logo journal nord-info
icon journal
Centre‑ville de Sainte‑Thérèse: parlons commerces

Normand Toupin connaît chaque commerce du centre-ville de Sainte-Thérèse et son histoire. Derrière lui

Centre‑ville de Sainte‑Thérèse: parlons commerces

Publié le 02/09/2014

Depuis quelques années, la Ville de Sainte-Thérèse tente d’insuffler une dose de renouveau à son centre-ville pour en faire un lieu attractif doté d’une âme. Il suffit d’ailleurs de marcher le quadrilatère formé des rues Turgeon, Blainville Ouest, Saint-Joseph et Dubois pour constater l’arrivée de plusieurs nouveaux commerces.

Lire aussi:

«Je crois vraiment à notre centre-ville», Anne-Marie Landry

Collège Lionel-Groulx: lieu de rencontre de 5 649 étudiants

Le centre‑ville de Sainte‑Thérèse: vers un petit Plateau Mont‑Royal?

Rentrée scolaire: quand la patience est de mise

«Nos commerces sont uniques, très nichés, comme Marcelino, Mille & Un Cupcake, Les Marchands de bières. Ça prend un wow! qui vaut le détour pour attirer les gens au centre-ville et c’est ce que nous sommes en train de faire», raconte Normand Toupin, conseiller municipal du district Chapleau et président de la commission du développement économique, du renouveau urbain et de la mobilité urbaine. Déjà, un vent nouveau souffle avec l’arrivée de plusieurs jeunes entrepreneurs. «Ça donne du caractère à notre centre-ville», opine M. Toupin.

Quand, en plus, des milliers de personnes y débarquent d’un seul coup, rentrée scolaire oblige, l’opportunité d’accroître les affaires se crée d’un seul coup. «C’est une manne pour nos commerces», reconnaît M. Toupin.

Pour créer un centre-ville, les commerces ne suffisent pas. Ça prend à la base une mobilisation de tous les acteurs. À commencer par la Ville qui, depuis quelques années, a amorcé un travail au niveau de ses espaces de stationnement (inventaire, marquage et normalisation de la signalisation).

À ceci s’ajoute la tenue de plusieurs activités, comme le Printemps au village, la Fête des papilles, les spectacles en été, le Marché de Noël et le Village devient maboule, autant d’occasions pour les commerces de revêtir leurs plus beaux atours. «Il faut qu’on parle de nos commerces», opine M. Toupin.

Ce dernier rêve d’ailleurs du jour où les gens se rendront en vélo à la gare de Sainte-Thérèse, après être allés porter les enfants à la garderie, s’être arrêtés au café et avoir commandé leur repas du soir au comptoir de mets fins à emporter. «C’est ce qui est en train de se dessiner.»

Une façade à la fois

Pour créer l’effervescence d’un quartier attrayant et dynamique, il faut aussi embellir le coup d’œil. C’est ce que la Ville entend faire, une façade à la fois, grâce à son programme de rénovation de façades, instauré en 2011, sous le slogan Pour inviter, il faut être invitant. Depuis, une dizaine de commerces en ont profité, dont le plus récent, le café DEUX, autrefois le Santa Teresa. D’ici la fin du mois de septembre, BrandSource Ameublement Desrochers, La Petite Clinique, Pomme Frite, Musique sur mesure, La Bagelière et le Café crémerie de la gare auront complété leurs travaux et toucheront à leur tour une subvention. En 2015, ce sera au tour du Saint‑Graal, de Hobby Game et de L’Ecuyer Lefaivre Architectes d’afficher une nouvelle façade.

Entrées de la ville

Parmi les autres projets à venir se trouve aussi celui d’améliorer l’accessibilité du centre-ville. «Nous réfléchissons à nos entrées de ville et à leur signalisation», annonce M. Toupin.

On souhaite également développer des partenariats avec le diffuseur Odyscène, notamment afin que les gens qui viennent au théâtre passent aussi par le centre-ville de Sainte-Thérèse. «Ce qu’on veut, c’est attirer davantage de gens au centre-ville afin qu’ils découvrent ses commerces.»