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Cynthia Sardou-Bataille: l’Iris des temps modernes

Sur le plan culturel

Cynthia Sardou-Bataille: l’Iris des temps modernes

Publié le 04/09/2012

À l’aube de la quarantaine, Cynthia Bataille-Sardou demeure toujours aussi active qu'avant. Si sa vie a été mise entre parenthèse pendant une certaine période (voir autre texte), il n’en est plus rien aujourd’hui. Cette dernière a plus d’une corde à son arc.

Animée par la fibre du spectacle, elle est le soutien de nombreux artistes et écrivains, tant au Québec qu’en France, dont elle appuie les oeuvres et la création. Dans son carnet d’étoiles montantes, on retrouve des noms tels que Lolita Leblanc, Jean-Luc Doumont, Sylvie Catherine De Vailly et Sydney Bechet, pour le Québec, ainsi que Sonia Vandoux, Les éditions À vos pages, Pierre Barouh, Vincent de Louvigny, Michel Tessier et Pierre Pernez, pour la France, et prochainement, Grâce de Capitani pour le Québec. Mais la liste est loin d’être exhaustive.

«Je souhaiterais partager la culture française avec les Québecois, souligne l’agent d’artiste. «Je me sers de mon nom pour aider à la fois les victimes d’agression sexuelles, mais aussi les artistes qui gagnent à être connus, aussi bien en France qu’ici au Québec».

Des artistes désignés à titre de peintres, écrivains, chanteurs et musiciens sont également énoncés dans le registre culturel, dont Isabelle Archambault, du Groupe eustachois ZazoO Rock’n blues (un groupe de la relève) qui a partagé la scène avec Élizabeth Blouin Brathwaite, Jonas, Sunny Duval, Jim Zeller, Bob Harrisson, et plusieurs autres.

Intégration facile

Bien intégrée dans la province, la jeune femme est catégorique: c’est ici qu’elle veut passer le restant de ses jours. «Je me sens très bien ici. Les gens sont simples, relax, ouvert, généreux et chaleureux», dit-elle.

Décrivant les caractéristiques d’un peuple auquel elle pourrait elle-même s’identifer, Cynthia dévoile, sans trop s’en rendre compte, une compassion illimitée envers ses pairs. Interrogée sur ce trait de sa personnalité, à savoir si celui-ci est inné ou acquis, il faudra un bref retour en arrière pour le légitimer. Vérification faite après quelques minutes, il a toujours été présent, mais s’est intensifié au cours des années. Conséquence de son agression? Trait intrinsèque de sa personnalité? Dans son cas, c’est le patrimoine génétique qui l’a emporté.

Parce que la trame de sa vie est en pleine effervescence, ne soyez pas surpris un jour de voir Cynthia à la tête d’une fondation pour les victimes d’agressions sexuelles ou encore de la lire comme blogueuse au journal La Métropole.

Elle n’hésitera jamais à vous dire combien il est important de se faire aider par un médecin ou un psychologue lorsqu’on est malade, tout comme elle a adoré travailler comme correspondante pour les Oscars, pendant quatre ans. Quant au système judiciaire français, elle osera le dénoncer dans son dernier livre Faut que je sois encore violée? Pour en finir avec la récidive,paru en 2008.

Et maintenant?

Telle Iris, déesse de l’arc-en-ciel et messagère des dieux, dans la mythologie grecque, Cynthia Sardou-Bataille «ne se borne pas à remplir machinalement sa mission dont elle est chargée, mais elle aide de ses conseils et de sa protection, ceux avec lesquels elle se trouve en rapport.» (extrait surmythologica.fr)

À LIRE:

PREMIÈRE PARTIE (Une femme, une tragédie, une guérison: qui est Cynthia Sardou?)

DEUXIÈME PARTIE (Cynthia Sardou: après la tragédie, le bonheur à Bois-des-Filion)