerces du boulevard Curé-Labelle pour acheter des supports à vélo afin de favoriser le transport actif des employés et de la clientèle. Dans la même veine, la MRC a mandaté Vélo Québec pour concevoir dans les prochains mois un plan directeur de mobilité active pour l’ensemble de la MRC.



Mme Poulin a aussi rappelé que son équipe a élaboré une première Politique de développement social dans le but de favoriser la participation citoyenne et l’inclusivité à l’intérieur de la municipalité. Après les consultations publiques des derniers mois, un plan d’action sera proposé l’automne prochain. « Une ville proactive, c’est une ville qui prend soin de son tissu social et qui place l’inclusivité au cœur de ses décisions », assure la mairesse Poulin.&nbsp;



Celle-ci n’a d’ailleurs pas manqué de souligner la construction actuelle de 100 logements sociaux sur le boulevard Curé-Labelle et le souhait de la Ville de voir ériger prochainement la Phase 2 du Manoir Blainville, qui offrira 70 logements destinés aux aînés.



En ce qui a trait au développement économique, la Ville mettra en branle l’aménagement d’une portion de 6,8 kilomètres sur le boulevard Curé-Labelle, qui relève du Plan particulier d’urbanisme, afin de permettre la requalification commerciale d’ici la fin de l’année 2024 et qui profitera, l’espère-t-on, à la prospérité commerciale de la municipalité. Une consultation publique entourant ce PPU se tiendra le 18 juin, à la salle François Cantin.&nbsp;



« On veut que l’offre commerciale sur le boulevard Curé-Labelle répondre le mieux possible aux attentes de la population », a précisé Mme Poulin.&nbsp;



Mobilité et circulation



En plus des améliorations prévues au réseau routier municipal, l’administration Poulin cherche actuellement des solutions, conjointement avec la Ville de Mirabel, pour améliorer la fluidité de la circulation à la sortie 28 de l’A15. 



En terminant son allocution, Mme Poulin n’a pas manqué l’occasion de rappeler sa fierté de voir sa ville choisie pour accueillir les Jeux du Québec à l’hiver 2026.&nbsp;

Liza Poulin planche sur de grands projets

Dans l’espoir de convaincre les citoyens les plus frileux à la perspective d’un troisième référendum, après l’hypothétique retour au pouvoir du Parti Québécois à la prochaine élection, le militant Gabriel Coulombe, qui est porte-parole bénévole en matière d’économie, s’est arrêté récemment à Sainte-Thérèse, le temps de démystifier auprès de citoyens le Budget de l’an 1, déposé l’automne dernier.



Si certains citoyens n’ont parcouru que quelques kilomètres pour entendre le militant Coulombe, d’autres n’ont pas hésité à faire la route à partir de la métropole et même de Mont-Laurier, à l’invitation de l’organisatrice Laurence Massey, de l’aile jeunesse du PQ.



Le petit rassemblement réunissait des militants péquistes mais aussi du Bloc Québécois, dont plusieurs jeunes. Selon Laurence Massey, autour de 40 % des militants qui participaient au dernier congrès du PQ, en avril dernier, étaient âgés de moins de 30 ans.&nbsp;



La conférence de Gabriel Coulombe sur les finances publiques a suscité un intérêt attentif parmi l’assistance, malgré le bruit incessant des véhicules entendus de la terrasse du Boston Pizza où se déroulait la conférence.&nbsp;&nbsp;



Dépenses et gains



Bien qu’un long document analytique soit disponible sur le site du Parti Québécois, M. Coulombe s’est permis d’en expliquer les grandes lignes.&nbsp;



«&nbsp;Ainsi, il ne fait aucun doute qu’un Québec indépendant pourrait non seulement assumer les dépenses du gouvernement fédéral et maintenir la totalité des services, mais plus encore, il disposerait de nouvelles sommes importantes afin de les investir comme bon lui semble, avec comme seuls intérêts et priorités ceux du peuple québécois », peut-on lire dans le document&nbsp;Un Québec libre de ses choix&nbsp;dont l’étude «pro forma» est signée par un comité d’experts en économie.&nbsp;



M. Coulombe s’est longuement employé à démolir l’utilité d’une gouvernance à deux paliers, qui entraîne un déséquilibre fiscal.&nbsp;



Quelques exemples frappants à retenir, selon lui.&nbsp;&nbsp;Un Québec souverain gagnerait 8,8 milliards $ en termes de gains en éliminant les chevauchements entre les deux niveaux de gouvernement. Rien que pour l’année 2024, l’exercice financier présume la récupération d’une somme de 82,3 milliards.



« En éliminant les coûts de chevauchement, un Québec indépendant réaliserait des gains d’efficacité et des économies importantes qui pourraient être directement réinvestis dans les programmes québécois. »



Ministères et péréquation



Selon le conférencier, les gains les plus élevés à récupérer relèvent des ministères suivants&nbsp;: Immigration et Citoyenneté, Revenu Canada, Emploi et Développement social, Santé Canada et Patrimoine canadien.&nbsp;



Sans parler de l’industrie pétrolière, une industrie pourtant subventionnée par le fédéral et pour laquelle le Québec paie une quote-part importante.&nbsp;



Puis il y a l’exercice de péréquation, un processus établi selon un calcul complexe et qui ne répond pas forcément aux besoins et aux attentes.&nbsp;



À titre d’exemple, bien que le Québec reçoive un retour de 14 milliards dans le cadre de la péréquation, il doit en retour payer sa part chiffrée à 4,4 milliards $. Et le redéploiement des transferts n’est pas forcément proportionnel aux demandes, comme le laisse voir le transfert annuel d’un milliard $ en santé plutôt que les six milliards $ réclamés par François Legault à son homologue fédéral.&nbsp;



En conclusion, Gabriel Coulombe souhaite que les militants retiennent au moins une chose au terme de sa conférence sur le Budget de l’An 1&nbsp;: « l’indépendance, c’est de pouvoir contrôler tous les leviers plus efficacement ».&nbsp;



Bref, la compréhension du Budget de l’An 1 est un exercice qu’il fait prendre le temps d’analyser, ce que permet la lecture du document Un Québec libre de ses choix, disponible en ligne et téléchargeable sur la plateforme du Parti Québécois.&nbsp;

Délit de fuite sur l’autoroute 15 Nord: l’enquête se poursuit