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Débarcadère: «<em>Nous souhaitons une rencontre</em>» —Paule Fortier, présidente de la CSSMI

Débarcadère: «Nous souhaitons une rencontre» —Paule Fortier, présidente de la CSSMI

Publié le 20/04/2012

Le dossier qui revenait entre les mains de la présidente de la Commission Scolaire de la Seigneurie des Mille-Îles (CSSMI) amène Paule Fortier au même constat que le maire de Bois-des-Filion.

«Nous souhaitons une rencontre», affirme-t-elle, afin de trouver un terrain d’entente sur lequel bâtir ce débarcadère si nécessaire à l’école Rive-Nord.

La commission scolaire avait pourtant fait ses devoirs, en déposant, au printemps 2010, un dossier de réfection, lequel n’a toutefois pas obtenu de résolution favorable de la part du conseil municipal qui en rejetait la forme, sans toutefois contester sa nécessité. «Sans permis de construction de la Ville, nous ne pouvons rien faire», s’inquiète Paule Fortier, en constatant «qu’on n’a pas dénoué l’impasse».

La commission scolaire était résolue à défrayer la totalité des 150 000$ requis par son projet. «Mais on ne paiera pas pour les besoins des autres», se rebiffe la présidente lorsque vient la considération des débordements sur le réseau routier municipal.

Et Mme Fortier de rappeler que chaque poste budgétaire des écoles a un impact sur l’investissement en pédagogie et que, malgré un budget qui dépasse largement celui de la Municipalité, il n’y a pas de marge de manœuvre dans ses livres qui ne se répercutent sur les services aux élèves.

«Je demeure ouverte et optimiste», commente-t-elle, en ce qui concerne des pourparlers dont «la prémisse est politique», de reconnaître pour sa part le commissaire Gilbert Guérette, qui accompagnait les représentants du comité de parents, lors de la récente assemblée de conseil de Bois-des-Filion.

Les travaux, que la commission scolaire avait prévus pour cet été, ne seront donc pas mis en chantier et la somme mise en réserve sera à reconduire. Tout reste à faire, à commencer par un plan d’aménagement qui satisfasse les deux parties, en divisant la facture de façon équitable, tout en tenant compte de la quiétude du voisinage résidentiel. Mais il appert que toute entente devra passer en droite ligne par la 36e avenue.