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Le procédé permet à la matière, après avoir été broyée et stérilisée, de réduire de 70 % son espace dans les sites d’enfouissement.

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Le CISSS des Laurentides utilise une nouvelle technologie de traitement des déchets biomédicaux par micro-ondes.

Déchets biomédicaux: le CISSS des Laurentides à l’avant-garde

Publié le 23/03/2021

Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Laurentides est le premier établissement de santé en Amérique du Nord à utiliser une technologie de traitement des déchets biomédicaux par micro-ondes. Le procédé permet à la matière, après avoir été broyée et stérilisée, de réduire de 70 % son espace dans les sites d’enfouissement.

Les déchets biomédicaux sont produits à travers les soins offerts majoritairement dans les hôpitaux, centres de prélèvements, CLSC et centres d’hébergement. Composés à 95 % de plastique, dont font partie les seringues et les lames pour la culture cellulaire, ces déchets sont généralement traités dans un autoclave à vapeur qui en stérilise le contenu avant de l’envoyer au site d’enfouissement.

Pour la région des Laurentides, on évalue à 250 tonnes la quantité de déchets qui seront traités annuellement par le nouvel équipement pour ensuite être recyclés, selon la nature des composantes. En plus d’améliorer la gestion des déchets et d’avoir un grand impact sur l’environnement, ce projet de 1,4 million de dollars nécessitera moins d’une dizaine d’années pour se rentabiliser.

Pour la présidente-directrice générale du CISSS des Laurentides, Rosemonde Landry, cette initiative fait une différence positive dans l’organisation du travail, en plus de représenter une source de fierté quant aux efforts pour le développement durable et l’environnement. «Lorsqu’on prend en compte tous les soins que doit offrir le CISSS des Laurentides avec du matériel stérile et non réutilisable, cette initiative constitue un changement majeur et grandement positif. Nous sommes très fiers de pouvoir nous positionner comme un acteur de changement dans la gestion des déchets biomédicaux», a-t-elle déclaré.

La réalisation de ce projet a été rendue possible grâce à l’initiative du Service d’hygiène et salubrité du CISSS des Laurentides, à l’accompagnement offert par l’organisme Synergie Santé Environnement et à la contribution du ministère de la Santé et des Services sociaux.