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Chef de la CAQ: François Legault mise sur les médias régionaux

De passage à Blainville, le 14 juin dernier, François Legault, accompagné du député de Blainville, Daniel Ratthé, s’est adressé aux médias régionaux.

Chef de la CAQ: François Legault mise sur les médias régionaux

Publié le 19/06/2012

De passage à Blainville, le 14 juin dernier, le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault, accompagné pour l’occasion du député de Blainville, Daniel Ratthé, en a profité pour serrer des mains et rencontrer les médias régionaux, les médias nationaux étant trop occupés, dit-il, à parler de la crise étudiante.

«La CAQ existe depuis sept mois seulement. Depuis les quatre derniers mois, on ne parle que la crise étudiante», note-t-il. Or, il s’est passé bien d’autres choses que la crise étudiante au Québec, dit-il, depuis quatre mois. «Nos neuf députés ont réussi à marquer des points, comme dans le dossier de la grève des CPE», fait-il valoir.

D’où sa décision d’entreprendre une vaste tournée du Québec, au cours de l’été, et d’aller à la rencontre des gens et des médias régionaux. «Nos 17 équipes régionales travaillent présentement à cette tournée de festivals et de fêtes qui se tiendront un peu partout au Québec durant l’été», a-t-il annoncé, question de renverser la vapeur et pallier le manque de visibilité médiatique actuel.

C’est d’ailleurs à ce manque de visibilité qu’il attribue, en partie, la faible récolte de votes de Mario Laframboise, candidat caquiste lors des partielles qui se sont déroulées dans Argenteuil, le lundi 11 juin dernier. «Les gens associent encore Mario Laframboise au Bloc et moi au Parti québécois. Il faut revoir notre affichage et notre message parce que le lien entre moi, la CAQ et le candidat n’est pas assez clair», croit-il. Rappelons que M. Laframboise a récolté 21,7 % des votes lors de ce scrutin.

Autre constat, au-delà du problème d’image et de visibilité, l’appui de la CAQ à la loi 78 du gouvernement Charest, qui a vraisemblablement pesé dans la balance au moment du scrutin, même si M. Legault continuer d’assumer sa décision. «Je reconnais que notre geste a été courageux, mais atypique. Mais nous sommes en faveur de la hausse des frais de scolarité, comme la majorité des Québécois», a-t-il plaidé.

S’il convient que sa stratégie peut nuire à court terme à son parti, il maintient qu’à long terme, elle implique la constance plutôt que l’opportunisme. «On fonctionne au mérite. Parfois on appuie le gouvernement, parfois on s’oppose à ses décisions. Dans ce cas-ci, le problème, ce n’est pas la loi, c’est toute la légitimité du gouvernement.»

125 candidats

D’avis que le Québec est prêt pour un grand ménage, M. Legault croit qu’il est temps d’enrayer l’immobilisme et le cynisme qui caractérisent, dit-il, le gouvernement actuel, sans compter les dossiers de corruption. «Les attentes sont énormes à notre égard et nous aspirons à prendre le pouvoir. En ce moment, nous nous préparons en vue du déclenchement des prochaines élections, prévues le 15 août, pour des élections à la mi-septembre», croit-il.

Bien que l’entièreté de son équipe ne soit pas encore en place ni connue, M. Legault assure qu’il sera en mesure de présenter 125 candidats en vue des prochaines élections. Plus près de nous, sachez que le candidat caquiste dans la circonscription de Groulx, bien que d’ores et déjà pressenti, reconnaît M. Legault, ne sera connu qu’au moment du déclenchement des élections.