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Conseil central des Laurentides – CSN: lancement de la campagne Et si on avançait, le progrès social dépend de nous

Conseil central des Laurentides – CSN: lancement de la campagne Et si on avançait, le progrès social dépend de nous

Publié le 20/12/2013

Dans le cadre de sa campagne Et si on avançait, le progrès social dépend de nous, qui s’est tenue le mois dernier au collège Lionel-Groulx, le Conseil central des Laurentides CSN a indiqué vouloir recueillir des idées et échanger avec la population autour de quatre grands axes, soit sécuriser le revenu tout au long de la vie, miser sur un développement économique durable, maintenir et développer les services publics et renforcer la démocratie et la participation citoyenne.

Louise Jetté, présidente du Conseil central des Laurentides, a expliqué, par voie de communiqué, que les marchés financiers, les organisations patronales et les cercles de réflexion de droite cherchaient à imposer leurs points de vue. «Il faut que la population profite des tribunes offertes par la campagne CSN pour trouver des solutions qui permettent au Québec de progresser sur les plans économique, social et politique», a mentionné cette dernière.

Conclusion d’étude

Une étude de l’IRIS (Institut de recherche et d’informations socio-économiques) sur l’évolution des inégalités sociales au Québec a démontré que la richesse était répartie de manière de moins en moins équitable.

«Les Québécois les plus riches représentent 1 % de la population. Le contexte économique et politique des trois dernières décennies n’a été favorable qu’à l’enrichissement des plus fortunés», a souligné, par communiqué, Julia Posca, de l’Institut de recherche et d’informations socio‑économiques.

De plus, on note que l’écart entre les gens très fortunés et le reste de la population continuera de se creuser au cours des années à venir.

Propositions

Si ce rassemblement a permis de faire ressortir d’autres problématiques soulevées, comme les emplois atypiques, les pertes d’emplois, les reculs dans les conditions de travail, les revenus sous le seuil de la pauvreté, et les banques alimentaires qui ne fournissent pas à la demande, des propositions ont été mises de l’avant par les participants.

Parmi les suggestions, notons le revenu minimum garanti, la nationalisation des ressources naturelles, l’accessibilité aux études, et la formation continue gratuite. Toujours selon le communiqué, la CSN souhaite hausser le salaire minimum (en se préoccupant des non‑syndiqués) et modifier la Loi sur les normes du travail pour enrayer les disparités de traitement sur la base du statut d’emploi. Elle propose également: que l’ensemble des travailleurs soit couvert par un régime de retraite; le développement des places en services de garde; l’accessibilité à l’enseignement; l’amélioration du soutien scolaire; une bonification des services offerts aux personnes âgées.