«Nous avons reçu un appel. Les proches de la victime s’inquiétaient. Arrivés sur les lieux, nous avons constaté que la personne gisait sur le sol, décédé. Tout semblait indiquer une mort naturelle», raconte le porte-parole de la RIPTB, Martin Charron.
Une tâche ardue
Les premiers répondants n’ont pas pu prendre en charge l’évacuation du corps, vu l’instabilité de cette propriété de deux étages. Aux dires des autorités, une «inondation majeure» a considérablement affaibli le deuxième plancher. Hydro-Québec a dû procéder à une coupure du courant afin d’éviter tous risques d’électrocutions.
C’est devant ces circonstances dangereuses que les premiers répondants de la RIPTB ont fait appel au service incendie de Sainte-Thérèse, dépêché sur les lieux vers 18 h. Notons que des pompiers de Blainville ont participé à l’opération. De plus, une équipe de sauvetage technique boisbriannaise, spécialiste de ce genre d’opération, était sur place pour prendre en charge l’évacuation du corps.
«Ces gens avaient les outils, la formation et l’expérience requise dans ce type de cas, conclut M. Charron, assurant du même souffle que le corps a été extirpé par nacelle en toute sécurité. En présence de cette expertise, nous avons évalué toutes les possibilités de déplacer le corps de la victime de la façon la plus sécuritaire possible pour les répondants et les intervenants.»

Si M. Thibeault a choisi de rouler 600 km en 4 jours, c’est qu’il est conscient que les sommes amassées en marge de cet événement, qui en sera cette année à sa 23e édition, contribuent à faire avancer la recherche, et par conséquent, à sauver des vies, telle celle de son fils. En 22 ans, le Tour CIBC Charles-Bruneau a en effet permis d’amasser près de 25 millions de dollars.
«Il y a de cela 23 ans, indique M. Thibeault, le taux de réussite des enfants atteints d’une leucémie était de l’ordre de 20 %, alors qu’aujourd’hui, il se situe autour de 85 %. On voit donc que tous les dollars investis dans la recherche ces dernières années ont permis à davantage d’enfants de passer à travers les traitements» .
Diagnostiqué d’une leucémie lymphoblastique aigüe en 2005, alors qu’il n’avait que 3 ans, Eliot a passé les trois années suivantes au Centre de cancérologie Charles-Bruneau à combattre son cancer en y recevant notamment des traitements de chimiothérapie. Le jeune garçon y est par la suite retourné sur une base régulière pendant quatre autres années avant d’obtenir sa rémission.
Charles Bruneau, le fils de Pierre Bruneau, initiateur du Tour CIBC, n’a pas eu cette chance, lui qui est décédé en 1988 après avoir combattu une leucémie lymphoblastique aigüe.
<h3>La théorie des petits pas</h3>
Lors de son premier Tour CIBC Charles-Bruneau, en 2009, André Thibeault était le seul de l’entreprise pour laquelle il travaille, CIMA+, à participer au Tour CIBC. Dix ans plus tard, ils seront plus d’une vingtaine à l’accompagner sur la route.
«Comme c’est le cas pour les enfants atteints d’une leucémie, c’est ce que j’appelle la théorie du petit pas. Nous sommes aujourd’hui 24 cyclistes de l’entreprise à participer aux différentes formules du Tour» , explique celui qui estime rouler près de 5 000 km à vélo par année, avant d’ajouter que c’est un montant qui avoisine les 50 000 dollars que cette firme d’ingénierie remettra à la cause en 2018.
«Nous espérons cette année que grâce aux quelque 300 cyclistes qui participent au Tour, nous parviendrons à dépasser notre collecte de l’an passé qui était de 3,3 millions de dollars. Les dollars que nous amassons permettent ni plus ni moins de sauver des vies» , précise André Thibeault, rappelant que son fils Eliot mesure aujourd’hui presque six pieds, est un grand sportif et qu’il mord dans la vie.
<h3>La Fondation</h3>
La Fondation Charles-Bruneau a pour mission de procurer à tous les enfants atteints de cancer, les meilleures chances de guérison, en finançant la recherche et en supportant le développement de projets dédiés à l’hémato-oncologie pédiatrique.
La Fondation est fière d’être présente au sein des quatre centres hospitaliers universitaires desservant une clientèle en oncologie pédiatrique au Québec: au Centre de cancérologie Charles-Bruneau, du CHU Sainte-Justine, CHU de Québec, CHUS à Sherbrooke et à l’Hôpital de Montréal pour enfants.
Pour donner, il suffit de visiter le [<a title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" href="http://tourcibc.charlesbruneau.qc.ca" target="_blank" rel="noopener">tourcibc.charlesbruneau.qc.ca</a>].

Un 10e Tour CIBC Charles-Bruneau pour André Thibeault

Elles trônent bien en évidence dans les jardins de la Maison Hamilton, les ruches urbaines annoncées tout récemment ont été inaugurées en même temps qu’on annonçait fièrement que Rosemère venait de recevoir la certification Ville amie des monarques, octroyée par la Fondation David Suzuki.
Les deux événements sont intimement liés puisque cette certification reconnaît les efforts de l’administration municipale qui a choisi, dès 1990, d’appliquer une réglementation antipesticide favorisant la survie des pollinisateurs tel le monarque, une espèce de papillon dont la population a dramatiquement chuté en 2013, avant de connaître une remontée considérable, après que des armées d’écologistes eurent proposé une solution toute simple: plantez des asclépiades dans vos plates-bandes ou votre jardin résidentiel!
C’est que, dans leur migration annuelle vers le Mexique, ces jolis papillons ont besoin de se nourrir et l’asclépiade, une fleur indigène qui a eu la vie dure en raison de conditions climatiques extrêmes en 2013, qui notamment, est leur principale source alimentaire. S’ils n’en trouvent pas, ils meurent de faim ou d’épuisement.
<h3>Une ville verte</h3>
C’est pourquoi la Ville de Rosemère en a distribué à ses concitoyens, le 26 mai dernier, dans le cadre de la Journée retour à la terre, et qu’elle en plantera elle-même, au cours des prochaines semaines, dans un espace disposé autour de ses ruches urbaines.
«Les municipalités jouent un rôle crucial dans la conservation du monarque et de son habitat. Cette certification est une démonstration de la volonté de Rosemère de poser des gestes en faveur de l’environnement et confirme sa vocation de ville verte» , exprimait le maire de Rosemère, Eric Westram, tout en encourageant les villes avoisinantes à poser des gestes en ce sens.
Ce faisant, pour dire les choses autrement, on ne fait pas qu’attirer de jolis papillons chez soi, on contribue à préserver l’équilibre de la nature, souvent bouleversé par l’intervention humaine.
<h3>Deux ruches, 40 000 abeilles</h3>
«Un tiers de tout ce qu’on mange dépend de la pollinisation des abeilles» , faisait remarquer à son tour Étienne Lapierre, cofondateur de l’entreprise Alvéole, qui a installé les deux ruches urbaines de la Maison Hamilton, lesquelles abritent pas moins de 40 000 abeilles. «C’est une collectivité qui va travailler à régénérer la nature dans un rayon de cinq kilomètres» , d’ajouter celui-ci tout en précisant qu’en bout de ligne, un miel local et par conséquent unique y sera produit. «Avec la variété de fleurs qu’il y a ici, ce miel sera exceptionnel» , prévoit-il.
Ce miel, apprenait-on, sera commercialisé par la Ville qui songe à le vendre dans le cadre de son marché de Noël. Les profits seront alors versés à des organismes locaux.
On annonçait également que la population serait conviée, en septembre, à des ateliers d’extraction de miel au cours desquels on pourra apprendre le fonctionnement d’une ruche et quantité de choses fort intéressantes sur ces insectes.
Il faut également savoir que, contrairement aux guêpes, les abeilles ne sont pas carnivores et ne sont pas attirées par les mêmes sucres que nous, expliquait M. Lapierre, de telle sorte que, malgré leur nombre impressionnant, elles sont rarement en interaction avec les humains puisque davantage intéressées par les fleurs et assignées à une tâche bien précise qui mobilise leur attention et prend tout le temps de leur courte de vie, c’est-à-dire quelque 35 jours.
Les citoyens sont donc invités à venir les voir travailler, d’autant plus qu’un périmètre de sécurité (une clôture en fer forgé) a été installé autour des ruches de la Maison Hamilton. Vous pourrez en profiter pour admirer les très jolies fleurs qui vivent dans les jardins joliment aménagés qu’on retrouve sur place, dont la fameuse pivoine Osiris Rosemère, désormais emblématique de la municipalité.
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Les abeilles bourdonnent à la Maison Hamilton

Découverte d’un corps à Sainte-Thérèse: Une opération délicate pour nos premiers intervenants