À la tête de la direction générale du collège Lionel-Groulx depuis 2002, Mme Laurin quittera ses fonctions, rappelons-le, en janvier prochain.
À l’heure actuelle, bien que le comité de sélection ait déjà procédé à des entrevues, selon Yves Marcotte, directeur des affaires corporatives et des communications, le successeur de Mme Laurin demeure à ce stade-ci «ni nommé, ni même connu».
On ne sait pas non plus si un intérim sera nécessaire ou non. «On devrait avoir davantage de détails, j’imagine, lors du prochain conseil d’administration prévu le 27 novembre», a-t-il ajouté.

Collège Lionel-Groulx: soirée hommage à Monique Laurin

«Votre appui par votre participation à la soirée est essentiel», avait exprimé Roger Barrette en lançant l’invitation. Le Centre communautaire, avec l’appui du marché Metro de Rosemère, s’est donc transformé, l’espace d’une soirée, en boîte à chanson où près de 130 personnes se sont réunies.
L’objectif était d’amasser entre 2 000 $ et 3 000 $ de bénéfice net, a indiqué Jean Desmarais, au nom de l’organisme. «La Ville soutient l’organisme en assurant une présence technique aujourd’hui et avec la remise d’une partie des profits de la Visite des jardins secrets de Rosemère. Il s’agit pour nous d’une façon d’offrir des activités de loisir aux enfants et aux parents», a indiqué Alain Roy, directeur des services communautaires de Rosemère.
Le spectacle a débuté avec une première partie acoustique où l’ambiance joyeuse s’est intensifiée avec la musique percussive de Mélissa Lavergne, membre du groupe maison de Belle et Bum, et la guitare et la voix de Gilles Caplan.
Ce sont de vieux succès tels que A Horse With No Name, Wild World, de Cat Stevens, ou du REM, qui ont été joués. Le public, assez tranquille au début, mais prêt à battre des mains, semblait apprécier le spectacle.
Quelques chansons plus tard, plusieurs étaient debout à danser sur les rythmes des deux musiciens et de la voix de Cathy Vallières qui a interprété des chansons populaires.
Aux Petits Plaisirs est un projet qui a été mis sur pied en 1998 par Jean Desmarais et Roger Barrette, du CSSS Thérèse-De Blainville. Il a été créé afin de donner du répit de fin de semaine aux familles de la MRC de Thérèse-De Blainville. Le service s’adresse aux enfants aux prises avec une déficience intellectuelle, un trouble envahissant du développement ou des limitations fonctionnelles.
«Ma fille de 15 ans gardait un enfant autiste et les parents n’arrivaient jamais à conserver leur gardienne. Je suis psychoéducateur et j’ai aidé ma fille à s’en occuper», explique Jean Desmarais. De là, le projet a germé pour donner du répit aux parents en faisant vivre des fins de semaine d’activités à ce type d’enfants et leurs frères et sœurs, en dehors du lieu familial.
La clientèle provient du Centre du Florès et du CSSS Thérèse-De Blainville, dans le cadre du programme Soutien à la famille.
Ce sont 13 fins de semaine qui sont proposées aux parents du territoire, alors que les enfants sont logés, nourris et prennent part à des activités et des sorties de groupe adaptées à leurs capacités. Ce sont environ 85 enfants par année, issus d’une quarantaine de familles de la MRC, qui profitent de ces fins de semaine.
L’activité du 15 novembre dernier servait donc à financer l’organisme communautaire afin qu’il puisse poursuivre cette mission.

Aux Petits Plaisirs: une soirée de financement festive

Leur visite a été effectuée dans le cadre de la Journée nationale de la culture entrepreneuriale, qui se tient en novembre depuis 2006.
En tout, les six agentes du Défi de l’entrepreneuriat jeunesse des Laurentides, issu d’un partenariat entre les Carrefours jeunesse-emploi des Laurentides, ont rencontré quelque 400 élèves durant une demi-journée afin de démystifier l’entrepreneuriat et d’en faire la promotion.
«L’entrepreneuriat, c’est très large. Ce que l’on veut passer comme message, c’est: ayez des buts, des passions et mettez-vous en action», a indiqué Claudie Morel, du Carrefour jeunesse-emploi de la MRC de Deux-Montagnes.
Au cours de ces rencontres tenues sous forme d’ateliers, les membres de l’Escouade ont tenté de convaincre les jeunes participants que la création d’une entreprise ou d’une coopérative est plus à leur portée qu’ils ne le croient. L’Escouade avait d’ailleurs invité l’ancien patineur artistique Sylvain Carpentier et le propriétaire de Bonjamtam, Alexandre Lafontaine-Dhimene, à raconter leur parcours.
Avec son expérience d’athlète, d’entraîneur et de père de famille, Sylvain Carpentier se doutait bien que l’activité physique représentait un réel besoin pour les familles. En collaboration avec sa conjointe, Karine, elle-même infirmière pédiatrique, et d’une kinésiologue, il a conçu tout un programme d’activités stimulantes ciblant les enfants de 0 à 12 ans et les nouvelles mamans, à pratiquer bien sûr en famille. Située à Blainville, son entreprise L’Ère de jeu offre aussi des camps de jour et un service de halte-garderie.
Ce couple dans la jeune trentaine a ainsi pu bénéficier de programmes de subventions existants pour encourager l’entrepreneuriat chez les moins de 35 ans.
C’est aussi le cas d’Alexandre Lafontaine-Dhimene, un ancien décrocheur qui a développé toute une expertise dans la fabrication d’instruments de percussion. En plus, il anime et organise régulièrement des spectacles où ses instruments prennent la vedette. Il a démarré son entreprise en 2008. Ce dernier s’est d’ailleurs fait plaisir en bouclant la rencontre étudiante par un jam collectif.
La directrice du Carrefour jeunesse-emploi de Thérèse-De Blainville, Nathalie Lachance, estime que le parcours de ce percussionniste de Mont-Laurier représente un bel exemple pour les jeunes. «L’entrepreneuriat, ça aide aussi la persévérance scolaire. Ça motive les jeunes, et ce, même s’il s’agit de petits projets.»
Cette deuxième tournée de l’Escouade entrepreneuriale a été rendue possible grâce à plusieurs partenaires, dont les Carrefours jeunesse-emploi des Laurentides, la Coopérative de développement régional Outaouais-Laurentides ainsi que le Forum jeunesse Laurentides.

Tournée des écoles: l’Escouade entrepreneuriale de passage à Blainville