Cette dernière a fait valoir que l’école Saint-Gabriel était devenue un milieu naturel pour son fils Philippe. «On voulait créer une véritable communauté, c’est fait. On ne comprend pas où est l’avantage de déménager», a-t-elle insisté.
S’il fallait se résigner, Mme Vaillancourt suggère d’étaler le transfert de ces classes sur une période de cinq ans, de façon à ce que les élèves qui sont déjà en processus terminent leur programme à Saint-Gabriel et que les nouveaux qui arrivent le débutent à la PST. «Il y aurait peut-être d’autres choix à faire que de déplacer ces enfants-là. Ce sont des enfants qui sont, bien souvent, rigides. Depuis l’annonce, certains d’entre eux ne dorment plus», a-t-elle ajouté.
Notons que le programme de FPT dure habituellement trois ans, parfois plus, selon l’élève.
Décision pédagogique
Du côté de la commission scolaire, on maintient qu’il s’agit d’une décision pédagogique qui a été prise en regard de l’ensemble des besoins des élèves. «Nous croyons que cette décision nous permettra d’avoir une offre de services encore plus sur mesure pour ces élèves», a indiqué la porte-parole, Annick Gagnon. Sept classes du genre existent déjà à la PST, chacune comptant entre 10 et 15 élèves.
Ce transfert à la PST favorisera, poursuit-elle, la formation de groupes encore plus homogènes, selon les besoins particuliers de chacun des élèves, ce qui au final, permettra un meilleur encadrement. «Nous sommes très sensibles aux commentaires des parents et nous demeurons ouverts aux modalités d’accueil qui seront mises en place à l’automne. Il faut aussi savoir que tous les pairs et les enseignants suivent», pointe-t-elle.
Trente-trois élèves et leurs enseignants sont directement touchés par cette décision. Une rencontre destinée aux parents et aux élèves est prévue le 11 juin afin de discuter des modalités d’accueil en vue de la prochaine rentrée scolaire.