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«Ce n’est pas le temps de faire des rassemblements!», a dit le Dr Arruda

«Ce n’est pas le temps de faire des rassemblements!», a dit le Dr Arruda

Publié le 08/05/2020

C’est Dr Horacio Arruda, directeur national de la Santé publique, qui avait la charge du point de presse quotidien du gouvernement du Québec, aujourd’hui, 8 mai. Le Québec compte maintenant 36 150 cas et 2725 décès. Un peu plus de 1700 cas sont par ailleurs recensés dans les Laurentides, dont 651 dans Thérèse-De Blainville et 309 sur le territoire de la MRC de Deux-Montagnes.

D’entrée de jeu, Dr Arruda a laissé entendre que les régions les plus contaminées seraient ciblées et qu’on y effectuerait donc davantage de tests de dépistage.

«Les régions où l’on observe une transmission communautaire soutenue recevront au départ un total de 80% des offres disponibles. Actuellement 10 000 tests par jours sont effectués et nous visons 14 000 tests par jour. Ainsi, 100 000 tests seront réalisés chaque semaine au Québec», a dit Dr Arruda, confiant que cette démarche permettra de mieux mesurer la transmission communautaire et ainsi protéger la population en ayant un diagnostic plus précis sur la situation là où la transmission du virus est plus active.

«La première étape de cette démarche repose sur la collaboration de la population», a répété le directeur de la Santé publique, rappelant à ceux et celles qui pensent avoir des symptômes d’appeler la ligne 1-877-644-4545.

La fièvre, l’apparition d’une toux récente qui s’est aggravée, des difficultés respiratoires et la perte soudaine d’odorat sont au nombre des symptômes observés qui font craindre la COVID-19. Distanciation physique et hygiène respiratoire demeurent toujours des normes strictes à respectées.

«Le masque fait partie de cette étiquette respiratoire. Sans qu’il soit obligatoire il est fortement recommandée. Mais, je le répète, il faut vous laver les mains!», a martelé Dr Arruda, appelant une fois de plus les Québécois à la patience.

«Il ne faut pas qu’on relâche parce que nous allons revenir au même stade qu’on était avant. Ce n’est pas le temps de faire des rassemblements. On va perdre tous les acquis que nous avons faits jusqu’à maintenant!».

 

 

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