Dans sa missive, M. Westram précise avoir pourtant déposé une demande à cet effet lors des séances du conseil du 13 Juin et du 11 juillet, sans toutefois qu’on y est donné suite.
Le conseiller indépendant questionne en outre la vente de l’équipement de sécurité incendie conclue récemment avec l’Institut de protection contre les incendies du Québec (IPIQ). Selon lui, «la ville prend un risque puisque le dossier est entre les mains du Tribunal administratif et, si la décision devait être renversée, les citoyens de Rosemère devraient réinvestir dans des équipements neufs, [une dépense] qui se chiffrerait juste en-dessous de deux millions de dollars».
«Quant à la soit disant valeur marchande de l’équipement vendu, poursuit Éric Westram dans sa lettre ouverte, l’ancien directeur adjoint du service l’avait évaluée à 1,3 million de dollars et non pas à 660 000 $ comme [Mme Leduc] le prétend. Donc, où était l’urgence de procéder plutôt que d’attendre la décision du tribunal ?»
M. Westram conclut en faisant référence à une offre qu’aurait déposée la Ville de Boisbriand pour que celle-ci soit analysée par les membres du conseil municipal de Rosemère.
«La première réponse de Mme Leduc fut de nier l’existence de cette offre, pour dire plus tard, lorsqu’à nouveau questionnée à ce sujet, qu’elle comprenait deux volets. Elle a donc confirmé qu’il y avait une offre sur la table qui n’ a jamais été déposée au conseil.»
«Alors, conclut Eric Westram, quand Mme Leduc mentionne qu’elle désire que la bonne information soit véhiculée auprès de l’ensemble de la population, je suis d’accord, mais qu’elle véhicule la vraie information!»
MOTS-CLÉS
Rosemère
Eric Westram