Le vendredi 6 octobre marquait la fin de la période des mises en candidature en vue des élections municipales du 5 novembre et déjà, dans la MRC de Thérèse-De Blainville, on relève que deux équipes et une candidate ont été élues sans opposition. 
C’est le cas à Sainte-Anne-des-Plaines, où le maire Guy Charbonneau l’emporte en compagnie de tous les membres de son équipe: Keven Renière, Isabelle Hardy, Pierre Berthiaume, Denys Gagnon, Julie Boivin et Véronique Baril. 
À Bois-des-Filion, le candidat Gilles Blanchette sera, au lendemain du 5 novembre, le nouveau maire de cette municipalité, en remplacement de Paul Larocque, qui occupait cette fonction depuis 1993 et qui a choisi de se retirer de la vie politique. M. Blanchette travaillera avec les conseillers Denis Bourgeois, Odette Filion, Denis Poirier, Gilbert Guérette, Ginette Gagné-Stoklosa et Benoist Latour. 
Enfin, à Boisbriand, la conseillère sortante Karine Laramée a été réélue sans opposition dans le district Labelle. Mme Laramée fait équipe avec la mairesse sortante Marlene Cordato.

Si Christian a accepté de nous rencontrer pour nous parler de sa réalité, ce n’est surtout pas pour attirer l’attention sur lui ou sur sa famille. De l’attention, il en reçoit déjà assez chaque fois qu’il sort en public. Non. S’il a choisi de nous raconter son histoire, c’est pour détruire les préjugés au sujet des nains, un mot qu’il n’affectionne pas particulièrement et que nous utiliserons donc pour une première et dernière fois.
«Je n’aime pas ce mot-là. Ça nous ramène loin en arrière. Il réfère à l’image de la petite personne qu’on voyait dans les films, dans le temps, à jouer au clown de service, au lutin ou à camper des personnages fantaisistes» , affirme Christian Lapointe.
Atteint d’achondroplasie, une maladie osseuse qui affecte la longueur de ses membres, le résidant de Deux-Montagnes admet ne pas toujours avoir eu la vie facile, mais qu’au final, il s’en est bien sorti, et ce, autant au niveau personnel que professionnel.
«Je vis bien avec ça. Au fil du temps, on vit avec. On s’habitue aussi. Une fois rendu à l’âge adulte, on sait comment dealer avec la société qui, heureusement, a évolué.»
<h3>Le regard des autres</h3>
La société a peut-être évolué, comme l’affirme Christian Lapointe, mais, encore aujourd’hui, il lui est difficile d’ignorer le regard des autres.
«C’est sûr qu’il y a toujours un questionnement. Je ne peux pas sortir de la maison sans me faire regarder et c’est normal, car je m’attends à ça. Mais il y a des matins où ça ne me tente pas, où j’aimerais sortir incognito, mais ça ne se peut pas.»
Ce regard moqueur ou interrogatif des autres, bien qu’il s’y soit habitué à la longue, le bouleverse encore. Et il ne s’en cache pas.
«C’est certain que ça m’affecte! Des jeunes qui rient de moi avec leur gang de chums, c’est sûr que c’est blessant. Mais au contraire, un enfant qui dit à son père ou sa mère de regarder le petit monsieur et qu’on lui explique ma condition, ça, c’est merveilleux!»
<h3>Vie professionnelle et personnelle</h3>
Christian Lapointe gagne sa vie comme infographiste depuis 25 ans, dont 20 pour la même entreprise. Toutefois, avant de décrocher cet emploi, il a dû trimer dur afin de convaincre les employeurs qu’il pouvait être un atout.
«Quand un employeur nous voit arriver, nous n’avons pas le physique de l’emploi et il nous regarde de haut, en se demandant si nous avons les capacités intellectuelles nécessaires. Nous sommes toujours classés 2es ou 3es et j’ai donc souvent manqué avoir un emploi!» relate celui qui, à 44 ans, est papa d’une petite fille de deux ans et d’un garçon de 5 ans. Alors que la première est une personne de taille régulière, son fils est quant à lui une personne de petite taille, comme son père.
«Ç’a été un choc quand j’ai su, à l’échographie, qu’il avait un retard de croissance. J’ai braillé ma vie! Je transmettais mon bagage génétique à quelqu’un en lui disant de commencer sa vie avec tout ce qui s’en suit. Mais avec le temps, j’ai compris que j’ai eu ma vie et qu’il aura la sienne. Et surtout qu’il m’a moi comme modèle, ce que moi je n’avais pas.»
Christian Lapointe est actif au sein de l’AQPPT (Association québécoise des personnes de petite taille) depuis deux ans et demi. C’est cette dernière qui a fait du mois d’octobre, le Mois du nanisme. Nous en sommes en 2017 à la 5e édition. Pour en apprendre davantage au sujet de cet organisme, il suffit de visiter le [<a title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" href="http://aqppt.org" target="_blank" rel="noopener">http://aqppt.org</a>].
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Christian Lapointe veut briser le stéréotype du «clown de service»

Candidat à la mairie de Boisbriand, Denis Hébert revient sur cette transaction qui a permis à la Ville de Boisbriand d’acquérir, pour un dollar, la maison patrimoniale Abraham-Dubois. Il reproche à la mairesse Marlene Cordato «son manque d’intégrité» dans ce dossier, l’accusant de «faire des dépenses folles» . 
«L’acquisition en secret par la Ville de Boisbriand de la maison Abraham-Dubois est le parfait exemple du manque d’intégrité et de la manie de gaspiller l’argent des contribuables de la mairesse actuelle de Boisbriand» , soutient Denis Hébert qui affirme en outre «qu’aucun conseiller municipal, même ceux de l’équipe de la mairesse, n’était au courant du deal fait par la mairesse lorsque la transaction a été annoncée le 12 septembre dernier.» 
«La preuve est, ajoute-t-il, que le conseiller Érick Rémy, sur sa page Facebook, a écrit récemment que “si on ne fait pas le deal, le contracteur va la démolir”, ce qui est complètement faux, car sa démolition ne peut être autorisée que par le conseil de ville.» 
Pour Denis Hébert, lui-même conseiller à Boisbriand depuis huit ans, «ne pas dire toute la vérité, et agir dans le secret, c’est manquer d’intégrité» . 
<h3>«Une dépense folle» </h3>
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Celui qui a annoncé, la semaine dernière, son intention de se présenter comme maire à Boisbriand qualifie par ailleurs de «dépense folle» l’acquisition de la maison Abraham-Dubois, et ce, même si elle n’a coûté qu’un maigre dollar. 
«L’acquisition de la maison s’est faite sans que personne, pas même la mairesse, ne connaisse l’ensemble des coûts rattachés à un édifice patrimonial, dit-il. La mairesse sait-elle combien il en coûtera aux contribuables pour l’entretien, la mise en valeur, l’électricité, la plomberie ou le chauffage? Non! Et elle a refusé de répondre aux questions!» 
Denis Hébert en rajoute en mentionnant que «la transaction est d’autant plus douteuse que la Ville se contente d’acheter l’édifice en laissant le grand terrain adjacent à des promoteurs et en oubliant d’aménager un stationnement sur les lieux» .
«Ce deal est contraire au projet qui est sur la table depuis des années» , insiste le candidat à la mairie. 
D’ailleurs, s’il a décidé de soumettre sa candidature au poste de premier magistrat de Boisbriand et de solliciter la confiance des citoyens, c’est, dit-il, «parce qu’il en a assez de la mairesse Cordato et de l’habitude qu’a prise l’administration actuelle de gaspiller l’argent des taxes dans des dépenses folles. C’est comme si la Ville lui appartenait!» 
«La maison Dubois vient s’ajouter aux frais de plus d’un million de dollars en avocats, au demi-million dans une entente de gré à gré pour une piscine à Saint-Eustache dont on ne se sert pas, un parc à chiens de 100 000 $ déjà fermé et 50 000 $ pour rénover le bureau de la mairesse» , conclut Denis Hébert.

Déjà quelques élus